Femme ouzbek
Traditionnellement et encore bien souvent, c’est ici mariage arrangé, très tôt, et une fois mariée la jeune fille appartient à sa belle famille et s’occupe de l’entretien de la maison. C’est ainsi que dans notre premier logement, à Khiva, nous étions servis par les deux belles filles… L’ère soviétique a aidé à l’émancipation de la femme, en interdisant le mariage avant 16 ans, et la polygamie. Certaines filles accèdent aux études, mais visiblement le concours d’entrée à l’université est très difficile d’accès. Dans les villes traversées, le port du voile n’est pas majoritaire, bien que l’on ne voit ni genoux ni épaules. Il paraît cependant que les jeunes appliquent davantage l’islam que leur parents et que les filles se voilent de plus en plus. C’est ce que déplore Guli, qui habite Tashkent et que nous avons eu le grand plaisir de rencontrer. Elle est aujourd’hui guide francophone. Elle me présente à ses enfants et petits enfants dans sa jolie maison avec jardinet, encore préservée alors que des hauts buildings se construisent de partout. La ville est très moderne, avec de grandes avenues, de grandes chaines de magasins et même une sorte de Disneyland où se promener. Notre séjour à Tashkent a été marqué par l’absence de Benjamin, coincé à l’hôtel avec un bon mal de ventre. Alix elle aussi patraque se remet sur pied dans l’après-midi, prête pour faire patin à glace et bobsleigh par 38° ! Et les jeunes filles de Tashkent, même en robe longue, nous dépassent sur la glace ! N’oublions pas qu’il peut faire -30° l’hiver…
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