mardi 31 mars 2015

Air New Zealand : la compagnie pretty cool

Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande avec Air New-Zealand. Et même si leurs tarifs de bagages sont prohibitifs et leur personnel un peu rude, il faut avouer que le film de présentation des consignes de sécurité est très sympa. Donc avis aux amateurs de Hobbits, rendez-vous sur Youtube pour "The Most Epic Safety Video"


Ils ont l'habitude de faire ce genre de films. On a pu s'en rendre compte à l'exposition dédiée à la compagnie à Te Papa, le musée national de Wellington. Ici un film plutôt pour les garçons avec la contribution de Sports Illustrated.

Safety in Paradise : http://youtu.be/ucGOV6emo1M




dimanche 29 mars 2015

Abel Tasman : c'est beau même quand il fait moche

On nous avait dit qu'on pouvait se baigner dans le parc d'Abel Tasman. Pour moi c'était la dernière occasion sur l'ile du Sud avant le passage vers le Nord. Les conditions n'étaient pas optimale, averses toutes la journée ! La région est superbe. Malgré le temps, nous avons été surpris de découvrir des plages paradisiaques, sable doré, eau verte et transparente, végétation luxuriante.

Rencontre avec un backpacker

 Nous retrouvons Clément, un cousin de Sylvie (éloigné au sens généalogique du terme), qui vit en Nouvelle Zélande depuis 4 mois. Intéressant d'avoir son expérience: bosser dans les vergers, partager la vie du "backpackers" (le logement), essayer de visiter la région (mais il y a tant à voir ici ! Et c'est pas donné). En tout cas le pays lui plait, l'ambiance aussi. C'est vrai qu'il y a ici un côté "friendly" et accueillant. Alors que nous les français avec tous nos préjugés... Et ici comme en Australie, tester les petits boulots au milieu de ses études pour chercher sa voie, c'est le parcours classique. Un bon exemple pour notre système scolaire qui forme des jeunes qui ne savent pas quoi faire ? Merci Clément pour cette rencontre ! 


(La photo n'est pas de nous mais elle est super, non ?)


" C'était trop chouette ! "

Plein de jouets, une petite fille de l'âge de Nelly, une maison vue sur le port, on peut parler français, on apprend plein de choses sur la vie néozélandaise, et en plus, on joue aux aventuriers du rail ! 
Nous voilà chez des amis d'amis (merci Cathy et Guillaume !) à Nelson: Audrey, Robert et leur petite fille Chloé. Les filles s'amusent beaucoup, c'est très sympa à voir. Et nous, nous apprécions beaucoup de discuter de tout un tas de choses, de partager des repas, etc.


Un fish and chips du vendredi soir entre français.

On a retrouvé les "Aventuriers du Rail". Spéciale dédicace aux Fauchoix ;o)

Promenade

Les filles s'éclatent

Absolument dé-bor-dés

La "to do list" s'allonge ces derniers jours. La fin du séjour en Nouvelle Zelande est un casse tête. La situation au Vanuatu nous préoccupe. Et la Nouvelle Calédonie arrive à grand pas, nous n'avons rien organisé ! 
Pour la partie nord de la Nouvelle Zélande, les couchsurfeurs sont en vacances (week end de pâques oblige) et les hôtels bondés (week end de Pâques oblige !...). Comment organiser notre parcours sachant qu'on aimerait rencontrer davantage de monde, pas faire trop de route, voir les immanquables spots touristiques...  Il nous faut prolonger la voiture de loc, renoncer à une invit dans une maison vue sur mer,  accepter de zapper la capitale, recontacter les couchsurfeurs qui nous avaient invité pour le mois dernier (heu oui je m'étais trompée de date...), trouver un lieu de rdv avec Anna, notre amie chinoise, dégoter un hôtel pour nous tous en plein boom touristique, voir les possibilités de rando adaptées avec nos filles, contacter des hôtels au Vanuatu pour connaitre les conditions d'accueil, s'informer des conditions d'annulation/ modification de nos différents billets d'avion auprès des compagnies, repérer nos préférences pour la nouvelle Calédonie, ... Nous voilà bien occupés. 
Sans oublier le quotidien : gérer les disputes entre enfants, faire les repas, la lessive, les courses, les douches, ...

