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vendredi 10 juillet 2015

Typiquement malais

Un petit résumé des choses qui nous ont marquées :
- des palmiers à huile partout! L'huile de palme vue depuis la Malaisie, c'est un bon exemple d'intox commerciale. Mais c'est mauvais pour la santé, non ? Ben en fait non. C'est plein de vitamine A. C'est pour ça qu'il y en a dans le lait pour bébe. Mais le cholesterol, les acides gras saturés ? Oui mais là ils sont saturés naturellement, et pas artificiellement, donc c'est pas du mauvais cholesterol. Et puis c'est une très bonne huile de friture. Juste 10 fois moins couteuse que le colza ou le tournesol. Et ça remplace bien le beurre puisque ça fige à température ambiante. Et c'est moins fragile. Bref tout ça n'est pas bon pour l'économie française (et américaine qui produit le soja). Mais quand même, c'est une catastrophe écologique, non ? Et bien quand on voit les paysages de Malaisie, la déforestation, ça fait bien rire. Il y a de la forêt partout ! Alors oui, c'est bien de penser aux Orangs-Outangs, car oui les plantations de palmiers à huile méritent d'être encadrées, et les réserves naturelles préservées, mais de là à boycotter ? Bref, pour nous c'est pratique ! Du beurre que l'on n'a pas besoin de mettre au frais. Mais bien sûr en tant que français on trouve quand même ça moins bon. 
- les fruits au vinaigre. On trouve ici des fruits séchés et des fruits "préservés". Je suis curieuse, je vais essayer, avec quoi ça peut bien être préservé ? Euh, du vinaigre ! Beurk.. Dans le même genre petit snack trop bizarre pour nous il y a aussi le poulpe séché et sucré. Nelly adore. Nous on trouve quand même que ça sent trop le poisson. 
- les fruits pressés. On produit beaucoup de pommes en France, mais on n'avait jamais gouté de jus de pomme frais dans la rue. Heureusement que la Malaisie fait ça pour nous ! C'est excellent. Les jus frais se déclinent en ananas, fruit du dragon, prune de cythère, carambole, orange, kiwi, pastèque, banane, mangue, bref un peu toutes les couleurs ! 
- les interdits dans le métro. Attention, pas le droit de s'embrasser, de manger ou de boire dans le métro. Mais j'ai soif !! Oui mais bon, nous sommes entourés de gens qui font le ramadan et n'ont pas bu depuis ce matin 5h, tu peux bien tenir une petite demi-heure dans un métro climatisé.
- on se déchausse ! Comme dans beaucoup d'endroits en Asie. C'est juste qu'à l'office de tourisme, ça fait bizarre. 
- Air Asia : le meilleur low cost au monde! Des prix vraiment intéressants pour voyager dans toute l'Asie du Sud-Est et jusqu'en Australie ou au Japon. Alors oui, quand ça secoue un peu, Benjamin me rassure: "Ne t'en fais pas, c'est une compagnie malaisienne!".
- un pays musulman en Asie, c'est vraiment différent de l'image qu'on peut avoir de l'Islam. Et ça fait du bien. Certes on le savait déjà pour avoir déjà voyagé en Indonésie, pays possédant le plus de musulmans au monde. 


Kuala Lumpur et ses tours jumelles

Dans la fin des années 90, Kuala Lumpur s'est fait connaître car elle accueillait le plus haut building du globe. Cette image iconique qu'on a tous de ces deux tours jumelles au profil si particulier et reliées par un pont. Alors, oui, c'est sympa d'aller les voir, d'autant que les environs sont parfaits pour les enfants (playground et jeux d'eau). Au delà de cela, il est difficile de se promener dans cette ville. Trafic, pollution, chaleur et manque d'espaces aménagés pour piétons. Néanmoins, un magnifique musée d'art islamique à travers le monde vaut vraiment le détour. Des explications claires et concises, des pièces (bijoux, livres, armureries, vaisselles, maquettes) d'une toute beauté. A voir absolument!
Pour nous, c'était la rencontre d'un malaisien de notre âge, Nizar, avec qui on a passé 3 jours. Jeux de cartes et partage de connaissances. En plus, on a pu admirer son endurance. Se balader toute la journée en pleine chaleur pendant le Ramadan. C'est admirable de sa part!




