mardi 4 août 2020

La Wachau et le beau Danube bleu

Le titre le plus populaire en Autriche, la fameuse valse est peut-être mensonger aujourd'hui. Le Danube n'est pas très bleu, mais sa couleur tire sur le vert. Ce fleuve est toujours aussi envoutant pour moi. Il est très large, emprunté par des bateaux. Nous le côtoyons un peu plus en amont que l'an dernier. La vallée de la Wachau est classée à l'UNESCO. Quelques belles églises à bulbe, des forteresses imprenables qui surveillent le fleuve, et surtout des vignobles en terrasse qui donnent paraît il de merveilleux blancs. Difficile d'y goûter, car nous avons plus de 30 degrés et pas de glacière pour le refroidir. 
Cette région semble être le paradis des cyclistes. Des km de pistes sur les 2 rives et des campings un peu partout. Des km aussi de chemins de rando. Mais par contre le balisage laisse à désirer et on s'est perdu plus d'une fois. La couleur a l'honneur est l'orange. Des parasols le long des routes ou de chemins pour indiquer une vente de produits locaux: tout a base d'abricot (confitures, liqueurs, jus, ...).
Cette étape très reposante pour nous est aussi l'occasion de plusieurs bains dans le Danube, et en lezardant au soleil. 
Nous partons maintenant à l'attaque des montagnes.






mardi 28 juillet 2020

Vienne : Sisi et la musique

Pas forcément prévue au programme, la visite de Vienne s'est imposée après avoir observé relativement peu de touristes à Venise.  Et en effet, ici aussi, c'est assez calme. Pas de queue aux musées. Des rues plus fréquentées par les autrichiens que les étrangers.  Bref, on profite encore de conditions idéales.
Vienne, c'est d'abord la ville de Sisi! Alix a lu les livres avant de venir et est à fond avec la famille Habsbourg ! On révise la généalogie de la famille et on en apprend plus sur le couple François-Joseph et Sisi. Elle n'est pas celle qu'on nous fait passer aujourd'hui. Mais ça ne suffit pas pour détruire le mythe pour Alix. Rien que penser que Sisi a foulé le pied dans tel ou tel lieu! 
Mais c'est aussi la capitale de la musique classique. Pas de concert, mais des statues dans chaque jardin. Mozart, Strauss, Beethoven, Mahler, Schubert.,... on en apprend plus dans le superbe musée de la.musique avec plein de jeux interactifs qui permettent de composer une valse, de comprendre la transmission du son, ou de diriger un orchestre. Et ce n' est pas simple de garder le bras en l'air et de garder le rythme ! Quand on est mauvais, l'orchestre râle. 
Ce qui est amusant, c'est qu'on a justement pris la série "Mozart in the jungle", qui traite du philharmonique de New-York. On est en plein dans le thème!







Autriche : premier contact




Le sud-est de l’Autriche est vallonné, mais on a deja quitté les Alpes! Voyager ici, c’est raccorder plusieurs de nos voyages entre eux: l’Italie du Nord en 2003 où nous avions fait une petite entrée de 2 jours vers Villach, la Suisse en 2018 où nous avions traversé la pointe ouest, et la Slovaquie en 2019, où nous avions atterri à Vienne sans la visiter et vogué sur la Neusiedlersee. Tous ces lieux seront reliés par le voyage de 2020. 
Pour commencer, brève traversée de la Carinthie et de la Styrie. De grands lacs aux eaux chaudes dans la première, et la ville de Graz dans la seconde. Pour le lac de Worth, nous avons la désagréable surprise de nous rendre compte que tout le rivage est privatisé sur des kilomètres. Difficile même de trouver une plage publique. Par ces temps-ci, pas vraimeny envie de se retrouver avec trop de monde. Dans notre recherche désespérée, on tombe sur un loueur avec un pédalo. Idée lumineuse: pourquoi pas se baigner au milieu du lac! Nous avons notre petit yacht à nous et passons un agréable moment, à plonger dans le lac.
Graz est une ville surplombée par un chateau. On y trouve un mélange de lieux modernes, vestiges du titre de capitale européenne de la culture dans les années 2000, et de grands batiments baroques. Agréable visite à la journée.

vendredi 24 juillet 2020

Alpes slovènes


Cette année, on commence par les détours ! Et donc, sur le trajet de l'Autriche, on fait une halte dans les Alpes slovènes. On vise la région de Bled, avec de très beaux lacs. Mais le temps ne nous est pas favorable et la première nuit est sous un orage mémorable qui nous permet de tester l'équipement . Notre vieille tente tient le coup, même si j'ai peur qu'on finisse totalement mouillé.
Finalement la journée est moins humide que prévu et nous pouvons découvrir 2 très beaux lacs aux couleurs qu'on ne voit plus souvent chez nous pour de si grands lacs. A Bled, une petite île avec une église, un château dominant le lac sur un aiguillon rocheux.  A Bohinj, une bande de 2 mètres peu profonde d'une couleur bleue-verte, puis un bleu profond. 
Toute cette eau nous a refroidi et nous louons un petit appartement pour une nuit . Tout le confort pour nous! On apprécie. 
Avant de passer la frontière, une balade au bout d'une vallée permet de voir une belle cascade qui finit dans un torrent aux eaux translucides.  Et en bonus, on peut même se promener derrière la chute d'eau.

