Vous n'en avez jamais entendu parlé? Pourtant le New York Times l'a classé en 5ème dans la liste des choses à avoir vu dans sa vie (la première pour l'Europe!). Elle est surtout prisée des Albanais, Kossovars, Macédoniens, Italiens, Grecs et toute la diasporama albanaise disséminée en Europe. Et, elle est plutôt bondée. Entre Vlore et Saranda, et même jusqu'à Ksamil, il y a peu de place sur les plages facilement accessibles : parasols et transats à touche-touche. Il faut chercher les coins plus reculés, mais avec un tout petit peu de courage, on peut se trouver quelques endroits moins fréquentés où l'eau est limpide, rafraichissante, invitant à la baignade.
Nous avons donc sélectionné la plage de Livadh comme point de chute. Le camping est petit et serré, mais l'emplacement sous les oliviers est frais. De là, une ballade à la plage de Gjipe sous le soleil chaud nous a offert une bonne journée d'excursion. Une visite de Porto Palermo, avec un chateau fortifié de base triangulaire, offre de beaux clichés du soir, et un bain très calme. Enfin, une étape sur le village perché de Qeparo, dont le potentiel touristique est aussi important que son état d'abandon et de délabrement. Au nord, nus avons fait une courte halte à Zvernec, dans les pinèdes pour rejoindre une toute petite ile perdue au milieu d'un étang. Au sud, c'est Ksamil, avec son brouhaha nocturne qui cache complètement l'appel à la prière du muezzin (étonnant mélange!) et ses rangées de transats bien serrés sur des bouts de bitume donnant sur mer.
En résumé, il y a de beaux endroits, mais il faut aller les chercher plus loin que dans les gros bourgs balnéaires surpeuplés.
1 commentaire:
Très jolis paysages!
Elle vous sert bien la table de camping! :-)
Gros bisous des nouveaux maralpins.
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