"Elle était courte la journée aujourd'hui, non ? "

Avec notre "to do list" à rallonge, et étant hébergés dans une maison plein de jouets, nous avons décidé de ne rien visiter vendredi dernier. En fin de journée, Alix fait la remarque : "elle était courte la journée aujourd'hui, non ? " "heu ben, toutes les journées ont la même durée Alix !" 

C'est vrai que notre ressenti de durée dépend de ce que l'on fait. On aime bien avoir au moins un objectif dans la journée. Quand il n'y a pas de temps mort, la journée passe vite. Quand il y en a trop, les filles tournent en rond.
Parfois pour se poser il nous faudrait des moments où l'on ne fait rien ET où l'on à rien à faire. Pour nous ça veut dire aller dans un endroit où il n'y a rien à voir, où l'on ne peut rien organiser car il n'y a pas internet ou le téléphone, et où les filles s'occupent toutes seules. Bref ça n'arrive jamais. 


mercredi 25 mars 2015

Le royaume du backpacker

La NZ permet d'observer un phénomène très prisé des jeunes allemands et français : le Working Holiday Visa. En dessous de 30 ans, vous pouvez séjourner 1 an dans le pays afin de le parcourir et d'y faire des petits boulots. Ces derniers sont essentiellement dans le domaine agricole (cueillette, travail à la ferme) ou des services en ville (supermarché, café, boulangerie, ménage, etc.). Cette politique d'accueil amène un flux massif de jeunes européens, avides d'expériences aux antipodes de chez nous.
Sur place, ils sont assez repérables. Ils s'entassent la nuit dans des auberges de jeunesse, estampillées "Backpacker", pendant que le jour, ils triment. Ce concept est très utilisé dans les dénominations des hébergements partout dans le pays. Lorsqu'ils sont en voyage, on les retrouve dans des vans plus ou moins aménagés, achetés sur place et pas toujours en très bon état. Ils voyagent en petits groupes la plupart du temps. 
C'est assez intéressant d'observer tous ces jeunes qui rêvent de faire des petits boulots de l'autre côté de la planète. Le même phénomène existe aussi en Australie, mais est moins visible. Mais pour nous, ça a limité le couchsurfing, semble t il pollué par certains jeunes avides de trouver un logement gratuit et pas toujours ouverts à l'échange, et il est difficile de trouver des hôtes dans le pays. 
Et au détour d'un panneau expliquant le problème que représente l'introduction des possums dans le pays, cette pensée (humoristique bien sûr) nous est venue : "c'est un peu comme le backpacker; il s'acclimate trop bien au pays...".

Ile du Sud : de Fiordland à Tasman par la côte ouest

La Nouvelle Zélande est un condensé de paysages, et sur la côte ouest, on trouve de grands lacs de montagnes, des gorges aux eaux laiteuses et turquoises, une végétation tropicale et des glaciers. Nous sommes encore surpris par ce que l'on découvre. Nous sommes contents d'y rencontrer des français, une famille vivant en Australie, un tourdumondiste et une working holiday visa. On est sur le parcours classique, on suit les mêmes campervans depuis plusieurs kilomètres. La route est un peu trop longue pour nous. Alix: "On fait une longue route demain papa ? Non, demain ça sera pas long. Oh, on n'aura pas de film, alors !" 

Le lac au sud de Queenstown

Le lac de Wanaka

Franz Josef Glacier

Une des inombrables rivières bleues qui s'écoulent des montagnes vers la mer

Pancakes Rocks 

Le parc national de Paparoa

En remontant vers Westport

Colonie d'otaries à Westport

mardi 24 mars 2015

Internet : comment rester connecté dans les pays développés?

