mardi 30 juin 2015

Anniversaire...

365 jours qu'on est parti et seulement 3 messages d'anniversaire. En aurait-on oublié un?
Eh bien non! Sylvie a bien eu son anniversaire sur une petite île de Malaisie, Pulau Kapas. Un petit bungalow vue sur mer comme petit plaisir. Mais par contre, pas trop de quoi improviser une petite fête... Heureusement, l'hôte des lieux nous sauve la mise. Quelques parts de cake à la banane, une grosse bougie difficile à tenir allumée à cause du vent.
Le gros cadeau sera cette semaine, puisque ses parents lui offre une petite nuit à l'Empire Hotel au Brunei, un palais qui a coûté plus d'un milliard de dollars à la construction... Happy Birthday!

Voyage avec enfants

Nous avons eu le plaisir de partager une partie de notre périple avec nos amis, Thomas et Hélène. Depuis leur migration à Hambourg, on n'avait pas eu beaucoup d'occasions de se voir. Ce fut donc sympa d'être ensemble pendant 10 jours. Ils ont semblé apprécier ce périple à l'autre bout du monde et ont pu expérimenter avec nous les aléas du voyage avec enfants : 
- le chat miaule à 3h du matin et réveille Lisa à peine rendormi. 
- les enfants petits transpirent beaucoup. On connait la température extérieure au nombre de gouttes de sueurs sur le front de Lisa ou Nelly. 
- Lisa s'endort dans les bras d'Hélène au moment où le chemin dans la jungle devient boueux et pentu et où l'usage des mains est plus qu'utile. 

Merci d'être venus nous voir si loin ! Finalement, la Malaisie semble assez adaptée aux enfants. Possibilité d'avoir du riz tout le temps, des chaises enfant dans les restaurants, des environnements assez propres, la possibilité d'avoir des petites iles abritées du vent pour prendre des bains de mer calme et chaude.





lundi 29 juin 2015

Ramadan en Malaisie

Si on a fait très attention aux saisons en établissant notre planning, on n'a, en revanche, pas trop étudié les événements religieux ou exceptionnels qu'il peut y avoir en chaque endroit. Cela peut être dommage de rater une fête nationale à quelques jours près... Mais, un événement comme le Ramadan, qui peut sembler contraignant pour le touriste lambda, peut finalement s'avérer très intéressant à vivre (ou observer) pour nous...
Donc, nous sommes en Malaisie, pays à majorité musulmane, en plein Ramadan. Cela veut dire que de 5:30 à 19:20, les pratiquants n'ont pas le droit de manger ou boire ou d'avoir de relations sexuelles.  Cela se traduit globalement par une fermeture d'une grande majorité des restaurants. Dans les lieux à touristes comme les petites iles, il y a toujours de quoi satisfaire les étrangers. Mais dans les villes plus pratiquantes, il faut s'en remettre "au chinois du coin" - expression adaptée de notre bien connu "arabe du coin" par Sylvie. Comme la communauté chinoise est quand même importante en Malaisie, on trouve facilement des restaurants chinois ouverts à toute heure. Malheureusement, on ne goutte pas trop à la cuisine locale, mais au moins, on a de quoi se mettre sous la dent.
Pour ce Ramadan, nous avons eu quelques belles expériences. La première étant lors d'un long voyage en bus. A 19:10, le bus s'arrête alors qu'on n'est plus trop loin du but. Tout le monde descend dans une sorte de cantine, se sert une assiette. On se dit qu'on va faire de même et, une fois assis, on se jette sur notre assiette. Tout juste le temps de s'apercevoir que tout le monde attend, en fait. 15 secondes plus tard, c'est bon. Le signal est donné : le jeûne est cassé et ils peuvent manger. On est un peu gêné, même si, ici rien de choquant au fait que les non musulmans suivent leur propre mode de vie.
Dans le Terengganu, état islamique de Malaisie, nous avons eu la chance d'être hébergé en couchsurfing par Ali. Il est Iraqien, immigré en Malaisie pendant la guerre en 2007. Ce fut une très belle rencontre. Nous avons partagé deux soirs de suite ce moment particulier qu'est la fin du jeûne, assis par terre, nous partageons quelques fruits et patisseries, avec thé et café. Et nous parlons de longues heures autour des sujets de l'immigration, la pratique de la religion, les différences culturelles. Il a une vision très intelligente des événements qui font notre actualité et des problèmes de migration. Dommage qu'on ne mette pas plus en avant dans les medias les gens porteurs de ce genre de discours. Une très belle rencontre!
On casse le jeûne ensemble:
 
