lundi 31 août 2015

395 nuits de nomades...

Le nerf de la guerre dans un voyage avec enfants : où dort-on?

Notre stratégie, c'est de savoir au moins la veille où on dormirait le lendemain. Très rarement nous avons poussé le suspens jusqu'au dernier moment. Les enfants en bas âge ont relativement peu de patience pour cela. Et en plus, ils aiment bien avoir des repères. Il est donc important d'avoir un message clair sur notre "nouvelle maison du jour". On explique : "On dort chez Untel. Il y aura des grands/petits enfants, garçons/filles, animaux.", "On dort à l'hôtel. Il y aura une piscine.", etc.
Voici donc quelques statistiques sur nos hébergements. Déformation professionnelle oblige.


Tout d'abord, une particularité de notre voyage est que nous avons eu la volonté d'aller à la rencontre des habitants, ce qui nous a amené à privilégier le plus possible l'hébergement chez l'habitant. Ce fut l'occasion pour nous de découvrir plus de choses sur les pays traversés. On ne peut se passer de dormir dans des hébergements spécifiques aux voyageurs et touristes, à savoir les hôtels, guest houses, love hotels, bungalows, backpackers. Nous avons eu la volonté de camper (en van ou en tente) en Australie et Nouvelle-Calédonie. Enfin, les longues distances nous ont permis de tenter l'expérience en transports (13 nuits en train et 3 en bateau).






Une grande part de notre hébergement chez l'habitant s'est avérée être sans rapport commercial (gratuit). Mais cela ne veut pas dire que les expériences qu'on eu chez l'habitant via des agences comme au Vanuatu, en Mongolie ou en Thailande ne sont pas aussi enrichissantes et authentiques... On notera, pour compléter la part gratuite de notre hébergement, quelques nuits dans le bush australien, en compagnie des bêtes sauvages. C'est tout à fait légal du moment qu'on s'arrête dans une aire appropriée. La très bonne appli Wikicamps Australia permet de trouver les coins.
Au final, 42% de nos nuits auront été sans échange commercial, ce qui contribue grandement à ce que nous ayons réussi à finir à 10% en dessous du budget global du voyage.



Pour trouver un logement, internet facilite bien les choses. Et presque la totalité de nos réservations sont passées par ce moyen, que ce soit par échange d'e-mails, par réservation sur booking, agoda, airbnb, helpX ou par le site de couchsurfing (CS).
En ce qui concerne le couchsurfing, nous avons été accueillis 39 fois dans 14 pays (sur 17) pour un total de 122 nuits, soit 3 nuits de moyenne par hôte. Dans 2/3 des cas, nous avons été spontanément invités après avoir publié notre parcours sur le site. Pour le 1/3 restant, nous avons fait des requêtes personnalisées. A chaque fois, au moins un membre de la famille pouvait communiquer avec nous de manière assez aisée (anglais ou français). A 15 reprises, au moins un enfant petit (moins de 10 ans) était présent. 8 fois, il y avait des ados et 16 fois, il s'agissait de famille sans enfant.
Il faut ajouter au couchsurfing les personnes qui nous ont hébergés car nous avons été mis en contact par des connaissances : notre pote Arnaud à Sydney, Audrey, Robert et Chloé à Nelson (des amis d'amis) , le cousin Joël à Nouméa, la famille Mainguy à Port-Vila (via des amis des parents), Ian et Sue à Brisbane (qu'on a rencontré au Cambodge) et James, Lilly et Sophia à Singapour (un ancien de l'école retrouvé via Arnaud). A eux tous, ils représentent 34 nuits!
Pour trouver, c'est Sylvie qui a le plus bossé. Elle s'est occupée de la partie hôtellerie, quand Benjamin a plutôt échanger sur CS. Booking.com a été d'une grande aide mais au final cela ne représente que 12% des nuits, car c'était souvent pour 1 ou 2 nuits. Notons enfin qu'on a eu le travail simplifié par ceux qui sont venus nous rejoindre (parents de Syl en Corée, parents de Ben en Thailande et Thomas et LN en Malaisie). Là, on a tout simplement délégué le travail de recherche et de réservation. Et on remercie donc doublement : pour être venus et pour nous avoir fait gagner du temps. Voir même triplement pour nos parents qui ont poussé jusqu'à nous offrir ces nuits, ce qui explique la zone verte dans hôtel/gratuit.

Alors au final, nous aurons dormi en yourte, dans le train (en 2nde, 3ème et même assis en banquette) , dans un bateau, par terre (moquette, futon, natte, matelas), sur un lit normal (à 1, 2, 3 ou 4), sur un canapé, dans des lits d'enfants ou superposés, dans une cabane dans un arbre, un bungalow en feuilles de cocotier sur la plage... Ça fait beaucoup de souvenirs.

samedi 22 août 2015

On nous avait prévenu : il faut préparer le retour !

Alors nous avions préparé, mais il y a des ratés... 
Benjamin : "heu mais au fait elles sont où mes chaussures ? Parce que là pour aller au boulot j'ai le choix entre chaussures de rando ou claquettes..."
Et le double des clés de la voiture, on s'est demandé ce qu'on avait bien pu en faire... Jusqu'à ce que je les trouve dans une poche de mon coupe vent...