C'est vraiment très étrange. Plus le pays est développé, plus il est difficile d'avoir accès à internet gratuitement. Au fin fond de la jungle Thaï, on a pu être connecté facilement. Pas un café, un hôtel en Asie du sud est sans qu'on nous passe le code Wi-Fi. A l'époque des cyber-cafés, quand on n'avait pas tous un terminal qui recevait le Wi-Fi, c'était le même problème. On en trouvait partout dans les pays modestes, et très peu souvent dans les pays où le niveau de vie était élevé...
En Australie et en Nouvelle-Zélande, impossible d'avoir un Wi-Fi à l'oeil. A l'hôtel, au camping, il faut toujours payer en plus (parfois 5 dollars de l'heure). Alors, pour ne pas avoir trop de dépenses, il faut ruser. Voici nos astuces.
Pour l'Australie, impossible de faire fonctionner un wi-fi chez MacDonalds, pourtant réputé pour son accès facile. Par contre, les magasins Bunnings se sont révélés très utiles. Il s'agit du Castorama local. Il n'y en a donc que dans les grandes villes, mais pas dans le centre. L'intérêt est qu'ils ont un espace jeu pour enfant à l'intérieur, ce qui évite que les enfants poireautent en attendant. On a aussi tenté de capter le wi-fi des campings Big4, mais, ce n'est pas évident de passer inaperçu. 
En NZ, on a la chance qu'en ce moment les auberges de jeunesse YHA ne bloquent pas leur Wi-Fi. On se gare sur le parking, on récupère les mails et le tour est joué. On envoie aussi les mails qu'on a écrit auparavant... Depuis peu, on s'est aperçu que les magasins New World ont aussi un Wi-Fi accessible. 
Et pourquoi ne prendriez vous pas une carte Sim du pays avec un forfait Data? Eh bien, figurez-vous qu'on y a pensé. Mais, c'est loin d'être gagné. Notre iphone n'est pas correctement désimlocké. Si si, c'est possible. Du coup, il ne fonctionne pas dans ces deux pays avec des cartes locales. Pire, parfois il se bloque. Et impossible d'avoir une aide efficace, ni d'Apple, ni du vendeur... Reste le CoolPad! Terminal 4G chinois acheté en désespoir de causes, à la suite de la perte du premier iphone. Malheureusement, la connexion est très lente et parfois 15 minutes sont nécessaires pour récupérer 2 mails... Ca dépanne quand même...

lundi 23 mars 2015

Le premier producteur de papier toilettes!

Les Néo-zélandais voient gros. Ils en ont planté des champs entiers...

LA raison de vous faire détester la Nouvelle Zélande

Les sandflies sont présentes un peu partout sur l'île du Sud, et c'est vraiment une plaie. Les démangeaisons sont intenses, réveillent la nuit et se font ressentir toutes les 2h.
A certains endroits, impossible de s'arrêter sans qu'un nuage de ces petites bestioles ne nous entourent...

vendredi 20 mars 2015

Fiordland : On continue la série "perdus au bout du monde"

On avait eu l'expérience en Islande des Fjords sous les nuages, 300km de détour pour imaginer de gigantesques parois mais n'en voir que les 5 premiers mètres, bof... 
Ici, Fiordland, on nous a prévenu, c'est 260 jours de pluie par an, 60 jours de beau temps. La fenêtre de tir est étroite. Nous avons deux jours pour tenter la croisière en bateau. La veille, la route se fait sous la pluie fine, bah, c'est une journée de route, rien de perdu. Le soir, arrivée au Gunn's Camp, "c'est là ?!!!" s'exclame Benjamin, "je voyais ça plus moderne...". Il faut dire que l'endroit, créé en 1930, ne semble pas avoir bougé depuis. Nous voilà à faire le feu dans le poële de notre cabane, tout cela  donne un petit côté perdu plein de charme. 
Le lendemain, catastrophe !! Le réveil n'a pas sonné (le froid et la recherche vaine de réseau a eu raison de la batterie), temps magnifique, nous avons raté le premier départ... 
Mais nous ferons celui de l'après midi, ciel limpide, parois doucement éclairées, cascades impressionnantes vues d'en bas, eau miroitante. Magnifique. Les filles adorent le bateau et ses coussins, Benjamin élit les fjords dans le top 10 des paysages du tour du monde. Une belle région, de hautes montagnes infranchissables, et des balades dans la forêt moussue dont on n'attend plus que les elfes apparaissent. 


