vendredi 29 mai 2015

Vanuatu : clap de fin

Vous ne connaissiez pas le Vanuatu avant de nous lire. Nous espérons vous avoir fait découvrir ce pays et donné envie d'y aller.
Alors le Vanuatu, c'est quoi? 
250000 habitants pour 82 iles. A peu près le même nombre de touristes étrangers sur une année, dont probablement la moitié ne vient que pour une journée durant une croisière au départ de l'Australie. 
Ce qu'il y a de typique :
- le kava : une racine qu'on écrase (avec des pierres, avec des masses en bois ou qu'on mâche avant de recracher) et qu'on mélange à de l'eau. Cela donne une boisson marron qu'on doit boire par shell (bol) cul sec. C'est un peu poivré, absolument mauvais et c'est censé relaxer. Rendez vous quotidien des hommes à la nuit tombée. C'est aussi l'occasion de parler des affaires et autres...
- la timidité : les ni Vanuatu sont très souriants, plutôt réservés. Cela donne un peuple très accueillants et désireux de te rendre à l'aise sans t'oppresser.
- le crabe de cocotier : drôle de bestiole aux grosses pinces. On en trouve ailleurs dans le Pacifique. Mais c'est ici qu'on a testé.
- le multilinguisme : dans un même noyau familial, on trouve des membres qui sont francophones, d'autres anglophones, et ils communiquent entre eux en bichlama ou dialecte local. Il y a plus de 120 dialectes. Dans la même école, les enfants n'ont pas forcément le même dialecte. 
- électricité alternative : dès qu'on sort de Port-Vila et Luganville, tout le monde à son petit panneau solaire ou un générateur. On se couche tôt et on vit au rythme du soleil.
- autosuffisance alimentaire : légumes, racines et fruits abondent. Poissons, langoustes et autres crustacés. Bovins. Il ne manque rien pour se nourrir ici. Le problème principal est que si un cyclone passe, l'équilibre est détruit pour plusieurs mois et il faut subsister avec de l'aide alimentaire qui modifie drastiquement le régime...
Enfin, pour nous, ce fut le seul pays où on s'est douché à l'eau froide durant tout le séjour. On s'habitue!

Préparation du kava:

mardi 26 mai 2015

Santo : corvées le matin, détente l'après-midi

Au Vanuatu, on a vécu notre confort le plus rudimentaire dans la durée finalement. Du coup, on s'est retrouvé à laver le linge à la main! On aura eu aussi l'intégralité du séjour à la douche froide. Ca va. La plupart du temps, c'est raffraichissant.


Heureusement qu'on a de nombreux resorts pour se détendre...

lundi 25 mai 2015

Rah Island : welcome to Paradise

On s'est laissé convaincre. Pourquoi avoir atteint le Vanuatu, si loin, et ensuite se limiter ? Les finances sont au vert (en avance par rapport au budget total du TDM). Nous sommes à 16000 km de la France. Alors un petit saut de puce supplémentaire dans un tout petit avion (17 places) pour rejoindre l'ile de Mota Lava. 2 liaisons aériennes par semaine avec Santo, et un petit cargo tous les 3 mois : autant dire qu'on est isolé! 
Rien que le vol justifie le voyage. Survol de plages et d'iles paradisiaques avec eaux transparentes. Au bout d'une heure, on atterri sur la piste en herbe de Mota Lava. Un 4x4 nous attend pour nous mener à l'autre bout de l'ile. Il faut 5 personnes pour le pousser au démarrage. Il n'y a que 2 véhicules sur l'ile! Rafistolé de tous côtés, pas de frein, le bidon d'essence au pied du passager, ... Enfin, pour rejoindre Rah, une petite pirogue taxi pour franchir une passe de quelques centaines de mètres. 
Arrivés sur l'ile, on est accueilli par un chant de bienvenue des femmes de la famille qui tient les bungalows. Quelle émotion pour cet accueil personnalisé! C'est tout à fait à l'image du séjour. Un bungalow bien bâti à la limite du village, avec vue sur mer. Des allées magnifiquement entretenues, des fleurs fraiches tous les matins pour décorer, des repas préparés avec grand soin. Rien à faire de particulier à Rah, si ce n'est se balancer sur notre balcon en contemplant la mer. Ici, on sent qu'on vit sur un archipel. On aperçoit 4 iles environnantes, toutes très différentes. Le paysage change en fonction de la marée et des nuages : à chaque fois, on est transporté dans nos rêves de retour à une vie simple (les fondamentaux). Ici, les jeunes reviennent toujours vivre sur l'ile. Ils ne manquent de rien ( fruits, légumes, poissons, eau de pluie et de source, ...). Pourquoi rester à Vila ou Santo où il faut de l'argent? On se promène dans le village. Pas un habitant ignorant ton passage. Tous arborent un large sourire et détournent leur chemin pour se présenter et discuter. Ici, 4 langues sont parlées. Outre leur langue locale et le Bichlamar, presque tous parlent au moins anglais ou français. On peut ainsi communiquer assez aisément.
Les filles jouent avec d'autres enfants du village. Ici, les enfants sont globalement timides. Mais Alix arrive néanmoins à se lier avec Ailine, qui a 6 ans, et ne maitrise pas encore le français. Nous pouvons observer les enfants pêcher et ramener de beaux poulpes et petits poissons multicolores, les femmes cuisiner au feu de bois. On nous fait découvrir la fabrication du Kava, la danse traditionnelle des hommes du village. Nous sommes passés à l'école française sur Mota Lava et avons participé à la messe. Nous sommes même remercié en fin d'office d'avoir fait honneur de notre présence. Les ni Vanuatu étant très croyants, la messe dominicale est très suivies. De nombreux courants religieux sont représentés sur l'archipel.
Difficile de ne pas jeter une petite larme au moment de partir avec un dernier collier de fleur et un chant d'adieu, des petits cadeaux tressés pour Nelly et Alix et nous. Quelle belle expérience!









