mardi 30 août 2016

Typiquement albanais

- ici le code de la route répond au principe suivant : priorité à celui qui s'impose. En fait y a pas vraiment de code de la route. La possession d'une voiture est très récente dans ce pays où l'on croise encore beaucoup de charrettes et où la plupart des routes sont des pistes ou alors bourrées de nids de poule. La conduite n'est donc pas simple ! 
- LAVAZH: cette enseigne se trouve partout. Il s'agit des laveurs de voitures. La moitié de la population possède une Mercedes, l'une des seule marque vendue là-bas pendant de nombreuses années, et ils en prennent soin! Alors, ça astique et ça karcherise à tout va.
- le byrek : chausson de pâte feuilletée fourré au fromage ou aux épinards le plus souvent. Ça peut être divin ou bourratif selon le cuistot et la fraicheur. 
- falemenderit : ça veut dire merci. Miremengies : bonjour. You beuf mire : bon appetit. 
Po : oui. C'est à peu près tout ce que l'on a appris. Pour le reste, on a souvent parlé anglais mais beaucoup se sont adressé à nous en italien. 
- tortue : sympa de croiser ces petites bêtes un peu partout. 
- domino : c'est un jeu qu'aime beaucoup Nelly. Et c'est ce qui se joue partout dans les parcs. 
- mosquées : un peu délaissées comme nos églises : après quelques années de communisme, ou même sans cela, peu de gens ont l'air pratiquants, même si tous les villages ont à la fois leur mosquée et leur coupole orthodoxe. En tout cas, on a été bienvenus pour entrer jeter un oeil dans les mosquées.
- pêches : elles sont ici excellentes. On a pu trouver toutes sortes de fruits, cueillir des figues, des mûres, des noix un peu partout. Beaucoup de gens vivent de l'agriculture et vendent leur production avec un petit étal (jusqu'au milieu de l'autoroute !)
- doudous pendus : un porte bonheur devant les maisons. 
- verrous: ici les portes sont vendus avec serrure et clé. Pas de verrou pour fermer une porte de toilettes, toujours une petite clé.
- camping: c'est encore un commerce naissant. Il faut admettre que les chambres sont si peu chères que cela n'a presque pas d'intérêt économique de dormir sous la tente.
- plage: le concept : tout l'espace est rempli par transats et parasols. On est donc les uns sur les autres la plupart du temps. Heureusement, il reste encore quelques coins reculés où l'on peut poser sa serviette.
- blockhaus: il y en a partout! Vestiges du communisme paranoïaque d'une attaque extérieure. Ils sont maintenant assimilé au paysage ou utilisés par les particuliers.
- Italiens: ils sont très nombreux dans des voitures immatriculées en Italie, que ce soit des membres de la diaspora albanaise ou des touristes en quête d'une destination à bas coût. Du coup, ici tout le monde parle plus ou moins italien.

Par contre, pour un pays musulman, on n'a vu quasiment aucun voile. Quelques vieilles femmes portent parfois un foulard, probablement un signe de deuil. Ce pays véhicule une image de l'Islam très éloignée de celle véhiculée en France.

dimanche 28 août 2016

Dernière étape en Albanie

Nous voilà de nouveau face à l'Adriatique. Nous avons retraversé l'Albanie pour une dernière étape dans ce pays avant de reprendre le bateau à Durres. Nous ne sommes pas loin de la grande ville, et voyons au loin les gros bateaux approcher. Pourtant ici c'est la campagne, la vraie. Il nous a fallu l'aide d'un pépé dans son champ pour comprendre que oui la bonne route à prendre était bien cette piste semblant ne mener nulle part. Le camping où nous allons s'appelle d'ailleurs "sans nom". Et il n'y a pas grand chose dans la seule superette des alentours. On croise charettes, moutons, chèvres, dindons, travailleurs dans les champs en train de faire des fagots ou à leur maison pour construire une tour plus haute que le voisin. 
Un petit tour en longeant la plage nous fait découvrir des parois entières d'argile : de quoi se peindre les mains ! 
Superbe endroit du bout du monde, donc, où nous avons prévu de ne rien faire. 