La mode en tour du monde ça donne quoi ?

Impossible d'amener des vêtements pour un an. Ça s'abime, on les perd, on s'en lasse, etc... On est parti léger, et on a renouvelé en partie. 

Voici Alix, par exemple : 

Chapeau venant d'Australie, donné en Thaïlande par une famille Suisse
Gilet ramené de France jusqu'en Chine par Camille, cadeau de Laurence, 
Tee shirt acheté en Nouvelle Zélande, 
Jupe achetée en Thaïlande, 
Leggings achetés en Mongolie, 
Chaussures achetées à Taiwan. 

Par rapport a notre départ, nous avons fait l'acquisition de : 
- 4 maillots de bain
- 7 paires de chaussures 
- 7 tee-shirts/debardeurs
- 4 shorts/pantalons de pyjama
- 2 soutien gorge
- 1 culotte
- 5 slips
- 5 paires de chaussettes
- 1 haut de pyjama
- 4 leggings/pantalon
- 1 short
- 2 robes
- 1 chemise
- 1 kway
- 1 gilet



Message spécial pour le Vanuatu

Notre itinéraire prévoyait pour la suite le Vanuatu. Nous ne savons pas encore si nous irons, mais ce qui est sûr c'est que le contenu de notre voyage va être modifié. Peu connectés aux actualités, nous avons appris l'arrivée et l'ampleur du cyclone par le biais des cartes météo de la Nouvelle Zélande (ce n'est pas si loin, vu d'ici !). Quelques nouvelles que nous avons eu de là bas nous ont marquées. Une peur terrible, des gens qui ont tout perdu... 
C'est le moment pour nous tous de nous documenter sur cet archipel qui a vu passer l'un des ouragans les plus puissants de l'histoire.

mercredi 18 mars 2015

On empile les couches !

"Mais non mais je ne mets plus de couches, moi !" s'exclame Alix, surprise. "Alix, quand on dit qu'on empile les couches, c'est pour dire que l'on rajoute un vêtement, parce qu'il fait froid !" Ça y est le record est dépassé, moins de 10°C, donc pire qu'à Ekaterinburg, notre souvenir le plus froid du voyage. Et là on est à la limite de nos vêtements. Les filles sont très contentes de mettre des collants. Benjamin porte avec plaisir le bonnet offert par Kylie, et Alix s'est fait donné in extremis une parka qui remplace la sienne perdu il y a 4 jours. Le soir, il faut mettre le chauffage, et tout le monde porte une doudoune ici ! 

dimanche 15 mars 2015

Top of the Lake

C'est le titre d'une série en 6 épisodes réalisée par Jane Campion où, dans les montagnes perdues de Nouvelle-Zélande, une sordide affaire de viol de mineure met en scène toute une panoplie de personnages inquiétants. Dans un décor somptueux, un village perdu. A notre arrivée dans la bourgade de Glenorchy, je dis à Sylvie : "Ca ressemble au village de Top of the Lake!". Caravanes dans les jardins, clotûres rafistolées, grandes rues désertes... Même ambiance où la vie semble s'être arrêtée. Et après une petite recherche sur Wikipédia, en effet, c'est bien le village qui a servi au tournage. On peut comprendre qu'entouré de montagnes, au bout d'un immense lac, ce cadre sublime inspire les cinéastes. D'ailleurs, les lieux sont bien plus célèbres pour avoir servi de cadre au "Seigneur des anneaux".
Le séjour à Queenstown, largement arrosé par le Soleil et sous un ciel bleu vierge de nuages, était idyllique. On est si prêt d'un lieu-dit nommé "Paradise", c'est pour dire! Même si on n'a pas profité des dizaines d'activités à sensation, balades en bordure du lac ou le long de la Shotover River nous ont offert des vues splendides avec des couleurs d'une transparence pure.
Nous espérons que le temps restera clément pour nous. 
Essayez vous à regarder cette mini série, aussi flippante mais plus punchy que Twin Peaks. En vérité, les lieux ont l'air beaucoup plus accueillants que dans la fiction. Ouf!