Nous avons quelques détails administratifs à régler. Banque, mutuelle, voiture, ... Rapide plongeon dans la lenteur administrative... "Attendez je vais vous passer le service compétent qui pourra vous prendre un rdv pour discuter de la meilleure solution pour vous ..." , " oui on vous a déjà gardé vos identifiants, oui ça ne sert à rien vous n'avez plus rien chez nous, ah non par contre vous ne pouvez plus être nouveau client", " ah ben oui ça marche pas parce que comme vous êtes passé  par internet mais que vous étiez déjà abonné ça ne pourra commencer qu'en février, et alors ce que vous auriez dû faire..." Pas question d'y passer du temps ! Le voyage avec enfants nous a formé. Soit on règle le problème de suite, soit on le règle jamais. 

Et nos affaires ? Elles l'ont échappés belle. Une partie était dans un placard fermé à clé dans l'appart, une autre chez les parents de Benjamin, une autre chez mes parents, et une dernière partie dans le garage de Pierre, un collègue. Nous sommes rentrés dimanche soir à Toulouse. Nous avons vidé le garage mardi, mercredi ET jeudi. Jeudi soir, le garage était inondé, dégat des eaux !! Oups ! 
Voilà maintenant nous pouvons ouvrir nos cartons (bien secs), et c'est une redécouverte. 


lundi 17 août 2015

Alors la France c'est comment ?

Nous redécouvrons la France avec des yeux neufs, comme nous avions découvert les autres pays, avec une curiosité aiguisée et un regard intrigué. Paris ? C'est propre, policé, calme, ordonné. Et très cosmopolite. Chinois parlant français, ou chinois parlant chinois, coréen, indiens, ... Cette année d'absence nous a éloigné des "actualités", mais nous sommes restés un minimum connectés et avons eu l'essentiel, impression qu'une communauté internationale partage une partie des évènements. Notre passage en Nouvelle Calédonie avait ressemblé à un petit retour en France. 
Je vois certains endroits en me demandant comment ils seraient perçus par des étrangers, comment se débrouiller dans une station de métro sans guichet avec une machine en panne, des écarts de températures de 10°C, tout fermé le dimanche, Paris encore très vivante à 2h du matin, des châteaux partout dans la campagne, des camions sur les routes, des boulangeries à tous les coins de rue...
Et nous voilà comme dans un restaurant gastronomique à tous les repas ! Assiette de charcuteries, grillades, crêpes, pintade rôtie, salades de crudités, magrets, côte à l'os, quiches et tartes salées, et l'immanquable dessert ! On se régale. C'est pas mal la cuisine française ! 









mercredi 5 août 2015

Déjà le retour!

Ca y est! Nous avons rejoint le sol français sans encombre. Le 31 juillet en soirée, notre vol Oman Air se pose à Roissy Charles de Gaulle. Nous retrouvons les grands parents et aussi les membres de la famille et amis localisés sur Paris.
On reprend goût à la cuisine française (charcuterie, fromage, baguette, viande rouge, vin, ...). Les appareils digestifs s'adaptent tant bien que mal. Et nos appareils respiratoires sont sensibles aux microbes locaux...
Tout va rentrer vite dans l'ordre. Nous profitons des derniers moments de temps libre avec nos proches avant de revenir à une vie qui va ressembler pour beaucoup au passé. Le boulot reprend la 17 août et l'école le 1er septembre.
Il nous reste à vous communiquer tout plein de bilans du voyage, à alimenter les pages descriptives. Restez donc connectés!!!

dimanche 2 août 2015

Typiquement sri-lankais

- La cuisine : peu variée. Le plat national est le Rice and curry : une base de riz accompagnée de plusieurs mets dans des curry différents. On mange avec les doigts et on malaxe bien le riz avec le curry pour former des sortes de boules.
- On peut avoir l'impression que le Sri Lanka, ça ressemble à l'Inde, mais c'est beaucoup moins peuplé. Ca se ressent sur les routes. Les tuk tuks sont de couleur unie avec, par ordre de fréquence décroissante, les rouges, les verts, les bleus, les noirs et enfin de rares beiges ou autres couleurs. Les camions et bus sont parfois de la marque Tata (indienne), mais la plupart du temps de la marque Lanka Ashok Leyland.
- l'école : les enfants sont tous en uniformes. Les garçons les plus âgés sont très souvent vêtus tout de blanc. Les plus jeunes en bermuda bleu marine et chemise blanche. Pour les filles, les couettes ou les tresses sont obligatoires et curieusement la cravate est très fréquente.
- Les éléphants sauvages se promènent dans le pays. Bien que nous n'en ayons pas vu, nous avons pu noter des traces récentes de leur passage pendant certaines balades.
- La bière locale est vendue en bouteille de 600ml ou alors en cannette de 300ml, mais alors à 8,8% d'alcool.
- En ce qui concerne le tourisme, on ne trouve pas de grands groupes en bus, mais plutôt des petites formations de moins de 10 personnes. Beaucoup sillonnent le pays avec un chauffeur et plein en mode routard dans les transports locaux. Les sri-lankais sont assez peu oppressants lorsqu'ils proposent un tuk-tuk et d'une grande aide pour t'aider à prendre le bon bus.
- ils touchent beaucoup les enfants, en pinçant le visage. Cela a été très désagréable pour les enfants. Ce qui en fait un des pires pays traversés avec la Chine et la Thaïlande.
- le sarong, grand morceau de tissu noué à la taille, utilisé par les hommes. Vêtement très confortable utilisé dans les moments d'intimité. On peut apercevoir ce vêtement dans les maisons, mais aussi lors des bains pris dans les cours d'eau. Il n'est pas rare de voir des sri-lankais se laver en fin de journée dans les rivières, canaux et lacs.