dimanche 24 février 2019

Brava, l’ile sauvage

Pour commencer ce voyage, nous avions décidé de s’eloigner le plus possible de la france. Nous avions donc ciblé l’i De Brava, à l’extrême sud ouest. L’arrivée nocturne en bateau nous permet de découvrir Nova Sintra de nuit, à moitié dans les nuages, avec ses belles maisons américaines, leur jardinets et les belles allées d’arbres. De jour, c’est tout aussi surprenant. On a l’impression que tout est entretenu à la mode britannique, loin du chaos de Praia et du côté colonial de Sao Filipe. Le programme des vacances étant 100% randos, nous avons fait 2 belles randos. La première consistait en une montée courte au point culminant de l’île, le tour d’une sorte de caldeira et retour en descente sur 6km jusqu’à la ville. De magnifiques points de vue sur le relief déchiqueté de Brava, avec des vues plongeantes sur la mer ou sur l’île voisine de Fogo. La seconde est une promenade de bord de mer. Déposés à l’aeroport abandonné car trop dangereux à cause du vent, nous longeons la côte vers le Sud, pour atteindre une grande plage battue par les vagues. Nous faisons une halte dans des piscinas naturelles. On arrive à se tremper les pieds au calme alors que les vagues se brisent sur les rochers qui font barrière. Nous avons un impression de bout du monde à Faja d’Agua, village qui regarge les Amériques et qui rappelle les forts liens de l’île avec la diaspora qui vit aux États Unis. Le détour en valait vraiment la peine. Nous n’avons quasiment pas croisé de touristes. Des balades pour nous seuls. Une population bienveillante contrairement à la nature faite de branches sèches, de piquants qui griffent les jambes, sous un soleil cogneur qu’on sous-estime à cause du vent permanent. Par contre, il y a de la musique en permanence en ce week-end préparatoire de carnaval. On profite des messes chantées de l´église d’à côté, des groupes qui jouent dans la rue et de la musique des autoradios des taxis. La diversité musicale étonne toujours, avec de nombreux rythmes aux accents antillais. Retour à Fogo pour de nouvelles aventures!

vendredi 22 février 2019

Premières impressions

Encore moins de 24h nous séparent de l’atterrissage à Praia, je suis sur un toit terrasse, en train de profiter d’un concert de la chanteuse Neuza, qui donne 3 dates de suite sur 3 iles différentes... Nous sommes déjà à Fogo, dans la bourgade de SAo Felipe. Notre choix a été de quitter rapidement Praia, où nous avons quand même visité le beau marché couvert, bien organisé et débordant d’étals de fruits et légumes. Quelle belle première journée. Ici les nuits sont douces, les journées ensoleillées mais rafraîchies par le vent, les reliefs arides et la musique omniprésente. Mélodies de Cesaria Evora (qui est déjà sur les billets) ou autres artistes du pays. Le Cap Vert est fort de sa culture musicale. Les échos de musique s’entendent à tous les coins de rue, dans les autoradios des taxis, qui ne sont pas les plus stressés du monde. Nous finissons la journée à jouer dans les vagues de l’océan Atlantique et à jouer au futebol sur une plage de sable noir produit du volcan de Fogo. Les enfants sont déjà conquis par le voyage (surtout avec l’avion à hélices !). Nous aussi, carressés par cette douce bise de l’océan. Je prolonge ces instants dehors avec ce concert aux accents exotiques qui me rappellent Rio Loco, à ses heures les plus latines.

mercredi 13 février 2019

Départ imminent

Elles se faisaient attendre ces vacances. En plein hiver, nous nous projetons dans la chaleur des tropiques, au large du Sénégal, au coeur de l'Atlantique. Eh oui, notre toute prochaine destination est le Cap-Vert. Au pays de Cesaria! Vous pourrez toujours nous suivre sur le blog et voir notre parcours sur sylben.travelmap.fr/sylben-au-cap-vert En attendant, on prépare les maillots, la crème solaire...