Balade pour une vue sur la mosquée de cristal à Kuala Terengganu:
Marché de fin d'après-midi avant de casser le jeûne:

dimanche 28 juin 2015

Trouver un hébergement le jour J

Ah le voyage avec les enfants! On perd l'esprit routard. Débarquer quelque part sans savoir où l'on va dormir... Ça ne nous est pas arrivé souvent pendant ce voyage. Nous avons toujours réservé au moins la veille. Alors, frustrés de ce manque d'aventure, nous avons donc tenté l'expérience à Pulau Kapas. Il faut dire que nos tentatives de réservation par internet ont échouées, et pour cause, internet ne fonctionne plus sur l'île. 
Nous débarquons. Au sens propre, c'est à dire descendre de la barque sur la plage. Pendant que Benjamin et les filles construisent un château de sable, je pars en quête d'une chambre.  
Le premier hébergement a l'air sympa, bondés de voyageurs. Trop sympa peut être. "Ben oui, c'est le problème, les gens réservent 3 jours, et puis finalement ils restent un mois, et donc on ne peut pas dire si l'on a de la place ou non".  Bon. 
Je passe à la crique suivante. On me demande: "combien vous voulez payer ?". Ça montre que la négociation est possible. L'adresse est décrite comme "romantique" dans le guide. Mais c'est tellement mal entretenu que ça ne m'inspire pas. 
L'agence qui nous a vendu nos tickets de bateau nous a proposé une ristourne pour un hôtel. J'arrive péniblement à attirer l'attention de quelqu'un qui ne parle pas anglais, et à faire traduire ce que je veux par des malaisien-chinois. "Je souhaite voir une chambre". "Une chambre ? Mais... Vous voulez passer la nuit où vous êtes là pour la journée ?".... Elle part chercher quelqu'un sur un chantier derrière, qui lui-même doit appeler "le boss". Tout cela dans un hôtel vide. 
Je passe au suivant. On commence par voir la chambre avec air conditionné (glauque au possible), puis il me rassure : "sans air conditionné, c'est pareil, mais avec un ventilateur". Du glauque moins cher. Merci ! 
Le chateau de sable est fini. Les filles jouent aux petites voitures avec les chaussures. 
Et le voilà, parfait ! Un petit bungalow vue sur mer. Pas hyper propre mais pas chère, et le proprio est souriant et aux petits soins. Il nous amène un matelas pour les filles, deux moustiquaires-tente neuves, de la pastèque, un gâteau et une bougie pour mon anniversaire... 

Au final, une heure top chrono. On peut comprendre pourquoi c'est plus cool d'utiliser booking.com depuis un fauteuil bien confortable.



Valse des transports en Malaisie

Pour ce séjour en Malaisie, c'est le retour en mode "routard" avec son lot d'anecdotes dans les transports en commun.
Nous avons testé le bus pour passer la frontière en mode express. Le meilleur passage de frontière de tout notre voyage : 5min pour quitter, 5min pour entrer, et les bagages restent dans le bus. Benjamin n'a même pas eu le temps de craindre quoi que ce soit. 
Le bus lent : 8:30 de trajet pour rejoindre Mersing à Kuala Terengganu, avec la pause diner en prime. Mais des fauteuils hyper confort. Alix a même fait la sieste c'est rare. Les amortisseurs ont dû se perdre en route, car tout le monde décolle à la moindre irrégularité de la route, et se penche comme en formule 1 dans les virages. 
Le bateau boite de conserve. Pas le droit de monter sur le pont supérieur (pourtant vide !). Nous voilà contraints de rester dans la pseudo clim chaude, en subissant la houle.
L'avion low cost made in Malaysia : 100€ pour nous 4 en vol interne, bagages compris. Un record de vol à bas prix, avec Air Asia, élue meilleure compagnie low cost au monde.
Le taxi, officiel ou non, qui ne connait pas sa ville. Du coup, avec notre iphone, on sert de guide: "Turn left at the next street".

