lundi 3 mars 2025

Étape du bout du monde


Avant de rejoindre Rio, nous avons choisis un stop au hasard sur la route. Nous voilà à Mangaratiba. Une impression de bout du monde. D’autant que nous accédons à l’endroit par une minuscule route taillée dans la roche. Nous voyons Ilha grande de l’autre côté. Et une petite île en face de notre hôtel avec … une voie de chemin de fer qui la relie ?! Il s’agit de trains de marchandises, et l’île abrite en plus d’une plage paradisiaque une plate-forme logistique pour alimenter les gros bateaux en minerai. La ligne de train serpente depuis les montagnes de l’arrière pays. Visiblement les employés sont contents de travailler ici… Le petit village de Mangaratiba est agréable avec sa petite église et ses restaurants de bords de mer. Une étape sympa après l’ultra touristique Ilha grande. Au bout de la route, une plage, mais nous ne savons pas trop si nous avons le droit de passer. Une dame nous interpelle. Une voiture s’est mis dans le fossé et a besoin d’aide. Tirée par une autre elle arrive à sortir . Et nous découvrons une des plus belles plages que nous ayons vu au Brésil ! Après avoir avoir trouvé des tortues en enfilant masque et tuba sur la plage précédente, nous sommes à l’affût, et Benjamin en voit une venir respirer à la surface. 

dimanche 2 mars 2025

Ilha grande











Plus on approche de Rio de Janeiro, plus on se retrouve dans les lieux qui sont cités sur nos guides de voyage. Ilha Grande en est un important. A 150 km de Rio, cette île est préservée des voitures et couverte d’une épaisse forêt protégée comme parc naturel.  C’est aussi le repère des voyageurs du monde entier et comme on y est le week-end, l’escapade des brésiliens de Rio. Au premier abord, le village de Abraão n’est pas très intéressant, succession de restaurants, boutiques et agences touristiques. Les prix sont élevés et les hébergements ne font pas tous rêver. Il semble que toute la population de l’île soit liée au tourisme. 

Néanmoins, comme Nelly s’est fait mal à la cheville sur les pavés de Paraty, nous optons pour un tour en bateau vers une autre plage de l’île. Grace à Nelly, nous évitons 7km de randonnée probablement terribles sous cette chaleur étouffante. La lente navigation est agréable par cette belle journée ensoleillée. Nous accédons à une crique qui ferait presque penser à Robinson. Un sentier nous conduit à la côte au vent de l’île, où une magnifique plage avec des petits rouleaux s’offre à nous. Évidemment, nous ne sommes pas seuls, mais nous profitons de l’endroit toute la journée. Sous ce soleil de plomb, la mer nous rafraîchit à peine. On est content de sauter dans les vagues sous l’œil attentif des sauveteurs qui veillent sur nous. 

Le retour en bateau au coucher du soleil est aussi plaisant. Une caipirinha , de la crème après soleil et au lit!

Paraty








Une petite ville coloniale aux murs blancs et fenêtres colorées, aux ruelles tracées en quadrillage et pavées de grosses pierres désordonnées, voici le décor de carte postale qu’offre Paraty! Le centre historique est vivant en ce vendredi soir, début de week-end. Les Brésiliens aisés sont de sortie et nous rencontrons pour la première fois un nombres importants de touristes étrangers, notamment des français. La ville a de quoi ravir le touriste car elle est très belle. Mais cela manque un peu d’âme si on compare aux autres endroits que nous avons traversé précédemment: boutiques de souvenirs, cafés et restaurants, musique dans les bars. 

Le stop est néanmoins agréable et nous plonge un peu dans le Brésil colonial et maritime à l’époque où l’or partait de ce port pour rejoindre Rio où l’Europe.





Avant Paraty, à Ubatuba, un petit stop dans un port de pêche aux bateaux photogéniques à souhait nous a bien plu aussi.