mercredi 20 mai 2015

Vous savez parler Bichlamar?


La première langue du pays est le Bichlamar. Ici, certains parlent anglais, d'autres français. Cela dépend de la mission qui s'est implantée au départ dans la zone. Les catholiques ont créé des écoles françaises; les protestants, des écoles anglaises. Il y a des langues dans chaque tribu. Mais, ce qui fédère pays, c'est le Bichlamar, commun à toutes les iles, parlé par tous.
Pour faire simple, le Bichlamar, c'est une sorte d'anglais simplifié (vous prenez un français qui parle anglais et vous retranscrivez le tout en phonétique). Mais, cette langue uniquement orale à l'origine a été retranscrite et maintenant est visible partout : brochure de sécurité d'Air Vanuatu, agences bancaires, nom des échoppes, etc.
Une vraie fierté nationale et un plaisir pour les étrangers qui gouttent à une note d'exotisme tout en étant capables de déchiffrer la langue locale.





Merci

Un petit mot pour remercier Laurence et Cyrille. A Port-Vila, ils nous ont offert un accueil formidable chez eux. Laurence nous a accordé beaucoup de son temps. 
Quelques belles découvertes culinaires comme le crabe de cocotier. Notre premier kava. "Le Jardin des saveurs", à Port-Vila, qui sera notre meilleur restaurant de l'année (avec boeuf du Vanuatu aux escargots de Santo!).
Ils ont des enfants plein d'énergie qui sont adorables. Alix a vraiment apprécié de jouer avec une copine de son âge qui parle français.
Merci à vous!

mardi 19 mai 2015

Sensations fortes sur le Mont Yasur

Ça y est on a notre top du voyage. (Namberwan, comme on dit ici au vanuatu). C'est ce qui nous avait fait choisir le Vanuatu comme destination : le volcan Yasur. Le volcan en activité le  plus accessible au monde. Des souvenirs d'enfance de belles photos d'Haroun Tazieff, des images rouges, jaunes, noires avec des éclats de lumière dans tous les sens. Et toujours l'idée que ces images étaient réservées aux vulcanologues en tenue spéciale. 
Eh bien non! Nous voilà, Nelly sur le dos, Alix à la main, à gravir les quelques mètres pour apercevoir le cratère. Et boum ! La première explosion surprend par le bruit, mais surtout par la vision des roches incandescentes jaillir du centre du volcan, alors que nous ne sommes pas encore au sommet. 
Puis c'est un émerveillement de voir la lave bouillonner et sortir du trou, tout ça entouré de fumée. C'est encore plus beau avec la nuit qui tombe. Nelly dit : "je veux voir, je veux voir ! " et Alix : "waaooo". Nous faisons un petit tour sur le cratère pour avoir un point de vue sur deux trous de lave. La vue est exceptionnelle, comme sur les photos des livres. Ce n'est pas rassurant, le cratère d'un côté, la pente de sable dans l'obscurité de l'autre. 
On aime tellement ça qu'on y retourne encore 2 fois, sans les enfants, et on fait même le tour complet du cratère. Pas facile, il y a du vent et beaucoup de poussière. Mais on ne se lasse pas de regarder les jets de lave et les projections rougeoyantes. Toujours un peu effrayant, à se demander si on ne va pas tomber au fond du cratère de lave en fusion au moindre coup de vent ou au bruit des explosions qui nous font sursauter. 