lundi 6 juillet 2015

Durian durian

On ne pouvait pas passer à côté de ce fruit mythique. En effet, en Asie du Sud-Est, c'est un mets très apprécié et nombreuses sont les personnes qui vous diront que c'est leur préféré. Ici, en Malaisie, on est en pleine saison et il s'en vend partout dans les marchés du soir avant de casser le jeûne du Ramadan. Il est assez facile de savoir quand quelqu'un qu'on croise dans la rue a acheté du durian, car ce fruit pue vraiment beaucoup. L'odeur a tendance à ressembler à une odeur de bête morte en décomposition... On remarquera que ce fruit est parfois interdit dans certains hôtels ou lieux publiques (vu en Thailande!).
Amateurs de découvertes culinaires, et en tant que bons français ne s'arrêtant pas devant un fromage à cause de son odeur, on a essayé, avec Thomas et Hélène. Et le verdict est sans appel. C'est infect! Voire difficile de terminer sa bouchée...

samedi 4 juillet 2015

Syndrome du musée vide

Le concept de musée, en Malaisie et au Brunei, nous est apparu assez différent de chez nous. Le principe : un bâtiment immense, démesuré, tape à l'oeil, bref quand on arrive devant, on fait "waou" ! 
(Et on pense "on a bien fait de venir!"). Heureusement, car la particularité locale est aussi que le musée est à perpèt, accessible uniquement grâce à un ami, un couchsurfeur hyper sympa, ou un taxi hors de prix. 
À l'entrée, le personnel nous demande de mettre nos sacs dans un casier, et c'est là que nous en général nous retrouvons démunis. "Euh, il faut qu'on fasse boire les enfants tout de suite, et le goûter, quelle heure est il ? Et le guide, on prend le guide ? Ah et donc on n'a pas droit aux photos ?". Bon ça y est, nous sommes là, il y a 3 étages, et 5 portes devant nous, on va où ? En général je demande : "Do you have a map ?" "Eumapp?" "Yes, to know where to go in the museum". Là elle me montre une porte que je n'avais pas encore vu : "this way". Ok, merci. Nous ne savons donc pas trop de quoi parle le musée, ni ce qu'il y a à voir. "On fait quoi maman ?" "Euh, on va voir des robes de princesses" (un grand classique ici, les costumes traditionnels). Les noms des musées n'aident pas trop. Le musée maritime traite de la relation Brunei - Chine, et le musée des technologies de la vie traditionnelle. Il est bien dommage que le personnel n'aiguille pas plus les étrangers ! 
Sinon, le guide, nous aurions dû le laisser au casier, car il nous a une fois aiguillé sur une mauvaise piste. Du coup, le personnel nous a ainsi envoyé à un endroit où tout est désormais fermé au public (merci !), et nous nous sommes bien amusés à courir d'un bout à l'autre du domaine du musée. 
Car oui, en théorie, les horaires d'ouverture nous permettraient de prendre le temps. Mais nous tombons souvent sur le vendredi, jour de prière où tout est fermé de 12h à 15h. Sinon, quand on se pointe à 14h20 alors que le musée ferme à 15h, et comme le personnel a passé la journée à surveiller une salle vide, ils sont pressés de partir et nous préviennent : "on ferme à 14h30!". Ah oui? En pratique, ils attendent quand même qu'on soit sorti, avec une annonce micro dont nous sommes les seuls destinataires. 


jeudi 2 juillet 2015

Le plein d'essence

Est-ce pour nous rappeler que notre bilan carbone est catastrophique cette année? Ou simplement un coup du sort? On a cumulé ces derniers temps les passages à la station service. Tout d'abord en bus, après un trajet de 4h, on refait le plein du bus à 500m de la destination finale! C'est toujours un plaisir d'attendre 1/4 d'heure de plus...
Aujourd'hui, c'était en taxi-boat. C'est assez marrant de voir la station essence sur pilotis, de laquelle on jette le pistolet ou on fait passer un petit sot tenu par une corde pour mettre les sous...

Au Vanuatu, on a même eu le co-pilote qui fait lui-même le plein en pompant manuellement depuis un baril d'essence!