jeudi 25 août 2016

Le lac des cygnes


Quatre bonnes raisons de venir à Ohrid : c'est classé à l'Unesco, Arnaud nous a vanté les mérites de ses rives montagneuses, c'est plus rapide que de passer par les routes d'Albanie, et ça nous permet d'avoir un aperçu sur un pays de plus. 
Nous ne sommes pas déçus : nous ne nous lassons pas d'admirer le lac, matin et soir, sur les rives du soleil levant ou couchant, tantôt calme, tantôt agité, avec les ombres des massifs montagneux se découpant à l'horizon. 




Les raisons du classement à l'unesco sont pour partie la multitude d'églises orthodoxes présentants de rares et belles icônes peintes. De beaux lieux de pélerinage. D'où la présence de touristes bulgares, polonais, voire même russes. 


La faune des forêts et du lac est aussi protégée. Petite inquiétude pour Nelly a qui l'on a dit qu'il y avait des loups et des ours. Nous avons vu une tête d'ours de près lors de la visite d'un village préhistorique reconstitué. Les filles ont beaucoup apprécié : le jeu étant de trouver les peaux de bête les plus douces. 


Dans l'eau, de petits poissons sont venus nous bécoter les jambes et les cygnes sont partouts. Heureusement ce n'est que de loin que nous apercevons un serpent d'eau ! 



La ville d'Ohrid nous plait beaucoup avec sa longue promenade au bord d'une eau limpide, ses coupôles orthodoxes, sa forteresse et ses maisons ottomanes. 








mercredi 24 août 2016

Bitola en Macédoine

Nous voici maintenant en Macédoine. Bien sûr vous pensez à ces légumes en boite avec une sorte de mayonnaise qu'on nous servait à la cantine. Mais on cherche encore le rapport... Ce qu'on peut remarquer ici, c'est que la Police est très présente : on se choppe déjà un contrôle routier à peu près 2km après avoir passé la frontière. Et notre expérience macédonienne commence par un sabot et une prune. A Bitola, on a du mal à trouver comment payer le stationnement et par naïveté, on ne paye pas. Erreur! 30 minutes plus tard, on se retrouver avec un sabot qu'on fait enlever sur le champ en s'acquittant de l'amende. Ca commence bien!
Bien que contrariant au départ, on profite quand même d'une visite agréable de la ville avec une mosquée du 16ème siècle ouverte que pour nous, une cathédrale orthodoxe atypique et un bazar encore bien vivant. Un café dans la rue piétonne branchée pour finir. Bitola s'avère être une bonne halte sur le chemin avant de rejoindre le lac d'Ohrid.


La rue piétonne très animée avec ses bars branchés 



L'envers du décor (histoire de se rappeler que l'on n'est pas dans l'UE)

Ce qui sera sur les cartes postales une fois restauré

mardi 23 août 2016

3 Pays

Le concept de "pays" commence à être intégré par Nelly. Le jeu est donc de reconnaitre les drapeaux un peu partout, et les filles ont leur petit drapeau de chaque pays traversé :  

Albanie : 



Grèce : 


Macédoine : 


Il nous manque l'italie, mais le passage était trop rapide. 

Ces 3 pays, c'est aussi 3 monnaies, 3 langues et 3 alphabets ! C'est en effet en Macédoine que fut inventé l'alphabet cyrillique, afin de permettre aux peuples slaves de s'approprier les textes religieux orthodoxes jusque là en grecs. 

Facile : .... (La traduction à la fin du message). Heureusement qu'on a fait un passage par la Russie. 


Un petit couscous ? Ici ça s'écrit Kyc Kyc... 


