Y’en a combien ? Ben je sais pas. Mais t’as dit 4000 ! Oui ben en fait on peut pas savoir, y’en a plein et en plus ça change avec la saison. Nous allons atteindre Don Khoné, l’une des dernières iles du Mekong avant de passer au Cambodge. A cet endroit, le Mekong présente un dénivelé infranchissable en bateau. Il forme des chutes sur toute sa largeur, plusieurs kilomètres.
On a décidé, comme beaucoup de touristes étrangers de faire un stop sur l’une des îles. D’ailleurs, depuis 6 jours, nous partageons les trajets avec un jeune couple de voyageurs et un français seul. Posés dans une guesthouse, au bord du Mekong, nous avons l’impression d’être dans un bateau. Comme une petite cabine qui surplombe l’eau. Deux hamacs pour se reposer. Parfois une énorme averse. C’est assez incroyable comme nous arrivons a éviter les grosses pluies. Nous passons entre les gouttes et trouvons toujours un abri pour nous réfugier. On sort le jeu de cartes et on attend que ça passe. Les cartes ne ressemblent plus a rien avec une telle humidité.
On peut profiter de ces deux iles (Don Det et Don Khone) en vélo. Elles sont reliées par un pont, car les français, à la fin du 19eme siècle ont essayer d’aménager une voie ferrée pour transporter des bateaux et franchir ce dénivelé. Balade paisible entre les guesthouses, les champs cultivés où les buffles se baignent et une forêt assez dense.
On est émerveillé par les chutes. En cette saison, une énorme quantité d’eau se déverse.
Au Sud, on peut contempler le Cambodge sur l’autre rive où apparaissent des petites collines.
Des milliers d’ilots de verdures émergent sur le fleuves. Certains arbres semblent sortir de l’eau.
Avec la crise covid, de nombreuses guesthouses et restaurants ont périclité. En plus, c’est la saison basse en ce moment. Une drôle d’impression d’abandon émane parfois des lieux.
Cette halte est néanmoins envoutante. Le temps s’arrête un peu pour nous, tout au Sud du Laos.
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