Enfin, en taxi. Ici au Brunei, petit sultanat qui tire sa richesse des gisements sous-marins de pétrole, cela nous permet surtout de nous rendre compte qu'ici, cela ne crève pas la bourse des locaux. A 53 cents de Dollar Brunei le litre (soit 35 centimes d'euros) et même 24 centimes d'euros pour la moins chère, cela laisse songeur...

mardi 30 juin 2015

Anniversaire...

365 jours qu'on est parti et seulement 3 messages d'anniversaire. En aurait-on oublié un?
Eh bien non! Sylvie a bien eu son anniversaire sur une petite île de Malaisie, Pulau Kapas. Un petit bungalow vue sur mer comme petit plaisir. Mais par contre, pas trop de quoi improviser une petite fête... Heureusement, l'hôte des lieux nous sauve la mise. Quelques parts de cake à la banane, une grosse bougie difficile à tenir allumée à cause du vent.
Le gros cadeau sera cette semaine, puisque ses parents lui offre une petite nuit à l'Empire Hotel au Brunei, un palais qui a coûté plus d'un milliard de dollars à la construction... Happy Birthday!

Voyage avec enfants

Nous avons eu le plaisir de partager une partie de notre périple avec nos amis, Thomas et Hélène. Depuis leur migration à Hambourg, on n'avait pas eu beaucoup d'occasions de se voir. Ce fut donc sympa d'être ensemble pendant 10 jours. Ils ont semblé apprécier ce périple à l'autre bout du monde et ont pu expérimenter avec nous les aléas du voyage avec enfants : 
- le chat miaule à 3h du matin et réveille Lisa à peine rendormi. 
- les enfants petits transpirent beaucoup. On connait la température extérieure au nombre de gouttes de sueurs sur le front de Lisa ou Nelly. 
- Lisa s'endort dans les bras d'Hélène au moment où le chemin dans la jungle devient boueux et pentu et où l'usage des mains est plus qu'utile. 

Merci d'être venus nous voir si loin ! Finalement, la Malaisie semble assez adaptée aux enfants. Possibilité d'avoir du riz tout le temps, des chaises enfant dans les restaurants, des environnements assez propres, la possibilité d'avoir des petites iles abritées du vent pour prendre des bains de mer calme et chaude.





lundi 29 juin 2015

Ramadan en Malaisie

Si on a fait très attention aux saisons en établissant notre planning, on n'a, en revanche, pas trop étudié les événements religieux ou exceptionnels qu'il peut y avoir en chaque endroit. Cela peut être dommage de rater une fête nationale à quelques jours près... Mais, un événement comme le Ramadan, qui peut sembler contraignant pour le touriste lambda, peut finalement s'avérer très intéressant à vivre (ou observer) pour nous...
Donc, nous sommes en Malaisie, pays à majorité musulmane, en plein Ramadan. Cela veut dire que de 5:30 à 19:20, les pratiquants n'ont pas le droit de manger ou boire ou d'avoir de relations sexuelles.  Cela se traduit globalement par une fermeture d'une grande majorité des restaurants. Dans les lieux à touristes comme les petites iles, il y a toujours de quoi satisfaire les étrangers. Mais dans les villes plus pratiquantes, il faut s'en remettre "au chinois du coin" - expression adaptée de notre bien connu "arabe du coin" par Sylvie. Comme la communauté chinoise est quand même importante en Malaisie, on trouve facilement des restaurants chinois ouverts à toute heure. Malheureusement, on ne goutte pas trop à la cuisine locale, mais au moins, on a de quoi se mettre sous la dent.
Pour ce Ramadan, nous avons eu quelques belles expériences. La première étant lors d'un long voyage en bus. A 19:10, le bus s'arrête alors qu'on n'est plus trop loin du but. Tout le monde descend dans une sorte de cantine, se sert une assiette. On se dit qu'on va faire de même et, une fois assis, on se jette sur notre assiette. Tout juste le temps de s'apercevoir que tout le monde attend, en fait. 15 secondes plus tard, c'est bon. Le signal est donné : le jeûne est cassé et ils peuvent manger. On est un peu gêné, même si, ici rien de choquant au fait que les non musulmans suivent leur propre mode de vie.
Dans le Terengganu, état islamique de Malaisie, nous avons eu la chance d'être hébergé en couchsurfing par Ali. Il est Iraqien, immigré en Malaisie pendant la guerre en 2007. Ce fut une très belle rencontre. Nous avons partagé deux soirs de suite ce moment particulier qu'est la fin du jeûne, assis par terre, nous partageons quelques fruits et patisseries, avec thé et café. Et nous parlons de longues heures autour des sujets de l'immigration, la pratique de la religion, les différences culturelles. Il a une vision très intelligente des événements qui font notre actualité et des problèmes de migration. Dommage qu'on ne mette pas plus en avant dans les medias les gens porteurs de ce genre de discours. Une très belle rencontre!
On casse le jeûne ensemble:
 
