dimanche 28 février 2016

Mer d'Oman, Mer d'Arabie, détroit d'Hormuz

Oman est aussi un pays tourné vers la mer. Ces noms qui intriguent et qu'on ne sait pas bien placer sur une carte, se sont précisés dans nos têtes. Une mer d'un bleu magnifique contraste avec les couleurs minérales des terres (beige, orange, gris). On peut admirer quelques villes de pêcheurs, où sont majoritairement représentées les barques à moteur. Mais, il reste encore les fameux boutres. C'est d'ailleurs le dernier livre de Reno et Claire Marca, qui avait achevé de nous convaincre de visiter Oman. 
Les eaux sont poissonneuses et même pleines de tortues. Drôle d'impression que de se baigner avec des têtes de tortues qui surgissent autour de nous pour prendre une bouffée d'air. C'est même un peu inquiétant, même si, bien sûr, elles doivent plus nous craindre que le contraire.
Longer la côte nous a permis de contempler une mer d'un calme incroyable et même de camper avec le bruit du clapot. Lorsqu'on s'envole pour Musandam, le contraste terre/mer est encore plus impressionant. Les montagnes s'effondrent dans la mer et la région nous offre les fjords d'Arabie. 






vendredi 26 février 2016

Traditions

Pratique, tous les omanais portent naturellement le costume traditionnel. Bref, pas besoin de se fouler pour faire la photo authentique, n'importe quel petit vieux fait l'affaire. Ici les traditions sont importantes. Les mariages se font généralement entre membres d'une même tribu, voire d'une même famille. Les familles sont grandes : 10 enfants si possible. Les femmes ont un rôle différent des hommes, tourné vers la sphère privée. Et nous découvrons l'islam version pays du golfe, ça surprend toujours. C'est plus radical que nos dernières expériences en Asie. 
A Nizwa, nous avons rencontré, par le biais du couchsurfing, Ahmed, enseignant de 35 ans, marié et père de 2 petits enfants. Bien qu'il ait une bonne connaissance du monde extérieur, on ressent dans son discours le poids de la famille et de la religion. "Ici, c'est comme cela que cela fonctionne." Sylvie est la seule qui a pu rencontrer son épouse, pendant que Benjamin discutait avec Ahmed. C'est toujours bien d'avoir des infos sur le pays émanant des locaux, et pas seulement des guides touristiques.





jeudi 25 février 2016

La traversée du désert

Pas facile sans un chauffeur chevronné de parcourir les dunes de sable du désert omanais. Cependant, l'expérience est tentante et la route bien décrite dans les guides. On suit les consignes à la lettre: GPS, baisser la pression des pneus, garder une vitesse constante. On parcours donc une trentaine de km de piste pour se rendre au 1000 nights camp, dont une moitié est dans les dunes de sable. Ca fait rire les enfants et stresser les parents (sur l'aire de la compagnie créole). On navigue tel un hors-bord sur les vagues ensablées. Des dromadaires sont visibles ça et là.
Mais le jeu en vaut la chandelle. A l'arrivée un camp nous accueille avec son personnel indien très aimable. Piscine au milieu du désert. L'eau dessalée provient de la mer à une cinquantaine de km. Un resto offrant une cuisine de qualité. Des tentes haut de gamme avec salle de bain à ciel ouvert. Le soir, coucher de soleil sur les dunes et les enfants qui glissent sur les dunes. C'est sûr, il faudra aller à la dune du Pyla, cet été! 
Un souvenir merveilleux et une expérience de conduite unique.





lundi 22 février 2016

Cache cache dans les forts

C'est pas mal la visite des forts, ça change un peu, on peut jouer à cache cache, s'allonger sur les tapis, découvrir des passages secrets. Et pour nous c'est l'occasion de s'informer un peu sur l'histoire du pays. 


Centre du commerce mondial

Les lettres "Car", avec une police familière étaient inscrites sur un supermarché, une petite échelle attenante. Mais oui, quand nous sommes passés le lendemain, confirmation, c'était bien "Carrefour", toutes les lettres ont été mises. Un peu de France, c'est un espoir de trouver des compotes !!!???? Pfff même pas. Mais c'est bien le carrefour du commerce mondial que l'on trouve ici, car nous avons pu manger : des crackers faits à Hong-Kong, du maïs américain, de la soupe indienne, des conserves pakistanaises, du poisson en conserve letton ou philippin, des kiwis italiens, des mandarines égyptiennes, du melon, des concombre, des tomates et des bananes omanais, des chips malaises, des pickles indiens, des petits pois d'Union Européenne, de la soupe anglaise, du gâteau marbré allemand. Juste histoire de se rappeler que la région est une plaque commerciale mondiale depuis longtemps, avec l'Asie, l'Europe, l'Afrique et même l'Amérique. D'ailleurs, leur consommation principale ? Le riz. Alors qu'ils n'en produisent pas une miette. Ils produisent du blé, quelques fruits (grenades, bananes, ...), des tubercules et des courges, et puis des dattes à n'en plus finir. 

