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mercredi 22 août 2018

Au Sud, la dolce vitta

C'est incroyable comment le Sud de la Suisse est autant italien que le Nord peut être allemand. Et on peut bien se demander ce qui a poussé ces gens si différents à créer un unique pays... Ici dans le Tessin, on est comme en Italie. On entend parler l'italien partout. Il fait plus de 31 degrés et on ssvoure des glaces. La conduite est plus sportive et les sorties d'autoroute sont indiquées par le terme "Uscita"...
On a l'impression d'être dans un nouveau pays alors qu'on aperçoit seulement une autre de ses facettes, après la France à l'ouest, l'Allemagne au nord et un drôle de mélange dans les Grisons, où l'on parlait romanche.
On a commencé par la cité de Bellizone et ses 3 chateaux qui bloque le passage Nord-Sud. Ils sont imposants et protègent une petite ville aux accents italiens. Puis direction les rives du lac de Lugano. Magnifique cadre! Entre deux chaines de montagnes qui le sépare du lac Majeur et du lac de Come, lacs qu'on avait visité il y a 15 ans, déjà... Les eaux sont visibles depuis différents monts vertigineux. Au Mon Bré, on regarde vers l'Italie au Sud et à l'Est où se niche un petit village d'où proviennent peut-être quelques uns de mes ancêtres... La chaleur est accablante et après la visite de Morcote, où l'on se dit qu'il y a beaucoup de riches en Suisse, on revient au camping pour un plongeon dans le lac. L'eau est chaude. Elle ne rafraîchit presque pas assez. Un resto sur les bords du lac pour finir en beauté. Alix a les lasagnes dont elle rêvait depuis longtemps et on s'apprête à dire au revoir à ce pays qui nous a tant surpris.





Entre Grisons et Tessin, entre le col de Julier et celui de San Bernardino, une halte à la Via Mala, gorge creusée par le Rhin, pas loin de sa source, nous rappelle encore que ces paysages ont été façonné pendant des millénaires par la force des éléments...

mardi 21 août 2018

Massif de la Bernina dans les Grisons

Je commence par un coup de gueule: pourquoi dans la région où il parait qu'il fait le plus beau et le plus doux, on a eu de la pluie et vraiment très froid la nuit? Avec 8 degrés, les duvets bien chauds ont du être compléter des draps de soie. Et encore, c'était limite. Dans ces vacances, j'ai un peu l'impression d'être dans un cartoon où le nuage gris de pluie me suis tout le temps lorsque je me déplace...
Bon, plus sérieusement, malgré les caprices de la météo, l'Engadine nous a ravit et particulièrement grâce au massif de la Bernina. Des sommets enneigés et un glacier qui recule comme tous les autres (snif). Un camping immense avec vue sur le dit massif. Si grand qu'on a l'impression de faire du campiing sauvage en pleine forêt avec les écureuils qui volent d'arbres en arbres au dessus de nous. Et des balades spectaculaires avec de quoi réjouir les enfants. Les Suisses ont pensé à tout. Pour profiter de la haute montagne: montée raide en funiculaire pour avaler quelques 800m de dénivelé. Balade avec vue à 360 degrés sur les sommets des Alpes et les lacs autour de St Moritz. Et enfin, descente en télésiège pour compenser le dénivelé croqué par le funiculaire. Et cerise sur le gâteau : des jeux pour enfants en altitude aux deux bouts. Avec cela, tout le monde à de quoi être ravi!
On ne se lasse pas de regarder les sommets blancs du massif de la Bernina, les lacs bleus dont les couleurs changent en fonction des nuages et de la lumière du soleil, et le train rouge qui zigzague dans cet environnement magnifique ( les chemins de fer sont classés à l'Unesco quand même !). Ca compense le coup de froid.


