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samedi 30 août 2014

Ulan Bator

Drôle de ville... Complètement laide d'ailleurs... Mais un certain nombre de points d'intérêts non négligeables. Parmi les musées, celui de l'histoire de la Mongolie nous présente un bon résumé. Un autre montrant des squelettes de dinosaures retrouvés dans le désert de Gobi s'avère assez impressionnant. Quelques temples bouddhistes nous préparent à la Chine. Et nous assistons à un excellent spectacle de musique et danse traditionnelle mongoles. Les filles et nous avons été fasciné par la beauté des costumes et l'harmonie des chorégraphie. 
Cette ville est en plein boom de construction de buildings. Les promenades dans les rues ne sont pas vraiment agréables puisque les chauffeurs mongoles sont prêts à écraser des petits enfants en toutes circonstances... Drôle de ville...





vendredi 22 août 2014

Alors c'est comment la Mongolie ?

La Mongolie : comme dit Alix "arrêtez de parler papa maman, c'est calme !"
Ou comme nous a dit Stéphane pour caractériser les paysages "c'est beau mais longtemps !"
Bref tout le monde a vraiment bien apprécié cette pause nature. 

Nous découvrons un pays en mutation, avec de multiples modes de vie. Pour les nomades, une vie simple, très tributaire de la nature, sans eau courante. Avec quelques apports de la modernité : lumiere électrique, télé, téléphone portable. Pour les citadins d'Oulan Bator, une vie moderne, magasins, voyages (en 
Chine), restaurants, sorties, internet, même s'il faut s'accommoder des coupures d'eau ou d'électricité, de la pollution l'hiver, des immeubles mal entretenus. Entre les deux, la vie dans les villages ou dans la banlieue d'Oulan Bator, avec peu de produits, pas toujours d'accès à l'eau ou l'électricité. Une vie en yourte ou en petite maison, derrière des palissades, mais sans grand confort. Des heures pour rejoindre la capitale sur ses pistes ou des routes défoncées.
Le gouvernement fait beaucoup de projets pour développer les attraits touristiques. Des projets de bouddha géant, de musée des dinosaures, tout renommer en "Gengis Khan", pour faire connaître le grand conquérant venu jusqu'en Hongrie. D'ailleurs jusque là je n'avais entendu parler de cette empire que par le biais de phrases du type "détruit par les invasions mongoles" ou "à cause de l'arrivée des mongoles". Bref, des barbares... Vu d'ici, c'est le fédérateurs des peuples nomades, un grand stratège, l'inventeur du passeport, qui a facilité les échanges commerciaux et culturels entre l'Asie et l'Europe. 









Farniente au bord de l'Orkhon

On décide de passer nos derniers jours de Mongolie dans un camp de yourte qui nous a plu près de Kharakhorum. Nous quittons Tuya et Bata, nos guide et chauffeur avec émotion. Ils se sont tellement bien pccupé de nous, avec une grande patience. La gentillesse et les explications très intéressantes de Tuya vont vraiment nous manquer. Le camp appartient à la même agence avec laquelle nous avons fait notre séjour. Un couple constitué d'une Mongole et d'un Guadeloupéen! Nous restons 5 jours dans le camp, avec quelques balades le long de la rivière, une grande balade sur les collines avoisinantes et du repos dans la yourte. Comme il fait très chaud ces jours ci, c'est vraiment un endroit très agréable. Nous ne sommes pas trop perdu avec quelques français de passage... Et des enfants de l'âge des filles, de quoi faire de bonnes poursuites autour des poteaux de la yourte et jouer à la poupée aux heures chaudes. Le retour sur la capitale est épique. Nous prenons un mini-bus 12-13 places pour rejoindre Ulan-Bator. A 10h, il semble prêt à partir avec 12 adultes et 11 enfants. Et bien non, nous partons à 10h30 avec 16 adultes et 12 enfants. On est archi serrés! Et le mini-bus roule à toutes allures... De grosses frayeurs en perspective... Mais nous arrivons entier et en un temps record (6h avec pause pour 360km)!