Le trajet en bus permet de récupérer des nuits courtes...

samedi 27 juin 2015

Aménagement local

Dans la jungle, on fait avec les moyens du bord pour aménager : quelques pneus remplis de béton pour faire un escalier, et du ciment, des longues tiges de bois et un marteau pour une route praticable en période de mousson. 



dimanche 21 juin 2015

Sous l'eau

Arrivée à l'hôtel, Hélène s'exclame : "Tiens ! Le club de plongée est carrément dans l'hôtel !". Comme quoi, Thomas (à qui on a sous traité l'organisation du voyage en Malaisie) a bien fait les choses. L'ile est encore très sauvage. Elle invite donc à découvrir le monde sous marin avec des fonds préservés, à quelques mètres de la plage seulement. Il y a peut-être une des plus fortes densités au monde de clubs de plongé par habitant...
Je fais deux plongées, une avec Hélène, l'autre avec Thomas. Petit moment de panique au fond de l'eau quand l'instructeur me fait enlever le tube d'arrivée d'air. C'est sûr qu'il vaut mieux s'entrainer à le remettre car le mauvais réflexe est de remonter à la surface.
Après ça, de belles sensations en nageant avec les poissons. Et il n'y a que dans l'eau que l'on peut se déplacer dans toutes les directions. Pour monter, on inspire, pour descendre, on souffle. Pour avancer, quelques coups de palmes. Droite, gauche, en enclinant le corps. Au programme, des poissons de toutes les couleurs, vus de dessus, dessous, en face, sur les côtés. Et une raie, deux tortues, trois requins. Incroyable de découvrir toute cette vie sous l'eau!




Quand à Benjamin, il a bien apprécié le snorkelling (nage avec masque et tuba). Faut dire! L'eau est tellement chaude; on peut y rester des heures.
Nous n'avons désespérément pas pu montrer à Alix les "Némos", car c'est encore difficile pour elle de  mettre la tête sous l'eau. Mais elle se débrouille de mieux en mieux dans l'eau, elle nage sans les brassards plusieurs dizaines de secondes. 



samedi 20 juin 2015

Pulau Tioman : encore un séjour avec la belle mer!

Quelle bonne idée d'avoir choisi l'ile de Tioman pour y passer une petite semaine! Cela tranche avec les iles Thais surpeuplées de touristes. Ici, l'ile reste encore assez sauvage. Une jungle recouvre l'essentiel du reliefs assez accidenté. De nombreuses bestioles y sont encore facilement visibles d'ailleurs, y compris singes et varans qu'on a pu observer se promener sur le site de notre hôtel. Quelques plages de sable fin, parsemés de résidus de coraux et encore peu bétonnées. La plupart des hôtels sont des bungalows en bois. Les fonds sous-marins encore assez beaux et accessibles. 
Bien sûr, la menace touristique de cet éco-système pèse, et comme dans bien des endroits en Asie, on trouve quelques déchets sur les plages. Mais dans l'ensemble, la note est bonne.
Le séjour pour nous est très agréable. Notre petit hôtel nous permet de profiter d'une vue sur mer, d'un espace ombragé pour jouer dans le sable, d'une plage protégée du vent, sans vague, avec peu de profondeur et avec une eau très chaude (dépassant les 30°C). En plus, on peu faire du masque-tuba depuis le bord et observer quelques magnifiques formations coralliennes. Enfin, la petite terrasse bien agréable avec quelques jeux et de très bonnes parts de banofee pie est trés appréciable. L'endroit est idéal pour les enfants, qui peuvent facilement profiter de la mer et de la plage. Et, nous sommes contents de profiter de Thomas et Hélène dans ce cadre idyllique. 
Pour vous faire rêver, quelques photos de cette ile, paradisiaque en bien des aspects...

