Il parait que l’ère communiste a fait du mal au petit artisanat local. Maintenant, la ville de Bukhara s’est bien rattrapée. Imaginez un vieux centre assez resserré dans lequel les Medrassas ne demandent qu’à être rénovées et entretenues. Les plus belles arborent de nouveau leur email bleu. Certaines sont en chantier et promettent a l’avenir les milliers de clichés des touristes. Pour l’instant, toutes sont occupée par des artisans de toutes sortes : peintres de miniatures, forgerons, sculpteurs sur bois, brodeuses, graveurs de métaux. C’est agréable de contempler cette activité. Tous espèrent vendre le fruit de leur travail. On doute parfois que vraiment tout soit fait sur place. Mais en tout cas, ils ne font pas que vendre. Ils travaillent en attendant la vente. On fait la rencontre d’un marchand de tapis assez aisé, qui nous explique que les seuls réalisés à Bukhara sont fait par des prisonniers. Son magasin est dans une ancienne mosquée complètement retapée. A priori, le gouvernement a scelle des accords afin de permettre la réhabilitation des monuments historiques. La ville a un bel aspect maintenant et est très photogénique pour les touristes.
Bukhara, sur la route de la Soie, nous révèle ses merveilles. Notamment une magnifique mosquée aux émaux bleus’ quelques mausolées, des medrassas, un palais fortifié, un palais d’été a l’extérieur. Une belle mosquée en activité dispose d’un fronton avec de magnifiques piliers en bois sculptés.
La chaleur s’installe enfin et atteint les 38 degrés en journée. Nous sommes contraints de stratégie pour trouver le frais et préserver notre organisme.
Avant de quitter Bukhara, un passage par le marché (ancien Kholkhoze). Chaque bâtiment est spécialisé: fruits et légumes, épices et fruits secs, fromages et miel, graines, viandes. C’est plein de vie!
1 commentaire:
Joli! Le train, on dirait un shinkansen japonais
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