Pour occuper les enfants pendant la route (et aussi pour améliorer leurs connaissances en géographie), je leur propose le jeu de plaques d'immatriculation. On compte par pays d'origine le nombre de voitures. On avait éliminé d'office les Allemands qui sont hyper représentés à quelques kilomètres de leur frontière. Mais à notre grande surprise les hollandais ont très vite fait exploser les compteurs. Au bout d'une heure, on a décidé d'arrêter le décompte. Les tchèques finissent facilement derrière et ensuite on trouve quelques belges, français, italiens ou hongrois. La grosse surprise des hollandais se confirme sur le parking des chutes de Krimml. Il y en a tellement, et tellement d'autres touristes, qu'il devient absurde de faire une balade a la queue leu leu. On finit par se rendre compte qu'on est loin d'être seuls à visiter les Alpes. Est-ce l'effet covid? Tous ces citadins confinés qui ont besoin de grands espaces... en tout cas, ça me rappelle une rencontre dans un camping en 2003, où un hollandais nous confiait que pour eux, la moindre petite colline était exceptionnelle tant leur pays était plat.
Arrivé à Zell am Ziller, les campings sont bondés. On est parqué dans des espaces serrés et on souffre du manque d'intimité. Heureusement, nos voisins Allemands sont plutôt courtois, gentils et calmes. Et la première rando nous offre un décor encore plus absurde. Même en haute montagne, on peut grimper sur des sentiers bondés et se retrouver dans des embouteillages sur les routes. Le clou du spectacle est le groupe de 40 nudistes avec sacs à dos qui font la même ascension que nous... L'un d'eux est même pied nu...
La deuxième balade a Tux, nous met dans une autre situation absurde. Ici on peut skier 365 jours par an!!! Du coup, on prend les télécabines avec des gens en combi. Ils doivent avoir chaud la dessous! Ca me paraît un peu irréel. Sylvie et moi avons du mal à nous mettre d'accord sur la question.
On doit se rendre à l'évidence: on ne peut pas visiter les Alpes à l'improviste. On se fait rejeter dans les petits campings. On nous dit qu'il fallait réserver. C'est une remise en cause complète de notre mode de voyage. Par chance on réussi aussi dans la vallée Stubai au deuxième essai à obtenir une place au milieu des montagnes. Mais, désormais, il faudra planifier un peu plus nos nuits...
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