vendredi 19 juin 2015

Respecter les codes

Une de nos ferventes lectrices a remarqué Sylvie parmi l'ensemble des femmes voilées. En effet, dans un pays musulman comme ici en Malaisie, on a le droit de visiter les mosquées, mais il faut porter une tenue correcte. Tout est prévu pour les touristes! Et nous nous plions volontiers aux règles d'usage, comme à la mosquée de Pulau Malacca.

jeudi 18 juin 2015

Faune malaisienne

Quelques nouveautés du côté de nos amies les bêtes!
Au détour d'une balade dans Malacca, on peut croiser des varans. Et c'est Alix qui a partagé sa découverte avec toute la famille, avec 3 spécimens dans la rivière. Le lendemain, on en retrouve un dans le caniveau qui se décide à traverser la rue. Euh!?!
Sur Tioman, une balade en jungle nous permet de voir de nombreux caméléons et de poser avec eux. Mais aussi, des singes, un écureuil noir, des lézards volants, un autre varan et un petit serpent vert en plein repas... On n'a jamais fini d'être surpris!



En Malaisie, de nouvelles princesses attendent les enfants

La culture malaisienne est très différente de celles vues auparavant. Mais il est toujours agréable pour Alix et Nelly de se faire photographier avec de jeunes mariés. Et, en général, ce plaisir est partagé par le jeune couple qui peut immortaliser cet événement avec une photo souvenir d'eux avec 2 belles petites frimousses occidentales. Ce sont donc des jeunes femmes voilées et de jeunes hommes en costume traditionnel qui ont pu prendre dans leurs bras nos filles.

Les yeux des enfants, à Malacca, se sont grands ouverts à la vue des vélos trishaw Hello Kitty et de la Reine des neiges. La Malaisie, c'est aussi le retour aux échoppes de babioles en provenance de Chine, qui ne sont pas chères et qui font envie aux enfants. Du coup, difficile pour Alix de contrôler ses envies : "Je veux ça. Ca aussi...". Et pour nous, difficile de ne pas craquer sur une nouvelle petite robe quand même. Ou autres bricoles.

Dans la plupart des guesthouses, il faut se déchausser à l'entrée. Il peut donc arriver de se tromper de chaussures au moment de repartir.

mardi 16 juin 2015

Je déteste les aéroports

Dans ce voyage, on aura pris 27 avions. Je sais. Ce n'est pas un exemple d'écologiste parfait, même si pour notre plus longue distance, 8h de vol entre Gold Coast et Singapour, on aura pris le tout nouveau Boeing 787 Dreamliner. Ces 27 avions signifient autant de passage par les aéroports. Et c'est là que ça se corse pour moi.
En effet, je suis plutôt du genre stressé : "que va t'il encore se passer?". Et il se passe pratiquement toujours quelque chose. Même si on n'a pas encore raté d'avion, on a eu quelques histoires désagréables. En voici la liste.

A l'enregistrement des bagages:

- prendre son billet sur internet n'est pas toujours simple et comparer les prix des différents sites de vente en ligne peut s'avérer être un casse-tête surtout, quand au final, le moins cher ne permet pas de payer à l'avance ses bagages enregistrés. Nous avons la mauvaise surprise sur le vol Sydney-Christchurch de devoir payer à l'aéroport nos 2 bagages pour la somme de 160 euros! Evidemment, aucun prix n'est clairement affiché nulle part et personne pour t'indiquer quelle est la règle.
- pour aller à Singapour, on nous a exigé un billet de départ de Singapour pour prouver qu'on n'a pas prévu d'y rester. Il faut quand même préciser qu'on peut quitter ce pays à pied et donc qu'il est difficile de prouver son départ de cette sorte! De plus, rien de tel n'est exigé à l'immigration lors de l'entrée dans le pays. Excès de zèle au check-in.
- Air New Zealand sous-traite quasiment toutes ses activités aux passagers. Ainsi, on doit imprimer soi même les bandes autocollantes des bagages. Par contre, je ne les colle pas, estimant que ce n'est pas mon boulot. Du coup, je les garde pour qu'au dépose bagage, quelqu'un me le fasse (évidemment sans le sourire). Et dans l'encombrement des bagages, j'en perds un. Evidemment, ils sont incapables de retrouver le numéro manquant sans devoir aller rechercher les 2 bagages déjà déposés. Incroyable! Tout est informatisé, scanné, mais impossible d'accéder à l'information! Longue attente pour que le personnel résolve le problème. C'est du beau pour la compagnie primée meilleure compagnie de l'année!
- A Phuket, au comptoir d'enregistrement Tiger Air, on m'explique qu'à Singapour, je devrai reprendre mes bagages, passer l'immigration et ré-enregistrer pour l'Australie car je n'ai pas payé l'option alors qu'il m'a paru que c'était inclus lors de l'enregistrement en ligne... Les compagnies low-cost sont si peu claires et les situations si inattendues qu'il est difficile de s'y retrouver pour nous. Et au final, tu es toujours pris en otage au dernier moment...