Montagnes omanaises

Nous avons passé quelques jours à crapahuter à quelques 2000m d'altitude. D'en haut, des paysages rocailleux parsemés de petits arbustes épineux, des canyons vertigineux et parfois une nature hostile domestiquée par l'homme avec des cultures en terrasses sur des flancs presque à la verticale. Cette première partie du voyage était vraiment dépaysante. Et le 4x4 un vrai confort pour arpenter les routes pentues ou caillouteuses. 





Camping en Arabie

Le plan : partir avec le minimum transportable dans un sac : tente, draps et duvets et matelas pour nous 4, lampe, couverts, embout pour réchaud, ... Et acheter sur place chaises, bassine, casserole et glacière. Louer un 4x4, acheter le bouquin "Oman Off-road", trouver des spots de camping, et ... nous voilà en complète autonomie. 
Pour l'eau : toutes les mosquées ont des fontaines. Le bois : on fait avec ce que l'on trouve sur place. Pour faire le plein : les stations essence ne manquent pas (bête de tomber en panne au pays du pétrole). 
Nous ne sommes quand même jamais bien loin d'une ville assez grande. Et souvent nous dormons à quelques kilomètres d'un petit village. Ca marche et nous profitons d'une réelle liberté. 
Du coup, on vit avec le soleil. On mange à 18h et on se couche à 20h. On se réveille vers 7h.




jeudi 18 février 2016

L'eau, une ressource rare

La majorité des paysages que nous traversons sont des déserts de cailloux dans les montagnes, avec des grandes failles laissant place au lit d'une rivière tari chargé de plantations en terrasse de palmiers dattiers. L'eau est acheminée depuis la source du wadi jusqu'aux points d'eau potable du village, et dessert ensuite en cascade des bassins pour se laver et les plantations. Tout cet acheminement d'eau est organisé par des petits canaux légèrement pentus, parfois enterrés ce qui évite trop d'évaporation. Il pleut très rarement (un jour par mois en moyenne !). 





Villages abandonnés

Ça va devenir courant, deux jours de balade, deux villages abandonnés et deux autres qui n'étaient pas bien peuplés. À Tanuf, c'est un incendie volontaire de l'armée qui a fait fuir les villageois. À Al Hamra, la ville moderne a pris le dessus. Et le petit village de Al Far dans le Wadi Tanuf abritait davantage de chèvres que d'hommes. Quand au village touristique de Misfah, où nous attendions à des boutiques de souvenirs, pas du tout, les quelques habitants s'occupent des plantations et beaucoup de maisons tombent en ruine. 
Les murs sont fait de torchis, mais pourtant les ouvertures sont travaillées, avec des formes précises. Du paillage, des morceaux de bois ou des plaques de torchis peuvent venir soutenir les portes et fenêtres, et les styles sont trés variés. Les portes en métal présentent toute des ornements différents. 
L'exode rural a bien eu lieu en Oman! La série des villages abandonnés continue... Que ce soit en haut sur le Jebel Shams, ou en bas dans la gorge d'An Nakhur, il ne semble plus y avoir âme qui vive dans les nombreux villages traversés.









dimanche 14 février 2016

Arrivée à Oman

Nous voilà partis tôt ce matin (5h), les filles assurent que c'était "la nuit" et nous arrivons tard à l'hôtel , "de nuit" encore. Les premiers moments à Mascate n'ont pas été si simples que voulus, notamment pendant les quelques longues minutes de recherche de l'hôtel où aucun signal gps n'était détecté, où les gens du coin ne savaient pas nous situer sur une carte, et où visiblement l'adresse de l'hôtel n'était pas la bonne. Bon au final, nous avons quand même loué la voiture, pris une carte sim, acheté Un guide pour le camping, tiré de l'argent, pris les visas et trouvé l'hôtel en 2h30, c'est pas trop mal. 
Premier jour pour se remettre du voyage et du petit décallage horaire (3h), nous nous contentons de la Grande mosquée avec une petite ambiance Taj Mahal. 
Première impression : une ville en construction dans les dunes, un accueil agréable et discret, une population cosmopolite, des bretelles de voies rapides infernales, des mosquées modernes superbes, des fleurs partout cultivées sur le sable. 









vendredi 12 février 2016

Alix aime les voyages

Voici un petit dessin d'Alix. Chouette! On part à Oman. Alors sac à dos et valises, une petite fille toujours prête à partir. On se demande où elle trouve tant d'imagination...

jeudi 4 février 2016

Et maintenant? Que vais-je faire?

Les aventures de notre famille continuent... Nous partons pour le sultanat d'Oman et les Emirats Arabes Unis du 13 février au 6 mars. Alix a déjà hâte! "On part quand Papa? - Dans 4 semaines. - 4 semaines, c'est demain? - Non. - Après demain alors?".
Alix et Nelly : "On va prendre l'avion! Super!".
Alix : "j'espère qu'il y aura des tablettes sur les sièges pour pouvoir regarder des films."