mardi 23 août 2016

3 Pays

Le concept de "pays" commence à être intégré par Nelly. Le jeu est donc de reconnaitre les drapeaux un peu partout, et les filles ont leur petit drapeau de chaque pays traversé :  

Albanie : 



Grèce : 


Macédoine : 


Il nous manque l'italie, mais le passage était trop rapide. 

Ces 3 pays, c'est aussi 3 monnaies, 3 langues et 3 alphabets ! C'est en effet en Macédoine que fut inventé l'alphabet cyrillique, afin de permettre aux peuples slaves de s'approprier les textes religieux orthodoxes jusque là en grecs. 

Facile : .... (La traduction à la fin du message). Heureusement qu'on a fait un passage par la Russie. 


Un petit couscous ? Ici ça s'écrit Kyc Kyc... 


Et on aura croisé des Grecs d'Albanie, et des Albanais de Macédoine. Par contre les voitures grecques se font rares en Macédoine, peut-être que les liens ne sont pas très développés à l'image des querelles liées à l'utilisation du mot "Macédoine" (historiquement en grande partie en Grèce actuelle). 
Un point commun : la cuisine (salade grecque, byrek au fromage, épinards). 


Solution : restaurant



lundi 22 août 2016

Les Météores

On en a rêvé. On a dejà vu des dizaines de fois les photos de ces monastères perchés en haut de blocs rocheux vertigineux. Ca y est! Ils sont à nous. Les Saints Météores. Au Soleil levant, à la lumière du soir, tout en haut ou tout en bas, les vues sont magnifiques et les angles différents. En 2 jours, nous avons exploré le site autour du village de Kastraki. Visite du Grand Météores, de Varlaam, de la Sainte Trinité ou du dernier tout au bout de la route. Le jeu est d'éviter une visite en même temps que les bus de touristes. Et c'est vrai que c'est mieux quand on est quasi seuls dans les monastères. Ce moment est très bref et proche de l'ouverture. 
Nous aurons fait aussi une balade fort sympathique au pied des pics, dans la forêts. Les tortues étaient au rendez-vous, de nouveau. Et les fruits en nombres: figues, mûres ou noix fraîches. A l'arrivée au village, une vieille dame nous offre du raisin de sa vigne suspendue à l'entrée de la maison et nous présente la Yaya (grand-mère). Un enchantement de profiter de tous ces cadeaux de la nature. 
La cerise sur le gateau est le camping avec piscine vue sur les Météores. Bien que ce soit un peu l'usine ici, il est bien agréable de se rafraîchir dans la piscine en ces après-midis bien chaudes où le mercure avoisine les 36°C.







Gorges de Vikos

Le passage de frontière étant vraiment trop long, la halte aux gorges de Vikos, en Grèce, s'imposait. Au village de Monodendri, on peut s'apercevoir de la différence avec l'Albanie. Petit village à l'écart des grandes routes touristiques en Grèce, mais pourtant entièrement entretenu des routes aux maisons, qui donne l'impression de se promener dans un musée. On sent que l'UE a financé l'entretien à coup de millions. Cela rajoute au charme du village et des lieux. On peut descendre dans les plus grandes gorges du Monde (dixit le panneau estampillé World Guinness Book) pour quelques heures ou quelques jours. Vois l'aurez compris, on a choisi la première solution. Et il faut dire que ce n'est déjà pas rien pour les petites guiboles de petites filles de 4 ou 6 ans. Mais elles l'ont fait et sans broncher. Le paysage est splendide et la halte donc une grande réussite, si on omet l'épisode voiture ;o).



dimanche 21 août 2016

Premiers signes de faiblesse

Je n'aurais pas dû me féliciter de la voiture si vite. Sans aucun signe d'alerte, au moment de quitter le village grec de Monodendri, voilà qu'elle démarre pas. On est Samedi et même si l'assurance nous us met rapidement avec un correspondant grec parlant le français, on se rend comtpe que le dépannage ne sera pas rapide et la réparation encore moins. Pas avant lundi. Oups :o(. Entre temps, on essaie de trouver quelqu'un qui pourrait nous alimenter la batterie pour faire démarrer la voiture. Un jeune peut nous aider au bout d'un moment. Cela ne marche pas. Mais un couple de français dans un camping-car, que nous avions croisé la veille, nous prête main forte. Après quelques essais et un peu d'attente, c'est le succès ! Ouf. On a perdu quelques heures, mais on pourra rejoindre les Metéores le soir même. En chemin, on ne coupe pas le moteur jusqu'à Ioanina, où nous trouvons une station service qui fait garage et qui nous change la batterie. Beaucoup de stress, mais une fin heureuse pour nous.
Dans ce laps de temps, les filles ont eu le droit à un Walt Disney sur la tablette.