Comment faire un itinéraire de voyage ?

Un an de voyage, impossible de tout organiser à l'avance. Et avec des enfants, impossible de tout faire à l'arrache. Donc c'est le lot de toute famille tourdumondiste, on organise au fur et à mesure, avec un budget serré, peu de souplesse, et à nos moments perdus. 
Je me rappelle avoir passé des mois à préparer 2 semaines dans un pays. Il s'agit là de préparer en général un mois de voyage en très peu de temps. 
Au moins un mois à l'avance, les grandes lignes : les zones du pays à explorer, la façon de voyager (train, bus, voiture de location), le coût de la vie. 
Avant d'arriver, en une soirée ou deux, l'itinéraire au jour le jour : repérer les incontournables, ce qui nous fait rêver, combien de temps il nous faut pour les faire, puis broder autour avec des itinéraires classiques réalisés par des agences de voyage sur internet. Garder des distances raisonnables entre les étapes, prévoir de dormir là où plusieurs hébergements sont disponibles, se donner du mou en cas de risque d'imprévu, caler le couchsurfing plutôt en week-end, vérifier la disponibilité aux dates prévues de certains moyens de transport...
Puis au fur et à mesure, les hébergements. Deux ou trois jours avant, un peu moins en camping, un peu plus pour les zones chargées. Par internet en général, booking.com ou des listes d'hébergements en fonction du pays. 
La veille voire le jour même, le programme de la journée avec un guide détaillé. Rando, visites, musée, en général une ou deux attractions phare qui nous occupent deux fois 2-3 heures, et autour, petites balades ou trajet, petits stops photos pour des endroits plus anecdotiques. 

jeudi 12 mars 2015

Lake Tekapo et Mont Cook : couleurs étonnantes

En approchant du cœur des Alpes néo-zélandaises, on est surtout bluffé par les couleurs des eaux. Du fait de la fonte des glaciers, l'eau des rivières et des lacs prend des couleurs qui vont du bleu au gris. D'immenses lacs entourés de montagnes pelées offrent un cadre idéal à la méditation. Le Mont Cook, point culminant du pays s'est offert à nous pendant 2 jours avec son sommet enneigé se colorant en rose au coucher du soleil. Sublime cadre pour dîner le soir dans notre camping!






Rencontre à Akaroa

Après un très long périple depuis la France, c'est dans le petit village d'Akaroa qu'on voit Claire et Guillaume. Comme à chaque fois, c'est un moment particulier de revoir des têtes connues. Ils ont l'air en forme et prêts à croquer la Nouvelle-Zélande. 
Akaroa, c'est le lieu-dit où les français ont essayé de fonder une colonie au 19ème siècle. Les ambitions françaises très vite freinées, on a juste gardé pour l'exotisme les noms de rues et échoppes dans notre langue. L'endroit est surtout remarquable par le site naturel en lui-même: ancien volcan marin raccroché à l'île principale présentant de beaux points de vue sur une mer d'un bleu unique.



Christchurch : re-Start

Notre premier aperçu de la Nouvelle-Zélande est à Christchurch, dans l'ile du Sud. Ville dévastée par une série d'énormes tremblements de terre il y a 4 ans, elle a perdu presque en totalité son patrimoine immobilier. La cathédrale ne tient plus trop sur elle-même. Le centre-ville est un chantier en construction. Un nouveau centre commercial fait de containers de bateau autour de quelques rues piétonnes, nommé re-start, est un concept assez innovant.
Christchurch est pour nous aussi l'occasion de débuter le pays par du couchsurfing dans une famille sympathique qui nous a donné plein de conseils pratiques pour visiter et s'organiser sur place. On a pu se rendre compte que le sport est incontournable en Nouvelle-Zélande. Ici, ils font du vélo sur piste ou sur route. Les all-blacks sont très médiatiques et le rugby bien plus important qu'en Australie.


mardi 10 mars 2015

Oh les boules!