samedi 18 août 2018

Appenzell, la Suisse comme on l'imagine

Dans la partie Nord-est de la Suisse se trouve Appenzell, lieu bien connu pour son fromage très goûtu. Un village fort touristique au creux d'une vallée bien verte entourée de pentes toutes aussi vertes, parsemées de maisons et de forêts de sapins. Derrière le massif rocheux du Santis sépare de la vallée du Rhin. Quand on se balade, les panneaux indiquent qu'il faut bien daire attention aux vaches, qui ne sont pas si douces que cela. Ce serait dommage de faire tourner leur si bon lait...
Des villages charmants avec 2 petites rues bien léchées, la Suisse en compte plein, comme Werdenberg. C'est toujours très photogénique.

mardi 14 août 2018

Au Nord, le Rhin et le lac de Constance

Le Rhin prend sa source en Suisse et parcoure le Nord du pays. Il en devient une attraction ultra touristique au niveau des chutes qu'il forme. Avec de nombreux points de vue où l'on est presqu'au coeur, on apprécie le spectacle. Mais la quantité de touristes des 4 coins de la planète gâche un peu l'affaire. 
On apprécie la visite de Schaffhausen, bourgade tranquille au centre préservé, mais selon moi, pas assez mis en valeur. Les lampadaires par exemple, ne vont pas avec le style des maisons à colombages.
Et on a nos première expérience culinaire suisse-allemande : des bretzels et une saucisse chaude. Nelly n'aime pas le sel sur les bretzels. Aïe ! Ca élimine une bonne partie du plat...
Le village de Stein am Rhein offre le dernier pont pour traverser avant le lac de Constance. Les belles maisons à colombages et les nombreuses peintures murales nous ravissent particulièrement. 

La ville s'étend sur les deux rives et offre de belles photos malgré le temps gris.
On se sera trouvé une petite plage pour nager dans notre 3ème fleuve français après la Loire et la Garonne. L'eau est claire, pas si fraiche. De petits poissons viennent picorer nos pieds. 

On trouve dans la région de nombreux arbres fruitiers débordant de fruits, dont poiriers, pommiers et noyers en tête. Le lac de Constance me surprend pas son calme. Pas de vagues. C'est très paisible. Bien plus que les campings côté allemand où les emplacements ne sont pas délimités. Les gens sont les uns sur les autres dans un style "camp de réfugiés " qui me déplaît  énormément. On se rabat sur le côté suisse, où c'est à peine mieux... L'intérêt de l'Allemagne est pour se réapprovisionner en nourriture à bas prix. Ouf! On avait fini les provisions françaises...
On prend le temps de visiter l'ile de Reichenau (côté allemand). Elle est à la fois paisible et présente un ensemble monastique classé à l'Unesco. 
En bonus : le bélier est omniprésent à Schaffhausen car symbole de la ville. Je me demande si l'expression "se faire des couilles en or" vient de celui-ci...

dimanche 12 août 2018

Lucerne et le Lac des 4 cantons

Nous voilà en plein milieu de la Suisse. Les Alpes sont moins hautes mais bien raides quand même et les vallées sont remplies d'eau. Cela donne de grands lacs d'un bleu-vert magnifique. Nous avons volontairement zappé Interlaken et Brienz car nous y étions allé l'an dernier. On s'est posé à côté de Lucerne qu'on a visité le soir pour changer notre rythme de journée. C'est notre première visite de ville et l'appareil chauffe: vieux ponts en bois, église monumentale d'un style alémanique, grande maison à plusieurs étages aux façades peintes. La promenade est agréable. 
Comme dans tous les grands lacs suisses, il existe un réseau de magnifiques bateaux anciens sillonnent le lac pour transporter les passagers de ports en ports. Ils sont élégants, blancs et avec un grand drapeau suisse à l'arrière. Nous avons fait le tour du lac des 4 cantons en commençant par une promenade vertigineuse en milieu d'une falaise: Burgenstock. Ils sont vraiment dingues ces Suisses! Ca date de début 1900 et en plus, ils ont installé un ascenseur à flanc de falaise! Bien évidemment, on ne l'a pas pris. Cher comme tout ici. Et pour moi, pas question de payer pour avoir le vertige...
Mais la balade de magnifiques points de vue du lac, qui, en ce dimanche, est rempli de bateaux en tout genre. Des Suisses qui profitent des beaux jours...