Balade pour une vue sur la mosquée de cristal à Kuala Terengganu:
Marché de fin d'après-midi avant de casser le jeûne:

dimanche 28 juin 2015

Trouver un hébergement le jour J

Ah le voyage avec les enfants! On perd l'esprit routard. Débarquer quelque part sans savoir où l'on va dormir... Ça ne nous est pas arrivé souvent pendant ce voyage. Nous avons toujours réservé au moins la veille. Alors, frustrés de ce manque d'aventure, nous avons donc tenté l'expérience à Pulau Kapas. Il faut dire que nos tentatives de réservation par internet ont échouées, et pour cause, internet ne fonctionne plus sur l'île. 
Nous débarquons. Au sens propre, c'est à dire descendre de la barque sur la plage. Pendant que Benjamin et les filles construisent un château de sable, je pars en quête d'une chambre.  
Le premier hébergement a l'air sympa, bondés de voyageurs. Trop sympa peut être. "Ben oui, c'est le problème, les gens réservent 3 jours, et puis finalement ils restent un mois, et donc on ne peut pas dire si l'on a de la place ou non".  Bon. 
Je passe à la crique suivante. On me demande: "combien vous voulez payer ?". Ça montre que la négociation est possible. L'adresse est décrite comme "romantique" dans le guide. Mais c'est tellement mal entretenu que ça ne m'inspire pas. 
L'agence qui nous a vendu nos tickets de bateau nous a proposé une ristourne pour un hôtel. J'arrive péniblement à attirer l'attention de quelqu'un qui ne parle pas anglais, et à faire traduire ce que je veux par des malaisien-chinois. "Je souhaite voir une chambre". "Une chambre ? Mais... Vous voulez passer la nuit où vous êtes là pour la journée ?".... Elle part chercher quelqu'un sur un chantier derrière, qui lui-même doit appeler "le boss". Tout cela dans un hôtel vide. 
Je passe au suivant. On commence par voir la chambre avec air conditionné (glauque au possible), puis il me rassure : "sans air conditionné, c'est pareil, mais avec un ventilateur". Du glauque moins cher. Merci ! 
Le chateau de sable est fini. Les filles jouent aux petites voitures avec les chaussures. 
Et le voilà, parfait ! Un petit bungalow vue sur mer. Pas hyper propre mais pas chère, et le proprio est souriant et aux petits soins. Il nous amène un matelas pour les filles, deux moustiquaires-tente neuves, de la pastèque, un gâteau et une bougie pour mon anniversaire... 

Au final, une heure top chrono. On peut comprendre pourquoi c'est plus cool d'utiliser booking.com depuis un fauteuil bien confortable.



Valse des transports en Malaisie

Pour ce séjour en Malaisie, c'est le retour en mode "routard" avec son lot d'anecdotes dans les transports en commun.
Nous avons testé le bus pour passer la frontière en mode express. Le meilleur passage de frontière de tout notre voyage : 5min pour quitter, 5min pour entrer, et les bagages restent dans le bus. Benjamin n'a même pas eu le temps de craindre quoi que ce soit. 
Le bus lent : 8:30 de trajet pour rejoindre Mersing à Kuala Terengganu, avec la pause diner en prime. Mais des fauteuils hyper confort. Alix a même fait la sieste c'est rare. Les amortisseurs ont dû se perdre en route, car tout le monde décolle à la moindre irrégularité de la route, et se penche comme en formule 1 dans les virages. 
Le bateau boite de conserve. Pas le droit de monter sur le pont supérieur (pourtant vide !). Nous voilà contraints de rester dans la pseudo clim chaude, en subissant la houle.
L'avion low cost made in Malaysia : 100€ pour nous 4 en vol interne, bagages compris. Un record de vol à bas prix, avec Air Asia, élue meilleure compagnie low cost au monde.
Le taxi, officiel ou non, qui ne connait pas sa ville. Du coup, avec notre iphone, on sert de guide: "Turn left at the next street".