samedi 20 août 2016

Rencontres avec la faune locale

Rien de plus intriguant pour un enfant que l'observation des animaux, sauvages ou non. Et depuis le début de notre séjour dans les Balkans, nous n'avons pas été déçus. En Albanie, les criquets sont énormes. En camping, il n'est pas rare de voir s'inviter une grenouille ou même un crapeau sous la toile de tente. À Apolonnie, Alix nous a surpris en découvrant deux petites tortues dans l'herbe. On s'est amusé à les observer un certain temps.
Alix aime beaucoup les animaux et n'est pas effrayé devant les chiens qui gardent les différents endroits où on a dormi. Nelly est bien plus méfiante. Sur les bords des routes, on trouve des chevaux ou des ânes tirant des charrettes. De nombreux troupeaux de chèvres ou moutons avec leur bergers. Et même un cochon a pu être observé longuement, avec sa queue en tire-bouchon.
Le passage en Grèce nous a aussi gâté. Quelques minutes après le passage de la frontière, on sauve une tortue bien mal embarquée au milieu d'un route. Une belle tortue de terre qu'on a pu toucher et porter. Enfin, on a pu apercevoir un écureuil au cours d'une balade.
Dernier point noir: en Albanie, nous sommes très dérangés par les guêpes, qui arrivent en nombre à chaque repas ou pique-nique. Les enfants arrivent à avoir plus de sang froid que leur père...


vendredi 19 août 2016

Passage en Grèce

Un peu hard le retour à l'UE! 2 heures sous la chaleur de midi avec des quantités de voitures grecques remplies d'albanophones... Mais, on en profite pour pique-niquer. Et puis observer Papa avancer tout doucement, c'est aussi un jeu. Enfin, comme toujours il est bien plus facile de quitter un patys que de rentrer dans un autre. Heureusement qu'on y gagne pour la qualité du bitume! Merci aux fonds de l'UE.

Voyage initiatique pour ses 18 ans...

Eh oui! Notre Citroen Xsara, hérité de Pierre, le frère de Sylvie, fête ses 18 ans cette année. Nous lui offrons un voyage dans les Balkans pour l'occasion. Et pour l'instant, elle tient la route. Nous n'avons fait que 2000km depuis Toulouse et sommes à peu près à la moitié du chemin. Pour l'instant, nous sommes très contents et fiers de notre monture!


jeudi 18 août 2016

Gjirokaster: la ville aux milles doudous...

Gjirokaster est la ville la plus visitée du pays. On peut aisément le comprendre, le centre historique conserve de très nombreuses maisons dans le style ottoman, dont plusieurs sont des petits musées. Elle est par ailleurs dotée d'une forteresse dominant la ville et est emblématique du pays car étant la ville natale de l'ancien dictateur communiste, Enver Oxha, et aussi de l'écrivain le plus célèbre du pays, Ismail Kadaré. C'est un plaisir de se promener dans les ruelles, de s'arrêter à un terrasse ombragée d'un restaurant, qui soit dit en passant n'est pas cher du tout comme dans tout le reste du pays, ou de cueillir ça et là une figue bien mûre dépassant d'un des innombrables figuiers de la ville. La visite de Gjirokaster est devenue vraiment incongrues, lorsque dans un des nombreux jardins remplis d'arbres fruitiers et de vignes regorgeant de grappes bien violettes, nous découvrons un lapin en peluche attaché au bout d'une tige, un peu comme un épouvantail chez nous en France. Puis, en regardant avec plus d'attention dans les autres jardins, on trouve des chiens, pandas, girafes, Winnie l'ourson accrochés un peu partout dans les jardins ou sur les devantures de maisons, et même accrochés à l'arrière des voitures (la plage arrière). Cela devient donc naturellement un jeu de chercher les doudous. Et le jeu est d'autant plus amusant qu'ils sont nombreux. Nos filles armées de leurs 2 petits fanions d'Albanie auront donc passé une journée des plus motivantes à arpenter les rues de Gjirokaster.