Et on aura croisé des Grecs d'Albanie, et des Albanais de Macédoine. Par contre les voitures grecques se font rares en Macédoine, peut-être que les liens ne sont pas très développés à l'image des querelles liées à l'utilisation du mot "Macédoine" (historiquement en grande partie en Grèce actuelle). 
Un point commun : la cuisine (salade grecque, byrek au fromage, épinards). 


Solution : restaurant



lundi 22 août 2016

Les Météores

On en a rêvé. On a dejà vu des dizaines de fois les photos de ces monastères perchés en haut de blocs rocheux vertigineux. Ca y est! Ils sont à nous. Les Saints Météores. Au Soleil levant, à la lumière du soir, tout en haut ou tout en bas, les vues sont magnifiques et les angles différents. En 2 jours, nous avons exploré le site autour du village de Kastraki. Visite du Grand Météores, de Varlaam, de la Sainte Trinité ou du dernier tout au bout de la route. Le jeu est d'éviter une visite en même temps que les bus de touristes. Et c'est vrai que c'est mieux quand on est quasi seuls dans les monastères. Ce moment est très bref et proche de l'ouverture. 
Nous aurons fait aussi une balade fort sympathique au pied des pics, dans la forêts. Les tortues étaient au rendez-vous, de nouveau. Et les fruits en nombres: figues, mûres ou noix fraîches. A l'arrivée au village, une vieille dame nous offre du raisin de sa vigne suspendue à l'entrée de la maison et nous présente la Yaya (grand-mère). Un enchantement de profiter de tous ces cadeaux de la nature. 
La cerise sur le gateau est le camping avec piscine vue sur les Météores. Bien que ce soit un peu l'usine ici, il est bien agréable de se rafraîchir dans la piscine en ces après-midis bien chaudes où le mercure avoisine les 36°C.







Gorges de Vikos

Le passage de frontière étant vraiment trop long, la halte aux gorges de Vikos, en Grèce, s'imposait. Au village de Monodendri, on peut s'apercevoir de la différence avec l'Albanie. Petit village à l'écart des grandes routes touristiques en Grèce, mais pourtant entièrement entretenu des routes aux maisons, qui donne l'impression de se promener dans un musée. On sent que l'UE a financé l'entretien à coup de millions. Cela rajoute au charme du village et des lieux. On peut descendre dans les plus grandes gorges du Monde (dixit le panneau estampillé World Guinness Book) pour quelques heures ou quelques jours. Vois l'aurez compris, on a choisi la première solution. Et il faut dire que ce n'est déjà pas rien pour les petites guiboles de petites filles de 4 ou 6 ans. Mais elles l'ont fait et sans broncher. Le paysage est splendide et la halte donc une grande réussite, si on omet l'épisode voiture ;o).



dimanche 21 août 2016

Premiers signes de faiblesse

Je n'aurais pas dû me féliciter de la voiture si vite. Sans aucun signe d'alerte, au moment de quitter le village grec de Monodendri, voilà qu'elle démarre pas. On est Samedi et même si l'assurance nous us met rapidement avec un correspondant grec parlant le français, on se rend comtpe que le dépannage ne sera pas rapide et la réparation encore moins. Pas avant lundi. Oups :o(. Entre temps, on essaie de trouver quelqu'un qui pourrait nous alimenter la batterie pour faire démarrer la voiture. Un jeune peut nous aider au bout d'un moment. Cela ne marche pas. Mais un couple de français dans un camping-car, que nous avions croisé la veille, nous prête main forte. Après quelques essais et un peu d'attente, c'est le succès ! Ouf. On a perdu quelques heures, mais on pourra rejoindre les Metéores le soir même. En chemin, on ne coupe pas le moteur jusqu'à Ioanina, où nous trouvons une station service qui fait garage et qui nous change la batterie. Beaucoup de stress, mais une fin heureuse pour nous.
Dans ce laps de temps, les filles ont eu le droit à un Walt Disney sur la tablette.