Vivre comme les ni vanuatu

Nous avons pu voir la vie dans un village très reculé. Ici, on est à une heure de marche pour rejoindre la route où passent les rares 4*4 qui peuvent en 2h amener sur une piste défoncée à la ville. Ville à laquelle on trouve un dispensaire, une poste, une boutique d'alimentation et un marché. Pour plus de services, c'est une heure d'avion ! 
Les villageois nous ont préparé une petite danse en jupe d'hibiscus, nous ont montré comment faire du feu (toujours avec de l'hibiscus), ont porté Alix sur un tapis de feuilles. Ici, pas de bâtiment en dur pour se protéger du vent. Uniquement des constructions en bois recouverte de feuilles de cocotier. Forcément, ils ont fort à faire après le cyclone.
Des maladies? Mal de dos à force de porter du poids, infection des plaies. Les repas? La base c'est le tarot (une tubercule) et la coco. Du poisson pêché la nuit. Le linge est lavé à la rivière. Et la messe tous les dimanches. Les enfants jouent avec des bouts de bois et des boites de conserve. Les enfants pas sage? Un coup de baguette sur les doigts. 
Peu de ressources. Alors, ils font payer pour organiser des petites danses traditionnelles. Ca fait toujours un peu bizarre, cette situation... Mais en limitant les photos et en privilégiant l'échange (par chance, l'une des femmes parlaient français), on arrive à en faire une bonne rencontre pour tous.






lundi 18 mai 2015

Tanna, après le cyclone...

Nous passons 3 jours sur l'ile de Tanna, 2 mois après la catastrophe. Rappelons que l'ile a été touchée par un ouragan de classe 5 sur l'échelle de Saphir-Simpson. Cette échelle ne compte que 5 niveaux. Il s'agit de la plus grosse tempête qu'on puisse imaginer. Des vents ont parfois avoisiné les 300km/h en rafales!
Après la visite d'Efaté, où finalement de gros travaux de nettoyage ne montrent pas beaucoup de séquelles dans Port-Vila (certains nous diront même que la ville est plus propre maintenant qu'avant), Tanna offre une autre image. De très nombreux arbres sont cassés, déracinés. On imagine que ceux qui sont resté debout ont perdu toutes leurs feuilles, étant donné que maintenant on voit des petites touffes de feuilles fraiches repousser au bout des branches. Quasiment toutes les maisons, écoles et autre bâtiments dont les charpentes sont en bois et les toitures en feuilles, se sont effondré ou envolé. L'heure est donc à la reconstruction. Des bâches de fortune couvrent les maisons qui tiennent encore debout, en attendant un nouveau toit. Les routes sont maintenant déblayées, mais on peut remarquer partout les troncs coupés de part et d'autre de celles-ci. Des tentent Unicef ont été montées afin de permettre aux écoles de continuer. Les petits écoliers arborent des sacs à dos bleu ciel flambant neufs flanqués du logo de l'Unicef. 
Dans les assiettes, pas grand chose à manger. Toutes les cultures de fruits et légumes ont disparu. Les américains ont envoyé du riz et des ignames. Il va falloir attendre de longs mois avant que la nourriture se diversifie à nouveau et qu'ils bénéficient de tous leurs produits tropicaux (papayes, bananes, noix de coco, etc.).
Après la catastrophe. La vie reprend son cours avec la reconstruction en plus. Sur l'ensemble du pays, il n'y a eu finalement que 11 victimes, ce qui montre à quel point la vie est bien organisée pour affronter ce genre d'événements. L'aide internationale a été fortement appréciée. On trouve toujours des sourires au bord des routes pour nous saluer.  



mercredi 13 mai 2015

C'est quoi un condominium ?

Situation complètement improbable, le Vanuatu est sans doute l'un des rares endroit du monde où le Vegemite côtoie les confitures Bonne Maman ! 
Tout ça vient du fait que le Vanuatu est un ex condominium anglo français, et connait aujourd'hui des influences australiennes et françaises. Les deux langues sont pratiquées, les écoles sont soit anglophones soit francophones, et les produits importés viennent d'Australie, Nouvelle Zélande ou France. 

