Drôle de toute première impression de l’étape la plus mythique de la route de la soie : un grand mur ! Le précédent président-dictateur a souhaité façonner un aspect monumental autour des bâtiments les plus emblématiques, et a fait raser les habitations alentours, pour les remplacer par de grandes avenues et des cheminements piétons dans un grand parc arboré, séparés des quartiers résidentiels par ce grand mur. Mais quand nous arrivons à la nuit tombée devant la place du Registan, principale place de marché de la ville, nous voilà à nouveau dans les milles et une nuits, c’est magique ! L’overdose de coupoles et mosaïques turquoises n’est pas loin, mais quand même les monuments de Samarcande sont les plus beaux et les plus grandioses. Nous voilà tous petits ! Un peu inquiets par Nelly qui a fait un intoxication alimentaire, nous nous séparons pour visiter et lui assurer un garde malade. Nous retrouvons des monuments à la gloire de Tamerlan ou Timour, le grand conquérant de la région qui a étendu son empire au 14e siècle de la Turquie à la Chine et du Kazakhstan à l’Iran… tout en massacrant une bonne partie de la population sur son passage. Parmi ses descendants, on retient Ulug Beg, passionné d’astronomie, qui a fait construire ici un sextant géant lui permettant de calculer en particulier la durée d’une année ou le diamètre de la terre de manière presque aussi exacte que les mesures actuelles.
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