Ce passage slovene est aussi l'occasion de voir que ce pays est une sorte de carrefour est-ouest. Depuis notre première traversée en 2003, plus vraiment des airs d'anciennes république yougoslave. On se croirait en Europe de l'Ouest. D'ailleurs les tarifs des hébergements et attractions touristiques sont élevés, y compris le camping (facilement 60 euros pour nous et nos tentes).
Les autoroutes sont parcourues par des centaines de voitures étrangères. A la frontière Nord, ce sont les bouchons des Allemands, autrichiens, néerlandais,  qui probablement ne s'arrêteront même pas dans le pays, car leur objectif est l'Adriatique. Bulgares, hongrois, polonais, tchèques, italiens y passent aussi pour aller d'est en ouest ou l'inverse... pas beaucoup de français.  Probablement à cause du covid. Peu poussent jusqu'à ce point. 
Pour cette troisième incursion en Slovénie après 2003 et 2012, encore un petit peu de ce pays se dévoile à nous. 






Petite escapade à Venise par covid

Est ce que ça ne serait pas la plus belle ville du monde ? On a été bluffé par Venise. Rien qui détonne, pas d’immeuble moderne, tout est dans un style harmonieux.  Peut-être le contexte y est pour quelque chose : aucun groupe, pas de tour operator, un tourisme individuel seulement, beaucoup d’habitants qui font leur courses, leurs affaires, prennent un café, se saluent. On tombe par hasard sur les boutiques « renommées » de masques, pas un chat. Il y a même des restos fermés. Dur d’avoir une démonstration de souffleur de verre à Murano, faut dire, y a pas assez de clients pour écouler la marchandise. L’eau des canaux est verte et belle. La ville est propre, paisible.  L’impression d’être hors des sentiers battus, au bout du monde, à Burano. On apprécie de voir la ville à travers les bateaux bus, même si au bout d’un moment on en a marre de porter le masque ! Il fait chaud et c’est difficile de respirer. Mais les agents des bateaux veillent et nous rappellent à l’ordre. Malgré tout c’est sans doute le meilleur moment pour visiter cette ville incroyable.







dimanche 23 février 2020

Ile de Gorée : chargée d’histoire



Retour à Dakar pour notre dernière étape. Pour cela, il a fallu tomber sur un chauffeur jemenfoutiste. Arrivé en retard sans excuses, pas sympa. Ça commence mal. Sa voiture étant pourrie, on s’est fait arrêté par 5 contrôles de gendarmerie sur les 7 rencontrés. On est à quelques minutes de pouvoir encore prendre notre bateau, mais il se trompe de destination, sans avoir demandé confirmation... Sylvie n’en peut plus! La chance nous sourit enfin: le bateau est en retard. Ça rattrape l’échange houleux avec le chauffeur. Nous voici donc sur Gorée. Une destination touristique par excellence. A la journée, de nombreux touristes y débarquent. Mais nous, nous avons décidé d’y dormir et de profiter d’une ambiance unique, calme et sereine, loin des sollicitations permanentes des marchandes et des terrasses de restaurant bondées. Au coucher du soleil, il fait plus frais. On entend le bruit de l’eau tout autour de nous. Cette île est pleine de vie. Ses ruelles sont aménagées de plantes. On peut sentir vibrer l’âme de ses 2000 habitants. C’est le week-end. Le terrain de foot est occupé. Entre deux belles maisons, quelques maisons plus modestes, ou l’on cuisine au milieu de la cour. Au petit matin, l’ile se réveille doucement avant les flots de touristes à nouveau. Notre logement est ravissant. Une demeure coloniale avec une petite cour fleurie. Notre chambre est immense avec planchers et balcons en bois, une vue sur la mer par l’une des fenêtres. Enfin, Gorée, c’est un lieu chargé d’histoire. L’émouvant rappel de la traite négrière, surtout opérée ici par les français et les portugais. C’est ici que la plupart des ancêtres de ceux que j’ai côtoyé dans mon enfance sont partis, de force, séparés de leurs familles. Celles-ci ont pu être éclatées au gré des besoins d’esclaves. Bref, un bien bel hommage avant de revenir en France. Ça colle parfaitement avec la leçon sur le commerce triangulaire suivie par Alix cette année. Une étape douce pour nous, quelques heures avant le départ.

samedi 22 février 2020

Moments de détente

Pour finir le séjour, nous avons privilégié des endroits plus luxueux, engageant à la relaxation et à la détente.
Tout d’abord, en face de la langue de Barbarie, au Zebra Bar, un lodge tenu par des Suisses depuis 24 ans. Nous avons une case Deluxe. Autour, des jeux pour enfants, dont une tirolienne, un canoé qu’on peut emprunter pour naviguer jusqu’à la côte, des transats, des hamacs. Un petit paradis. Il y a même une fillette de 8 ans, espiègle comme tout, adoptée par les propriétaires, et qui est ravie de jouer av3 Alix et Nelly. Seul bémol, le goulasch, ça change du thieboudienne... mais la cuisine est quand même bonne.






Après ces 2 jours de tranquillité, nous rejoignons Lompoul, avec son petit désert de dunes, au milieu des eucalyptus. La aussi, c’est le luxe: une tente d’inspiration peule, rien que pour nous. Salle de bain à ciel ouvert, degageant une bonne odeur car elle est recouverte de branches et feuilles séchées d’eucalyptus. On joue des heures dans les dunes. En prime, une promenade en dromadaire pour les filles. Un bon couscous sous la tente avec les nombreux touristes faisant la même expérience. Enfin un feu au son des djembes, sous un magnifique ciel étoilé. Pour la première fois, nous ressentons le froid, a cause de l’humidité provenant de l’ocean non loin de là.
Deux belles experiences pour nous ressourcer avant de rentrer.