Séjour en Mongolie centrale

Après la vie nomade, nous avons passé les jours suivants en itinérant dans les environs de la vallée de l'Orkhon. La nuit, c'est yourte d'hôte ou camp de yourte. Le camp de yourte présente des sanitaires, un restaurant, bref, c'est un camping avec des yourtes à la place des mobile-homes. Alix détermine les lits de chacun, c'est à dire un pour Alix, un pour Nelly , et... pour papa et maman il n'en reste plus qu'un... Et puis on peut s'endormir et se réveiller avec le feu du poêle, un vrai régal. 
On visite les principales curiosités de la région. En particulier, le monastère d'Erdene Zuu contenant de magnifiques temples boudhistes. On remonte la vallée de l'Orkhon, très verdoyante avec de nombreux campements nomades et troupeaux. On traverse aussi d'autres vallées et nous observons les yacks qui s'acclimatent bien à ces hautes altitudes. On profite enfin d'une source chaude sur la fin du séjour.
J'oubliais... On a aussi eu la chance d'observer les chevaux de Przejwalsky, dont des spécimens conservés dans des zoos européens ont été réintroduits il y a 30 ans dans leur espace naturel avec succès.



















mercredi 20 août 2014

Non, Nelly, on ne peut pas cueillir toutes les fleurs de Mongolie !

"Fleueu, fleueur, fleueur" !!!!!
Depuis qu'elle a appris ce mot, Nelly nous offre la possibilité de découvrir toute la diversité florale de la Mongolie. Sa position stratégique (au niveau des herbes), fait d'elle un détecteur efficace de toutes les fleurs. Pissenlit, asters, bouton d'or, pimprenelle, edelweis, absinthe.... La steppe mongole est bien plus diversifiée qu'il n'y parait, et la végétation est celle que l'on retrouve dans nos montagnes. Nous sommes à environ 1500m d'altitude. Nelly fait de beaux bouquets. Cependant le problème se pose lorsque les champs de fleurs se multiplient. En effet, pour Nelly, la mission de cueillette se complique. Elle est obligée de s'arrêter très régulièrement. Elle essaye de déléguer la tâche, mais ses compagnons de route contrecarrent ses plans en lui demandant d'avancer au lieu de l'aider à cueillir les fleurs. En général, elle se retrouve soulevée par un adulte qui l'emporte au loin, mais alors, les fleurs tombent, et nous voilà à les chercher une à une dans l'herbe. 



samedi 16 août 2014

Un anniversaire dans la yourte

Ce vendredi 8 août, Alix fête ses 4 ans et nous sommes en pleine steppe mongole. On lui en a parlé depuis des mois, elle n'échangerait pour rien au monde son lieu d'anniversaire. On a tout prévu! Au chef-lieu du canton, Deren, on a pu commander un gros gâteau. Le plus gros d'ailleurs, à 18000 tugruks, soit environ 7 euros 50, on ne va pas lésiner! On s'est retrouvé avec un énorme gâteau à la crème, décoré de fleurs. On a alimenté toute la famille nomade en sucreries pour 2 jours!
Cette journée d'anniversaire a aussi coïncidé avec une journée de mariage dans une famille mongole, non loin de là... Et nous avons eu la chance rare de pouvoir assister aux festivités. Dans la toute nouvelle yourte du jeune couple, financée par la famille du marié (la famille de la mariée s'occupe des meubles), c'est le défilé des membres de la famille, plus ou moins éloignés, ainsi que de tous les passants dans le coin... A l'intérieur, le marié préside, au centre, et on sert à tous, un grand bol d'ayrag (lait de jument fermenté), uneu de vodka, des morceaux d'agneau bien gras, du fromage, des bonbons... On fait office de divertissement et de nombreuses personnes se prennent en photo avec nous. La journée est ponctuée par une course de chevaux rapides. Les écuyers sont de jeunes enfants, dont certains font la taille d'Alix. Ils participent seuls à une course au galop de 15km. C'est impressionant de voir de si petits tous seuls mener leur cheval!
Alix a pu profiter de jouer avec des dizaines d'enfants, et en particulier Badmaa, la nièce de notre chauffeur, qui a 7 ans. Elle était un peu sa protégée et a été ainsilus facilement introduite auprès des autres enfants.
A la fin de la journée, on est tous repartis avec notre petit lot. L'équivalent local des dragées se compose d'un gateau sec mongole, d'un morceau de fromage de chèvre type tomme (excellent d'ailleurs) et surtout d'un gros morceau de mouton, bien gras.
Pour être sûr de réussir l'anniversaire d'Alix, nous avions bien entendu fait une petite fête avant de partir dans la steppe, à Ulan Bator. Nous avons fait ensemble un clafoutis et soufflé les bougies... Alix a vraiment bien profité de ses 4 ans! Mais, malgré son grand âge, il est toujours difficile de la faire marcher seule...








jeudi 14 août 2014

Pas encore doués pour la vie nomade.