Bienvenue au Vanuatu

Nous voilà enfin au Vanuatu! Probablement l'un des pays les moins connus de nos lecteurs.
Arrivée en musique à l'aéroport de Port-Vila dans un avion quasi-vide, malheureusement. Nous sommes accueilli par Laurence, Cyrille et leurs 3 enfants. Ils nous offrent le logis dans leur grande maison, qui en fait l'un des hébergements les plus confortables de tout notre voyage. Alix et Nelly sont ravies de jouer avec Lucile, qui a 4 ans. 


Le lycée français de Port-Vila : une expérience pour toute la famille!

Grâce à Laurence, qui nous accueille sous son toit à Port-Vila, nous entrons en contact avec le lycée français du pays. C'est avec un engouement certain que de nombreux instituteurs nous demandent d'intervenir dans leurs classes. Du coup, mardi, nous nous sommes retrouvé avec un programme assez chargé puisque nous avons présenté notre voyage et répondu à de nombreuses questions de 5 classes allant du CP au CM2. Echanges passionants devant un public hétéroclite puisque les enfants sont de nationalités très variées. 
A l'épreuve des questions, nous avons du répondre à de nombreux sujets : "Etes vous millionaires? Avez vous eu peur? Avez vous eu des accidents? Quel est votre pays préféré? Comment faites vous pour manger? Cherchez vous à battre un record? Etc."
Pendant ce temps, nos 2 filles ont été invitée à intégrer les classes de maternelle. Alix dans une classe moyens/grands avec Lucile, la fille de Laurence et Cyrille. Nelly, elle, a fait son tout premier jour d'école au Vanuatu. Elle a intégré une classe de petits/moyens. Un peu impressionnée, elle a eu du mal à retenir un pipi. Ce n'était pas évident pour elle nous plus de passer un journée sans Alix. Les 2 maitresses ont été adorables et Alix a même été invitée à revenir le mercredi.


lundi 11 mai 2015

Instants nouméens

L'Anse Vata est synonyme de fête et c'est là que le public métropolitain se montre. Impossible de passer dans les bars et boites sans retrouver sa photo le lendemain sur Facebook! C'est une vie en vase clos : "dès qu'il y a une manifestation, on y retrouve tout le monde", nous dit-on.
Pour nous, Nouméa aura été l'occasion de quelques distractions inhabituelles durant ce voyage. Nous avons pu voir les locaux de la radio locale RRB, et les 3 fameux sabots du jeu "Carte chance". Outre le restaurant du sud-ouest, avec concert flamenco de Fuego Gitano, nous sommes passé à la Barca pour un cocktail et Sylvie a même accompagné sa cousine en boite pour ses 23 ans!

2 petits tours au cinéma, dont une séance de la fée Clochette avec les enfants (grande première  pour Nelly!).
Enfin, afin d'accomplir l'une des missions reçues des collègues de Sylvie, nous sommes allé à la seule salle de jeu de Bingo légale du territoire français. Un public à grande majorité mélanésienne, typé wallisien pour un grand nombre. A toute allure, sont énoncés les nombres jusqu'à la Quine, puis le Bingo. On nous prévient: c'est plus sérieux que dans les villages en métropole : "ici, on joue de l'argent, pas pour un poulet!". 

dimanche 10 mai 2015

Une touche française indéniable...

La visite de la Nouvelle-Calédonie, c'est aussi un peu un voyage en France. Du coup, nous retrouvons des choses typiquement françaises. 
Côté nourriture, on profite des fromages (camembert, chèvre et autres), des croissants et de la crème pâtissière, du saucisson, de la baguette, des marques de biscuit françaises, des boites de pâté. Clin d'oeil à la Martinique, on a pu boire un peu de rhum (Neisson et Clément pour les connaisseurs). 
On a aussi pu profiter de la radio et des journaux en français, même si la touche locale est très présente. La radio RRB (Radio Rythme Bleu), passant parfois du zouk et aussi les avis d'obsèques, ainsi que le journal "les Nouvelles Calédoniennes" donnant tous les potins des communes me font penser aussi beaucoup aux Antilles avec RFO et France Antilles...
On retrouve enfin les grandes enseignes de chez nous : Carrefour, Decathlon, Total, Champion et nos voitures Peugeot, Renault et Citroen. 
La question de l'indépendance est d'actualité avec la venue de Claude Bartolone ces derniers jours et le nouveau gouvernement local. Manifs pro-France dans la rue. Scepticisme sur l'avenir dans les discours. L'impact de la France sur le pays est pourtant bien important. Le pays saurait-il se maintenir en exploitant uniquement le nickel, et en continuant de faire une croix sur le tourisme? C'est la grande question.
Nous faisons le plein de plaisirs français avant nos 3 derniers mois de voyage. Un bon repas du Sud-ouest fait de magret et confit de canard nous a enchanté!

samedi 9 mai 2015

Rodéo!