Le trajet en bus permet de récupérer des nuits courtes...

samedi 27 juin 2015

Aménagement local

Dans la jungle, on fait avec les moyens du bord pour aménager : quelques pneus remplis de béton pour faire un escalier, et du ciment, des longues tiges de bois et un marteau pour une route praticable en période de mousson. 



dimanche 21 juin 2015

Sous l'eau

Arrivée à l'hôtel, Hélène s'exclame : "Tiens ! Le club de plongée est carrément dans l'hôtel !". Comme quoi, Thomas (à qui on a sous traité l'organisation du voyage en Malaisie) a bien fait les choses. L'ile est encore très sauvage. Elle invite donc à découvrir le monde sous marin avec des fonds préservés, à quelques mètres de la plage seulement. Il y a peut-être une des plus fortes densités au monde de clubs de plongé par habitant...
Je fais deux plongées, une avec Hélène, l'autre avec Thomas. Petit moment de panique au fond de l'eau quand l'instructeur me fait enlever le tube d'arrivée d'air. C'est sûr qu'il vaut mieux s'entrainer à le remettre car le mauvais réflexe est de remonter à la surface.
Après ça, de belles sensations en nageant avec les poissons. Et il n'y a que dans l'eau que l'on peut se déplacer dans toutes les directions. Pour monter, on inspire, pour descendre, on souffle. Pour avancer, quelques coups de palmes. Droite, gauche, en enclinant le corps. Au programme, des poissons de toutes les couleurs, vus de dessus, dessous, en face, sur les côtés. Et une raie, deux tortues, trois requins. Incroyable de découvrir toute cette vie sous l'eau!




Quand à Benjamin, il a bien apprécié le snorkelling (nage avec masque et tuba). Faut dire! L'eau est tellement chaude; on peut y rester des heures.
Nous n'avons désespérément pas pu montrer à Alix les "Némos", car c'est encore difficile pour elle de  mettre la tête sous l'eau. Mais elle se débrouille de mieux en mieux dans l'eau, elle nage sans les brassards plusieurs dizaines de secondes. 



samedi 20 juin 2015

Pulau Tioman : encore un séjour avec la belle mer!

Quelle bonne idée d'avoir choisi l'ile de Tioman pour y passer une petite semaine! Cela tranche avec les iles Thais surpeuplées de touristes. Ici, l'ile reste encore assez sauvage. Une jungle recouvre l'essentiel du reliefs assez accidenté. De nombreuses bestioles y sont encore facilement visibles d'ailleurs, y compris singes et varans qu'on a pu observer se promener sur le site de notre hôtel. Quelques plages de sable fin, parsemés de résidus de coraux et encore peu bétonnées. La plupart des hôtels sont des bungalows en bois. Les fonds sous-marins encore assez beaux et accessibles. 
Bien sûr, la menace touristique de cet éco-système pèse, et comme dans bien des endroits en Asie, on trouve quelques déchets sur les plages. Mais dans l'ensemble, la note est bonne.
Le séjour pour nous est très agréable. Notre petit hôtel nous permet de profiter d'une vue sur mer, d'un espace ombragé pour jouer dans le sable, d'une plage protégée du vent, sans vague, avec peu de profondeur et avec une eau très chaude (dépassant les 30°C). En plus, on peu faire du masque-tuba depuis le bord et observer quelques magnifiques formations coralliennes. Enfin, la petite terrasse bien agréable avec quelques jeux et de très bonnes parts de banofee pie est trés appréciable. L'endroit est idéal pour les enfants, qui peuvent facilement profiter de la mer et de la plage. Et, nous sommes contents de profiter de Thomas et Hélène dans ce cadre idyllique. 
Pour vous faire rêver, quelques photos de cette ile, paradisiaque en bien des aspects...