samedi 20 août 2016

Rencontres avec la faune locale

Rien de plus intriguant pour un enfant que l'observation des animaux, sauvages ou non. Et depuis le début de notre séjour dans les Balkans, nous n'avons pas été déçus. En Albanie, les criquets sont énormes. En camping, il n'est pas rare de voir s'inviter une grenouille ou même un crapeau sous la toile de tente. À Apolonnie, Alix nous a surpris en découvrant deux petites tortues dans l'herbe. On s'est amusé à les observer un certain temps.
Alix aime beaucoup les animaux et n'est pas effrayé devant les chiens qui gardent les différents endroits où on a dormi. Nelly est bien plus méfiante. Sur les bords des routes, on trouve des chevaux ou des ânes tirant des charrettes. De nombreux troupeaux de chèvres ou moutons avec leur bergers. Et même un cochon a pu être observé longuement, avec sa queue en tire-bouchon.
Le passage en Grèce nous a aussi gâté. Quelques minutes après le passage de la frontière, on sauve une tortue bien mal embarquée au milieu d'un route. Une belle tortue de terre qu'on a pu toucher et porter. Enfin, on a pu apercevoir un écureuil au cours d'une balade.
Dernier point noir: en Albanie, nous sommes très dérangés par les guêpes, qui arrivent en nombre à chaque repas ou pique-nique. Les enfants arrivent à avoir plus de sang froid que leur père...


vendredi 19 août 2016

Passage en Grèce

Un peu hard le retour à l'UE! 2 heures sous la chaleur de midi avec des quantités de voitures grecques remplies d'albanophones... Mais, on en profite pour pique-niquer. Et puis observer Papa avancer tout doucement, c'est aussi un jeu. Enfin, comme toujours il est bien plus facile de quitter un patys que de rentrer dans un autre. Heureusement qu'on y gagne pour la qualité du bitume! Merci aux fonds de l'UE.

Voyage initiatique pour ses 18 ans...

Eh oui! Notre Citroen Xsara, hérité de Pierre, le frère de Sylvie, fête ses 18 ans cette année. Nous lui offrons un voyage dans les Balkans pour l'occasion. Et pour l'instant, elle tient la route. Nous n'avons fait que 2000km depuis Toulouse et sommes à peu près à la moitié du chemin. Pour l'instant, nous sommes très contents et fiers de notre monture!


jeudi 18 août 2016

Gjirokaster: la ville aux milles doudous...

Gjirokaster est la ville la plus visitée du pays. On peut aisément le comprendre, le centre historique conserve de très nombreuses maisons dans le style ottoman, dont plusieurs sont des petits musées. Elle est par ailleurs dotée d'une forteresse dominant la ville et est emblématique du pays car étant la ville natale de l'ancien dictateur communiste, Enver Oxha, et aussi de l'écrivain le plus célèbre du pays, Ismail Kadaré. C'est un plaisir de se promener dans les ruelles, de s'arrêter à un terrasse ombragée d'un restaurant, qui soit dit en passant n'est pas cher du tout comme dans tout le reste du pays, ou de cueillir ça et là une figue bien mûre dépassant d'un des innombrables figuiers de la ville. La visite de Gjirokaster est devenue vraiment incongrues, lorsque dans un des nombreux jardins remplis d'arbres fruitiers et de vignes regorgeant de grappes bien violettes, nous découvrons un lapin en peluche attaché au bout d'une tige, un peu comme un épouvantail chez nous en France. Puis, en regardant avec plus d'attention dans les autres jardins, on trouve des chiens, pandas, girafes, Winnie l'ourson accrochés un peu partout dans les jardins ou sur les devantures de maisons, et même accrochés à l'arrière des voitures (la plage arrière). Cela devient donc naturellement un jeu de chercher les doudous. Et le jeu est d'autant plus amusant qu'ils sont nombreux. Nos filles armées de leurs 2 petits fanions d'Albanie auront donc passé une journée des plus motivantes à arpenter les rues de Gjirokaster.