Ce soir, après quelques galères pour trouver un hébergement au lac Tekapo, on finit par trouver un petit bungalow très bien arrangé (pour 90 euros quand même!). Très confortable pour profiter d'une petite bouteille de vin néo-zélandais (du malbec, cépage que j'affectionne particulièrement). A la fin du repas, on s'apprête à goûter un morceau de bleu. J'en salive depuis des jours. Et là. Catastrophe! On l'a oublié dans le frigo ce matin. "Oh les boules!" s'exclame Sylvie. Nelly, qui saisit la gravité de la situation, renchérit : "Oh non! Maman a oublié les boules!".

lundi 9 mars 2015

Tourdemondistes rencontrent tourdemondistes

On a essayé de calculer la probabilité de rencontrer d'autres familles françaises en tour du monde, c'est finalement assez fréquent. Et de les rencontrer plusieurs fois ? Aussi ! 
Donc aujourd´hui nous sommes vraiment contents de retrouver Ingrid, Sylvain, Anton et Titouan, déjà croisés au Cambodge. Pour les filles c'est l'émulation pour arriver à suivre "les garçons" (heu ils sont quand même bien plus grands, difficile de suivre !). Et nous d'échanger nos impressions sur ce long voyage, les découvertes, les difficultés. 
On teste ensemble la piscine d'eau de mer ! 






Petites galères de fin de séjour

Notre séjour en Australie touche à sa fin et nous avons quelques galères qui se cumulent. La caution de notre van ne nous a toujours pas été rendue (1800€, qui manquent à l'appel depuis 2 mois...). Nos plafonds de carte bleue qui sont largement atteints et notre conseillère bancaire en congé. Pas de logement à Sydney : une recherche au dernier moment, avec un wifi limité qui se déconnecte en permanence, un hôtel qui refuse notre réservation la veille à cause des enfants et notre demande airbnb qui est limite de nous passer sous le nez. Une arrivée dans Sydney ratée ("ah oui on est déjà arrivé ? ", "heu oui Sylvie il faut que tu me guides là, droite gauche ? " " heu...", résultat, petite traversée non prévu de tout le port, avec en prime un péage sur le pont de Sydney non prévu non plus. Le règlement du péage n´est pas une mince affaire : sur internet ça a l´air compliqué, il faut créer un compte pour sa voiture... on attend le déblocage de nos plafonds car il faut payer par carte bleue uniquement (dans les 3 jours...), et j´essaye par téléphone. mais je n´évite pas la création du compte (payante !). Bref, se rajoute à ça la veille de notre départ la carte bleue avalée au distributeur ! 


dimanche 8 mars 2015

Typiquement australien

Hi Guy! How ya goin'?
Voilà ce qui entame une conversation lorsqu'on ne connait pas quelqu'un. Ca déconcerte. Et ce n'est pas la seule chose...
Dans l'assiette, ce sera surtout le VEGEMITE, sorte de pâte salée, servie au petit déjeuner.
Les barbecues au gaz installés partout, et nettoyés (ou pas) dans le respect du prochain utilisateur.
Au pays des kangourous, il y a un trampoline dans tous les jardins des maisons où il y a un enfant. On a aussi découvert dans les campings le jumping pillow, sorte de grande bâche en plastique gonflée d'air pour faire des bonds dessus. 
L'eucalyptus pourrait être l'arbre national. A tel point qu'on a l'impression de faire une inhalation permanente de feuilles d'eucalyptus dans certains endroits.
La vie sauvage tellement présente ici. Même dans les grandes villes, on voit de magnifiques perroquets colorés dans les arbres ou sur les lignes électriques.
Et pêle-mêle, les petites choses qu'on a remarqué:
- pas de tuyau flexible de douche, seulement un pommeau fixé au mur de la douche,
- un interrupteur à chaque prise électrique pour la mettre en marche,
- quand on va à la plage, c'est en 4x4 et on se gare sur la plage,
- les boites à seringues usagées dans les toilettes publiques,
- et le surf partout, y compris à l'aéroport dans les objets hors gabarit