vendredi 19 juin 2015

Respecter les codes

Une de nos ferventes lectrices a remarqué Sylvie parmi l'ensemble des femmes voilées. En effet, dans un pays musulman comme ici en Malaisie, on a le droit de visiter les mosquées, mais il faut porter une tenue correcte. Tout est prévu pour les touristes! Et nous nous plions volontiers aux règles d'usage, comme à la mosquée de Pulau Malacca.

jeudi 18 juin 2015

Faune malaisienne

Quelques nouveautés du côté de nos amies les bêtes!
Au détour d'une balade dans Malacca, on peut croiser des varans. Et c'est Alix qui a partagé sa découverte avec toute la famille, avec 3 spécimens dans la rivière. Le lendemain, on en retrouve un dans le caniveau qui se décide à traverser la rue. Euh!?!
Sur Tioman, une balade en jungle nous permet de voir de nombreux caméléons et de poser avec eux. Mais aussi, des singes, un écureuil noir, des lézards volants, un autre varan et un petit serpent vert en plein repas... On n'a jamais fini d'être surpris!



En Malaisie, de nouvelles princesses attendent les enfants

La culture malaisienne est très différente de celles vues auparavant. Mais il est toujours agréable pour Alix et Nelly de se faire photographier avec de jeunes mariés. Et, en général, ce plaisir est partagé par le jeune couple qui peut immortaliser cet événement avec une photo souvenir d'eux avec 2 belles petites frimousses occidentales. Ce sont donc des jeunes femmes voilées et de jeunes hommes en costume traditionnel qui ont pu prendre dans leurs bras nos filles.

Les yeux des enfants, à Malacca, se sont grands ouverts à la vue des vélos trishaw Hello Kitty et de la Reine des neiges. La Malaisie, c'est aussi le retour aux échoppes de babioles en provenance de Chine, qui ne sont pas chères et qui font envie aux enfants. Du coup, difficile pour Alix de contrôler ses envies : "Je veux ça. Ca aussi...". Et pour nous, difficile de ne pas craquer sur une nouvelle petite robe quand même. Ou autres bricoles.

Dans la plupart des guesthouses, il faut se déchausser à l'entrée. Il peut donc arriver de se tromper de chaussures au moment de repartir.

mardi 16 juin 2015

Ils nous ont retrouvé!

Thomas, Hélène et Lisa ont eu le courage de nous retrouver en Malaisie pour partager une petite partie de notre voyage. Nous passons 10 jours ensemble entre Malacca et l'ile de Tioman. Rythme tranquille. Nous profitons bien de la cuisine locale et attirons les sourires puisque 3 petites filles européennes, ce n'est pas courant!

lundi 15 juin 2015

Malacca : mélange de cultures

Notre premier aperçu de la Malaisie est à Malacca. Ca tombe plutôt bien car cette ville est un peu l'endroit où l'essentiel des événements historiques du pays s'est déroulé. En effet, située là où la distance entre l'ile de Sumatra (Indonésie) et la Malaisie est la plus faible, ce fut le point de passage obligé de tous les marins de la Terre. Du coup, des influences portugaises, néerlandaises, anglaises, arabes, chinoises et indiennes ont façonné la culture du pays. Cela donne un étrange résultat. Le coeur historique composé de quartiers assez homogènes est très joli. Seules les voitures gâchent un peu les balades à pied. Temples, églises, mosquées s'épanouissent bien à tous les coins de rue. 
Belles demeures Peranakan (descendants de chinois mariés à des malais), lampions rouges dans les rues, vestiges de forts néerlandais et d'églises portugaises, réplique d'un palais de sultan en bois. On trouve un peu de tout.
L'ensemble s'anime la nuit d'un marché de nuit à l'ambiance Taiwanaise, aux effluves de durian, dans lequel déambule des femmes voilées (islam oblige) et des individus de toutes origines (chinois et indiens mélangés). Dans les rues sillonnent les trishaws, d'étranges vélos à 3 roues, décorés avec soins avec des peluches de la reine des neiges ou d'Hello Kitty, la musique pop à fond.
Malacca, en pleine expansion, réserve, pour le futur, encore plus d'attraits pour les touristes. Ils sont en train de construire des iles sur la mer, à grands renforts de sable, afin d'édifier un super complexe touristique, fortement inspiré de Sentosa (à Singapour). Ca laisse à réfléchir...