Les contrôles de sécurité:

- je passe sur les classiques où on ne prend pas en compte que tu as des enfants qui pleurent ou ne sont pas bien. Tu n'as aucun droit à ce moment précis de ta vie. Tu dois juste te taire et obtempérer. Les contrôles de sécurité sont toujours très pénibles. Ayant tout à fait le profil de terroristes avec 2 petites filles absolument mignonnes, nous n'avons pas été épargné.
- Pas le droit d'assoir son enfant sur une table sous pretexte qu'il va tomber. Obligé d'assoir l'enfant endormi par terre, on adore quand on voit la propreté de certains aéroports. 
- Oubli des ciseaux à bouts ronds d'Alix dans le sac de jouets. La règle est ce qu'elle est, mais Alix a découvert avec peine l'injustice de notre monde : "pourquoi la dame elle a pris mes ciseaux?". Elle nous en a reparlé plusieurs mois après. 
- Avec un seul vol international par semaine, à Santo (au Vanuatu), ils ne connaissent pas bien les règles et font du zèle. Du coup, on a voulu nous retirer une boite de conserve de thon totalement fermée et impossible à ouvrir, au prétexte qu'elle contient plus de 100ml. Après explication de ma part que j'ai le droit de voyager avec ceci, ils m'ont menacé de prendre mon passeport et ainsi m'empêcher de prendre l'avion. Quelle belle façon de faire quand on ne connaît pas bien les règles! J'ai dû céder...

A l'immigration:

- A Hong Kong, on n'a aucun sentiment de sympathie envers les familles avec enfants. Du coup, tu es absolument ignoré et orienté dans la longue file où tout le monde fait la queue. Heureusement qu'on a bien été traité dans plusieurs autres pays (Russie, Thaïlande entre autres).
- A Hong Kong encore, on a oublié de nous donner au préalable les fiches d'entrée. Du coup, on se retrouve devant le comptoir avec : "vous n'avez pas rempli les fiches?". Et comme on doit se taper 4 fiches avec toutes les infos passeport, vol et hébergement, on en prend pour 15 minutes.
- A Sydney, l'agent fait tomber ma fiche sous son comptoir sans s'en rendre compte. Il me la réclame et m'oblige à refaire tout mon chemin en sens inverse pour la retrouver. Au bout de 5 minutes, il la retrouve grâce à un collègue futé qui pense à regarder par terre!
- A Brisbane, nous voilà, enfants endormis dans les bras, sacs sur le dos et aux épaules, chargés comme des mules, et on extirpe péniblement de tout ça nos 4 passeports et fiches d'entrées. On se voit alors ordonner : "ranger chaque fiche dans chaque passeport !". L'employée n'a pas vraiment envie d'en faire trop. 

Et quelques anecdotes pour finir : Alix qui vomit dans le hall d'arrivée à Pnhom Penh, le contrôle de la température des enfants à Hong-Kong, la vérification systématique du passeport de Nelly en Australie. Disons que pour nous, on ne s'ennuie pas à l'aéroport.
En illustration, une photo du plus petit aéroport qu'on ait eu, sur l'ile de Mota Lava. Ici, pas de problème!

Ils nous ont retrouvé!