Coup de chance! C'est la fête aujourd'hui à Boulouparis. Et un rodéo est organisé. C'est l'occasion de voir les cowboys caldoches en action.
Beaucoup d'ambiance avec un speaker chambreur. Des rodéos sur boeufs et étalons car ce n'est plus autorisé sur les taureaux. De belles gamelles à la clé, mais pas trop de casse. Entre deux rodéos, quelques animations à cheval : on poursuit un veau pour ensuite l'immobiliser sur le flanc, les plus jeunes tentent d'accrocher une cocarde aux veaux. Et même des lâchés de cochons et poulets pour les enfants. 
On est vraiment content d'avoir pu observer cette tranche de tradition locale. Il y a même la remise de coutume au début de la compétition.




jeudi 7 mai 2015

Ca pousse!


Les filles grandissent et les caractères s'affirment. Comment vivent-elles le voyage? Qui est la plus routarde?
Nelly
Les plus : elle peut prendre une douche froide en rigolant, aucune aversion pour l'instant aux plats qui piquent, plus à l'aise dans l'eau, fait pipi dans la nature
Les moins : reste encore très sélective niveau nourriture même si elle a fait beaucoup de progrès, la plus sensible au mal des transports, ne marche pas du tout de manière autonome, hurle dès que quelque chose ne va pas.

Alix
Les plus : bredouille un peu d'anglais (formules de politesse, couleurs, animaux), goûte à tout même si n'aime pas tout, lève volontiers le pouce pour faire du stop, marche plutôt bien sans aide (environ 8km), aide beaucoup sa soeur (reformule ce que dise les parents), invente histoires et chansons
Les moins : refuse tout plat qui pique, très difficile sur la température de l'eau de la douche, réticente aux bains de mer (préfère la piscine), vit plus difficilement les changements de domicile.

Le voyage n'est pas simple pour elles tous les jours. Il est évident qu'elles apprécient beaucoup le temps passé en compagnie des autres enfants rencontrés, voire même d'autres adultes. Alix a besoin de donner son avis. Elle propose même des solutions quand on a des problèmes. Nelly est plus suiveuse en ce moment. Elle développe énormément son vocabulaire. Toutes 2 suivent plutôt bien le rythme. Lorsqu'elles sont vraiment fatiguées, elles peuvent s'adjuger une sieste dans n'importe quelle circonstance. Celà dit, la plupart du temps, elles sont infatigables. Elles chantent, inventent des histoires et demandent beaucoup d'attention. Cela nous demande beaucoup d'énergie et d'imagination à gérer disputes, désaccord, désobéissances, entre autres.






Un tour de l'ile plein de rencontres !

La Nouvelle Calédonie est une destination peu touristique, mais pleine de tourdumondistes ! 
Après nos interminables discussions avec Baptiste, tourdemondiste en solitaire, qui nous a sorti de notre isolement à Ouvéa, nous avons rencontré en faisant le tour de l'île Michael et Alexandra et leurs enfants Albin, Samuel et Maia, une famille originaire du Cher. Bien sympa pour une soirée de camping à Bourail que d'échanger nos impressions de voyage avec enfants. Plus au Nord, Ben et Clo, installés à Koumac, nous ont donné un aperçu de l'"après", puisque leur tour du monde c'était il y a un an. L'émerveillement est encore là, et les histoires très vivantes.
Mais ce tour de l'ile c'est aussi la rencontre de Lilou, 12 ans, qui nous parle de son intégration au collège avec les Kanaks ("pas toujours facile de se comprendre, à cause de l'accent"). Et puis Amandine, et ses enfants Lilian et Maïwen, qui nous accueille à bras ouvert dans son garage aménagé en solution temporaire. Alix s'amuse "comme des fous". Et on en apprend un peu plus, grâce à ses connaissances, sur la vie ici dans le nord : "c'est pas la France, ici !". Les gens qui préfèrent l'hôpital pour faire des sortes de cérémonies afin de rétablir un déséquilibre et sensées rétablir la bonne santé. Les femmes appartiennent à la famille de leur mari. La journée typique ? Lever 3-4h, pêche, repas à 10h, et puis repos/alcoolisation le reste de la journée. Pêche éventuellement en fin de journée aussi, quand il fait nuit. Évidemment on ne peut rien comprendre quand nous on démarre notre journée à 10h... Beaucoup d'entraide, de partage, et puis on prend la vie comme elle vient.