samedi 12 août 2017

Sierra de Guara

Enfin, le vent s'est arrêté, la température remonte un peu, et nous arpentons les canyons de la Sierra de Guarra. Ce sont les contreforts des Pyrénées côté espagnol. Pas encore la haute montagne, plutôt des zones sèches zébrées par de profonds canyons où circulent les premières eaux de quelques fleuves espagnols et les réservoir de tout un pays. L'occasion de belles balades rafraîchies par la proximité de l'eau. A Rodellar, on joue à traverser de nombreuses fois le lit de la rivière, à Vadiello, on traverse sur un barrage et on observe le beau bleu du lac artificiel. A Alquezar, odes passerelles ont été installées pour se promener quelques mètres au dessus de l'eau, sur les flancs des parois rocheuses. Autant de points d'intérêt qui motivent les filles. En plus, on peut se baigner au milieu de la balade, et on fait des pique-niques, ce qui ravit Nelly. 





La fête à Huesca

On n'a pas vraiment pu se rendre compte de ce qu'avait à offrir Huesca. En effet, tous les magasins fermés un jeudi, y compris Carrefour, et des rues poisseuses (entre urine et bière...), on arrive tout juste à se faufiler dans une église et dans la cathédrale. Eh oui! On visite Huesca en pleine San Lorenzo, les fêtes de la villes qui dure 6 jours, le 10 août étant le jour de fête. A 11h, tout le monde est en blanc immaculé avec un foulard vert, à prendre un repas en famille dans les restaurants de la ville, en terrasse. Du coup, on improvise et on tente de raccrocher le wagon en scrutant les événements sur le programme, on se change pour un t-shirt blanc et le foulard vert offert par l'office du tourisme. Une animation en musique avec bal des géants. L'ambiance est bonne. Pour les courses dans la seule grosse ville que nous traversions, c'est raté! 

jeudi 10 août 2017

Connecté en vacances, de plus en plus facile

Il est loin le temps où on recherchait une borne d'internet offerte par un office de tourisme autrichien et l'on tapait difficilement un bref email pour donner des nouvelles... il y a 15 ans... puis à la recherche d'un cyber café ou d'un ordinateur en self dans une auberge de jeunesse afin de taper son message de blog, en y laissant une photo et en espérant qu'il n'y ait pas d'interruption de la connexion... il y a 10 ans. Ensuite est venu le temps où naïvement on recherchait toujours l'ordi en self, mais en fait, "connexion internet" voulait dire "wifi" et donc si tu n'as pas ton ordinateur portable, tu es mort... il y a 6 ans... et puis, l'avènement des smartphones et tablettes a définitivement officialisé le wifi comme connexion évidente, en payant ou non. On est tous à la recherche d'un wifi et cela devient un critère de sélection de son logement, y compris en camping. On pensait être arrivé au bout, mais en passant la frontière, je me suis aperçu que nous allions plus loin encore. Maintenant, mon opérateur de téléphonie mobile m'annonce que la data est décomptée sur mon forfait mobile. Aucun surcout à l'étranger (enfin dans le cas présent l'Espagne, qui est pleine de voitures immatriculées en France, mais ce n'est pas le sujet). Plus aucune inquiétude à avoir concernant un dépassement exorbitant de la facture. Et donc, plus aucune raison de se priver. Par conséquent, on peut être connecté partout, même en rando! On reçoit les messages WhatsApp, les mails, etc. Il faut se forcer pour que les vacances riment vraiment avec déconnexion. Bon, j'avoue, pour le boulot, j'arrive encore à me passer des mails. Mais on en a fait du chemin...



mercredi 9 août 2017

Los Mallos de Riglos

Encore un site splendide à moins de 100km de la frontière! Ici le Rio Gallego aborde ses derniers virages de montagne avant d'atteindre la pleine, offrant une couleur verte splendide. Mais, il est loin d'être la star. Un ensemble de pitons rocheux monumentaux tirant sur le rouge, surtout au coucher du soleil, attirent l'oeil. C'est comparable aux Météores sans les monastères. Une balade pour en faire le tour s'impose. Les filles sont en forme et nous profitons ensemble des lieux. D'autant que la balade est agrémentée de mûres bien mures. Et c'est aussi l'occasion d'observer les nombreux rapaces qui y nichent et survolent les alentours, ainsi que les férus d'escalade qui sont à la recherche de verticalité et qui nous donnent le vertige rien que de les voir grimper.
La zone est riche en sites et notre deuxième journée est tout aussi passionnante. Le château de  Loarre est un bel ensemble roman et offre une visite intéressante pour les filles dans un environnement splendide, à la limite entre les premières montagnes et la pleine au Sud. Le mirador de los Buitres offre aussi des vues magnifiques sur los Mallos, le fleuve et les champs d'oliviers.
Le gros bémol est le vent. Nous sommes plutôt malchanceux de ce côté là, et nous subissons des rafales en permanence. Le fond de l'air est frais et nous sommes loin des fortes chaleurs que tout le monde nous promettait à l'annonce de notre destination. Au camping, le vent soulève la terre qui imprègne notre tente et toutes nos affaires. Nous sommes même obligé d'aller prendre notre petit-déjeuner ailleurs à l'abri du vent... Il faut avouer qu'on avait prévu un peu léger pour s'habiller et que nous utilisons toute notre garde-robe. Heureusement côté duvet, on est bien équipé.







lundi 7 août 2017

Un désert aux portes de chez nous

Petite escapade en Navarre et Aragon. Ce n'est pas trop loin de chez nous : 4h de route depuis les Landes. En effet, avec une grosse semaine consacrée à l'étranger cet été, on ne pouvait pas aller bien loin. Mais l'Espagne a beaucoup a offrir, et on ne peut pas être déçu. C'est le 3eme voyage dans le pays en 1 an (après Barcelone et les Canaries), on rentabilise la proximité de Toulouse avec ce pays. 

Nous ne connaissions pas les Bardenas : c'est le désert. Grande question pour les filles : c'est quoi le désert ? Ici ça ressemble à peu près à ça : de grandes formations de roches friables, jaunes et teintées de rouge. C'est le décor à de nombreux films européens sensés se passer dans l'Ouest américain en particulier. Le matin, une couverture nuageuse permet de supporter le climat. Celle-ci se dissipe vers12-14h et permet aux couleurs d'éclater, mais c'est nous qui tirons la langue.

Ici c'est aussi la période des fêtes dans plein de villages. Les installations pour le lâcher de vachettes dans les rues sont bien prévues : de grosses barrières solides. On est content d'être derrière quand l'une enfonce ses cornes. Et chaque village a ses arènes. Nous avons assisté à quelques tours : d'abord la fausse vachette sur roulette pour les enfants, puis le veau pour les ados et les amateurs (lancé à pleine vitesse ça peut faire mal quand même) , puis les vachettes auxquelles les plus aguerris tentent d'accrocher aux cornes des anneaux. Grosse frayeur dans toutes les arènes quand la vache excitée sort des arènes et rue dans le tour réservé aux toréadors. Les spectateurs, dont Alix et moi se dépêchent de sauter du muret où ils étaient assis pour ne pas de faire faucher les jambes ! 

Nous sommes passé aussi par le magnifique chateau d'Olite, une halte qui nous a beaucoup plus, les tours sont immenses . 


Pour Alix, le mieux : escalader les rochers et marcher dans les canyons surtout avec de l'eau (de la boue).

Pour Nelly : voir les enfants courir après le veau et aller dans la piscine (au camping).