Sites archéologiques

Nous avons visité les 2 principaux sites archéologiques en Albanie. Il s'agit de deux anciennes cités qui ont été tour à tour grecques, romaines, ottomanes ou vénitiennes. 
A Apolonnia, dans le centre du pays, on trouve quelques restes qui dépassent assez peu du sol, mais avec les panneaux explicatifs reconstituant en 3D les monuments, on se rend assez bien compte de l'ensemble. Le site est situé sur une petite qui domine la plaine jusqu'à la mer au loin. Cela permet quand même d'initier les enfants aux notions de fouilles et à l'histoire très ancienne. Heureusement, la maitresse d'Alix a fait un bon boulot cette année pour retracer dans l'ordre des époques historiques depuis l'apparition des bactéries. Donc, on complète un peu son éducation avec quelques éléments plus concrets.
 Le site le plus beau et le mieux conservé est Butrint, au Sud du pays, en face de l'ile grecque de Corfou. Situé sur un presqu'ile au milieu d'un lac, lui-même relié à la mer par un petit chenal de quelques centaines de mètres. La visite comporte un cheminement de 15 points importants permettant d'observer théâtre, forum, basilique, murailles et portes, chateau vénitien et autres mosaiques au sol représentant des motifs floraux ou fauniques. Les enfants se prêtent au jeu de guide et nous accompagnent volontiers dans la découverte des différents éléments, en jouant au escaladeur de temps à autres. Elles se promènent dans les labyrinthes de ruines et marchent sur les murs, sans parfois se rendre compte qu'elles sont presque à 2 mètres de hauteur! Butrint a aussi l'avantage d'être dans un environnement boisé protégeant ainsi du soleil, mais pas des moustiques (environnement humide!). Par contre sa proximité avec Corfou nous abreuve de nombreux cars de touristes débarquant des bateaux en escale dans les environs. Heureusement, nous avions décidé d'être matinaux, pour une fois, ce qui a permis de faire la visite au calme. 
Apolonnia
Butrint



mardi 16 août 2016

Riviera Albanaise

Vous n'en avez jamais entendu parlé? Pourtant le New York Times l'a classé en 5ème dans la liste des choses à avoir vu dans sa vie (la première pour l'Europe!). Elle est surtout prisée des Albanais, Kossovars, Macédoniens, Italiens, Grecs et toute la diasporama albanaise disséminée en Europe. Et, elle est plutôt bondée. Entre Vlore et Saranda, et même jusqu'à Ksamil, il y a peu de place sur les plages facilement accessibles : parasols et transats à touche-touche. Il faut chercher les coins plus reculés, mais avec un tout petit peu de courage, on peut se trouver quelques endroits moins fréquentés où l'eau est limpide, rafraichissante, invitant à la baignade. 
Nous avons donc sélectionné la plage de Livadh comme point de chute. Le camping est petit et serré, mais l'emplacement sous les oliviers est frais. De là, une ballade à la plage de Gjipe sous le soleil chaud nous a offert une bonne journée d'excursion. Une visite de Porto Palermo, avec un chateau fortifié de base triangulaire, offre de beaux clichés du soir, et un bain très calme. Enfin, une étape sur le village perché de Qeparo, dont le potentiel touristique est aussi important que son état d'abandon et de délabrement. Au nord, nus avons fait une courte halte à Zvernec, dans les pinèdes pour rejoindre une toute petite ile perdue au milieu d'un étang. Au sud, c'est Ksamil, avec son brouhaha nocturne qui cache complètement l'appel à la prière du muezzin (étonnant mélange!) et ses rangées de transats bien serrés sur des bouts de bitume donnant sur mer.
En résumé, il y a de beaux endroits, mais il faut aller les chercher plus loin que dans les gros bourgs balnéaires surpeuplés.