Thomas, Hélène et Lisa ont eu le courage de nous retrouver en Malaisie pour partager une petite partie de notre voyage. Nous passons 10 jours ensemble entre Malacca et l'ile de Tioman. Rythme tranquille. Nous profitons bien de la cuisine locale et attirons les sourires puisque 3 petites filles européennes, ce n'est pas courant!

lundi 15 juin 2015

Malacca : mélange de cultures

Notre premier aperçu de la Malaisie est à Malacca. Ca tombe plutôt bien car cette ville est un peu l'endroit où l'essentiel des événements historiques du pays s'est déroulé. En effet, située là où la distance entre l'ile de Sumatra (Indonésie) et la Malaisie est la plus faible, ce fut le point de passage obligé de tous les marins de la Terre. Du coup, des influences portugaises, néerlandaises, anglaises, arabes, chinoises et indiennes ont façonné la culture du pays. Cela donne un étrange résultat. Le coeur historique composé de quartiers assez homogènes est très joli. Seules les voitures gâchent un peu les balades à pied. Temples, églises, mosquées s'épanouissent bien à tous les coins de rue. 
Belles demeures Peranakan (descendants de chinois mariés à des malais), lampions rouges dans les rues, vestiges de forts néerlandais et d'églises portugaises, réplique d'un palais de sultan en bois. On trouve un peu de tout.
L'ensemble s'anime la nuit d'un marché de nuit à l'ambiance Taiwanaise, aux effluves de durian, dans lequel déambule des femmes voilées (islam oblige) et des individus de toutes origines (chinois et indiens mélangés). Dans les rues sillonnent les trishaws, d'étranges vélos à 3 roues, décorés avec soins avec des peluches de la reine des neiges ou d'Hello Kitty, la musique pop à fond.
Malacca, en pleine expansion, réserve, pour le futur, encore plus d'attraits pour les touristes. Ils sont en train de construire des iles sur la mer, à grands renforts de sable, afin d'édifier un super complexe touristique, fortement inspiré de Sentosa (à Singapour). Ca laisse à réfléchir...

vendredi 12 juin 2015

Cosmopolite, futuriste et propre

Singapour est une ville agréable à visiter. Globalement peu encombrée de voiture. La licence pour conduire étant démesurément chère et les artères bien pensées. Ce qui frappe ici, c'est la propreté. Des caméras partout entretiennent la dissuasion: "si tu fais quelque chose de répréhensible, tu finiras toujours par recevoir l'amende dans ta boîte aux lettres." De plus, les bâtiments sont bien entretenus et on a l'impression que tout vient d'être repeint, même dans les quartiers plus populaires, Chinatown ou Little India, qui tendent de plus en plus vers le musée à ciel ouvert que le lieu de vie.
Le choix a été de raser entièrement (certainement non sans douleur) certains quartiers, pour construire des immeubles modernes, de conserver quelques zones d'habitat typique et les rénover. L'aménagement de la ville-état est pensé dans sa globalité, avec des constructions de différents types d'habitat en tous points de la ville (grands immeubles de différents standings, résidences à 4 étages, grandes maisons individuelles, appartements aménagés dans les shophouses (habitation à l'étage d'un commerce). Et l'on a attiré ici des populations riches, des investisseurs, et centré les activités sur la finance, l'industrie et l'activité portuaire. 
L'afflux d'argent permet de construire et d'avoir des projets de construction ambitieux. Certains endroits paraissent carrément futuristes. Encore plus incroyable si l'on sait que des parties entières de la ville ont été construites sur des terres gagnées sur la mer. On a importé du sable pour créer des îles. Et une batterie d'architectes planchent sur l'avenir de la ville. Encore de nombreuses tours sont à construire. La ville est pensée dans sa globalité. Les espaces verts ne sont pas oubliés. Les plantes ont même un rôle particulier. Afin d'assainir l'air de la ville, elles recouvrent de nombreuses surfacds bétonnées. Du coup, les routes, ponts et immeubles forment des surfaces végétales plus agréables à regarder.
Ce petit aperçu de Singapour fut fort agréable et une découverte, car elle se distingue de nombreuses autres villes asiatiques.