Pour nous, c'est plusieurs épreuves dignes de Pekin Express. 
La traite des chèvres. Nous sommes particulièrement mauvais. A deux femmes, les 175 chèvres sont faites pendant que Benjamin et moi avons à peine terminé chacun notre chèvre (les pauvres...). 
La séparation des troupeaux. Il faut éloigner les biquettes des chèvres. Il s'agit donc d'attirer les biquettes, mais sans que les chèvres suivent, puis de les éloigner en leur courant après. Assez physique, et on apprend à nos dépend que la chèvre est capable de changer de direction très rapidement. 
Nous sommes meilleurs dans la confection des raviolis. 
Nelly excelle dans la mise en fuite des chèvres, elle leur coure après en criant "bêh, bêh!! et en agitant les bras. Très drôle à voir sachant qu'elle est plus petite qu'une chèvre. Elle tate bien son troupeau pendant la traite. 

Alix et Nelly sont très contentes de pouvoir monter à cheval, petite balade quotidienne, à l'occasion parfois de la corvée pour aller chercher l'eau au puit. Nous marchons un peu dans la steppe. Pour avoir une idée, les mongols ont un mot, khangaï, qui veut dire "lacs, forêts, arbres, plantes, richesses de la nature". Oui, tout ça dans un seul mot. Et la steppe, eh bien c'est l'inverse. Rare de ne rien avoir à l'horizon. Tout celà est très apaisant. 





Yut !! Yut !! Immersion chez les nomades (Transcription "à la Nelly" du mot "yourte").


Les filles adorent ce mode d'hébergement, une maison à leur échelle, avec une petite porte (pas du tout à l'échelle de Benjamin...). Les lits et couettes ne sont d'ailleurs pas non plus à son échelle, il lui faut donc dormir avec les chaussettes. D'ailleurs, les nomades dorment habillés, sur un lit ou à même le sol sur des tapis, emmitouflés dans des couettes si besoin. Sans eau courante, petite toilette sommaire avec la bassine et du savon. Il y a aussi des bains publics au village. 
Nelly passe consciencieusement le balai (malheureusement à l'extérieur de la yourte). 
Les yourtes sont construites avec des croisillons de bois pour les murs, deux poteaux centraux qui soutiennent l'armature du haut (un cercle de bois),  et de longues tiges en bois reliant l'armature et les murs. Le tout est recouvert de grands pans de feutre (laine tassée), puis un tissu robuste, et des sangles. L'ouverture du haut permet de faire une aération et de faire entrer la lumière tout en étant protégé du vent. Evidemment on peut la fermer en cas de pluie ou neige, mais le soleil est trés présent en Mongolie. Celà permet pour les nomades d'avoir un peu d'électricité avec un panneau solaire, de quoi alimenter la lumière, la télé.  
Alors ces 5 nuits en yourtes chez les nomades ? Au départ on s'est dit le camping au moins, y'a une moustiquaire, ça évite de dormir avec les insectes ("mais maman, j'aime bien les papillons de nuit !"). Y' a un matelas, c'est peut-être mieux que la planche en bois, et surtout, surtout !! Y ´ a pas l'odeur du lait de chèvre qui sèche. Dur pour moi qui ait eu du mal à digérer mon 1 er lait de jument fermenté,  j'ai du dormir la 1ere nuit avec des bananes sous le nez. Le lait de jument fermenté : j'ai bien aimé, difficile à décrire, c'est un peu comme boire du cidre dans une étable. 
Pas d'eau courante. Mais Nelly adore se laver à la lingette. Pas de frigo, mais il fait tellement sec que tout se conserve très bien. Pas de four, mais un poêle à bouse de vache. 
Au final, on préfère au camping, c'est grand, c'est une température très agréable (on est isolé avec de la laine de mouton), et gros avantage ici, ça protège très bien du vent. 
Bref, finalement, avec un guide, un chauffeur, la cuisine faite pour nous, rien à préparer, c'est le grand confort !









Tiens, j'ai un cailloux dans ma chaussure. Ah, ben non, allez, reprend ta liberté petit scarabé...