samedi 11 août 2018

Vertige

Nos petits sommets des Pyrénées sont bien modestes, ici nous sommes entourés de 4000. Nous passons notre temps à monter et à descendre. La Suisse est un petit pays à vol d'oiseau, mais une fois ajouté le relief, il y a des kilomètres à parcourir ! Alors tant qu'on y est, nous voilà à faire un pont suspendu. 280m de long, 95m au dessus du vide ! Et puis des passerelles accrochées aux flancs de gorges profondes de 200m.  Bien banal tout cela ici, puisque toutes les montagnes ont leur télécabine suspendue à un fil et qui gravissent les dénivelés à 180m à la minute. Et parfois elles ont un train à crémaillère qui monte des pentes bien raides. Parfois même, le combi train-téléphérique! 
Les Suisses n'étant pas en manque de sensation, on a trouvé aussi un ascenseur à flanc de falaises! Vertigineux!!!





Sur ou sous la glace

"On va marcher sur un glacier" . Alix : "Trop bien !". Nelly : "Moi j'ai peur de la glace". De grands glaciers nous tendent les bras en Suisse. On a choisit de faire une découverte du glacier de l'Aletsch, le plus grand de Suisse (et des Alpes). La marche d'approche est plutôt longue pour les filles quand même, 400 mètres à descendre (et à remonter), elles crapahutent très bien, de quoi bien profiter de la langue de glace qui ponctue notre paysage. Et puis ça y est : on marche sur la glace complètement tassée, qui apparait noire ou transparente sous les cailloux qui la recouvrent, puis sur la glace pas tout à fait faite, blanche et craquelée, avec quelques brèches d'un bleu turquoise. Et surprise, nous passons sous le glacier et découvrons un nouveau monde insoupçonnée, d'un bleu très intense. Magique. 
Le lendemain, il nous faut s'armer de patience pour voir apparaitre enfin le point de vue d'Eggishorn, car les nuages ont envahis le ciel. Mais c'est réellement magnifique.  
Et pour clore le chapitre glacier, nous découvrons celui qui donne naissance au Rhône, avec balade dans une grotte de glace. 
Les eaux des lacs et rivières, toutes issues de la multitude de glaciers alentours, sont de couleur laiteuse. 

 











mercredi 8 août 2018

Haute montagne

Ah oui là c'est autre chose quand même, ici on est en haute montagne. Donc c'est tout de suite des parois vertigineuses, des glaciers de partout (pas encore fondus ceux là). Il a fallu donc expliquer à Nelly la différence entre "balade" et "randonnée". Installés 3 jours dans la région des Diablerets,  nous avons commencé par un chemin bien raide. Elle a donc assez bien compris la notion de randonnée. Et on a investi dans de nouvelles chaussures pour elle car on s'est aperçu que ses pieds n'y tenaient plus et que ça pouvait expliquer son mauvais rendement. Le second jour, il a fallu penser aux chaussettes car, trop courtes, elles glissaient dans les nouvelles chaussures. Et puis après, il y a eu des ampoules. Pfff... Pas facile la rando pour Nelly! Heureusement, les bâtons de Papa, ça aide.
L'avantage ici c'est que l'on peut prendre toutes sortes de transport pour monter ou redescendre rapidement, et ainsi avec les télécabines, nous sommes déjà à 2000 mètres. La vue est incroyable sur le massif du mont blanc. Et un petit train à crémaillère pour descendre les quelques 700 mètres de dénivelé... 
Du camping, la vue est splendide. Nous sommes au bord d'un torrent, au bruit de l'eau. Tout est vert autour de nous, et on comprend vite pourquoi. Il pleut tous les soirs. Plus ou moins en fonction de si l'orage passe loin ou pas. Heureusement, le camping possède une pièce commune où il fait bien chaud et où on peut manger et jouer aux jeux de société.
Nous sillonnons donc la zone des Diablerets avec ses deux cols (la Croix et Pillon), ses lacs de montagne et ses cascades de fonte des glaciers, ses immenses chalets aux devantures en bois sculptés. Une vraie Suisse de cartes postales!