Sites archéologiques

Nous avons visité les 2 principaux sites archéologiques en Albanie. Il s'agit de deux anciennes cités qui ont été tour à tour grecques, romaines, ottomanes ou vénitiennes. 
A Apolonnia, dans le centre du pays, on trouve quelques restes qui dépassent assez peu du sol, mais avec les panneaux explicatifs reconstituant en 3D les monuments, on se rend assez bien compte de l'ensemble. Le site est situé sur une petite qui domine la plaine jusqu'à la mer au loin. Cela permet quand même d'initier les enfants aux notions de fouilles et à l'histoire très ancienne. Heureusement, la maitresse d'Alix a fait un bon boulot cette année pour retracer dans l'ordre des époques historiques depuis l'apparition des bactéries. Donc, on complète un peu son éducation avec quelques éléments plus concrets.
 Le site le plus beau et le mieux conservé est Butrint, au Sud du pays, en face de l'ile grecque de Corfou. Situé sur un presqu'ile au milieu d'un lac, lui-même relié à la mer par un petit chenal de quelques centaines de mètres. La visite comporte un cheminement de 15 points importants permettant d'observer théâtre, forum, basilique, murailles et portes, chateau vénitien et autres mosaiques au sol représentant des motifs floraux ou fauniques. Les enfants se prêtent au jeu de guide et nous accompagnent volontiers dans la découverte des différents éléments, en jouant au escaladeur de temps à autres. Elles se promènent dans les labyrinthes de ruines et marchent sur les murs, sans parfois se rendre compte qu'elles sont presque à 2 mètres de hauteur! Butrint a aussi l'avantage d'être dans un environnement boisé protégeant ainsi du soleil, mais pas des moustiques (environnement humide!). Par contre sa proximité avec Corfou nous abreuve de nombreux cars de touristes débarquant des bateaux en escale dans les environs. Heureusement, nous avions décidé d'être matinaux, pour une fois, ce qui a permis de faire la visite au calme. 
Apolonnia
Butrint



mardi 16 août 2016

Riviera Albanaise

Vous n'en avez jamais entendu parlé? Pourtant le New York Times l'a classé en 5ème dans la liste des choses à avoir vu dans sa vie (la première pour l'Europe!). Elle est surtout prisée des Albanais, Kossovars, Macédoniens, Italiens, Grecs et toute la diasporama albanaise disséminée en Europe. Et, elle est plutôt bondée. Entre Vlore et Saranda, et même jusqu'à Ksamil, il y a peu de place sur les plages facilement accessibles : parasols et transats à touche-touche. Il faut chercher les coins plus reculés, mais avec un tout petit peu de courage, on peut se trouver quelques endroits moins fréquentés où l'eau est limpide, rafraichissante, invitant à la baignade. 
Nous avons donc sélectionné la plage de Livadh comme point de chute. Le camping est petit et serré, mais l'emplacement sous les oliviers est frais. De là, une ballade à la plage de Gjipe sous le soleil chaud nous a offert une bonne journée d'excursion. Une visite de Porto Palermo, avec un chateau fortifié de base triangulaire, offre de beaux clichés du soir, et un bain très calme. Enfin, une étape sur le village perché de Qeparo, dont le potentiel touristique est aussi important que son état d'abandon et de délabrement. Au nord, nus avons fait une courte halte à Zvernec, dans les pinèdes pour rejoindre une toute petite ile perdue au milieu d'un étang. Au sud, c'est Ksamil, avec son brouhaha nocturne qui cache complètement l'appel à la prière du muezzin (étonnant mélange!) et ses rangées de transats bien serrés sur des bouts de bitume donnant sur mer.
En résumé, il y a de beaux endroits, mais il faut aller les chercher plus loin que dans les gros bourgs balnéaires surpeuplés.




vendredi 12 août 2016

Berat

Pourquoi faire 1500km de voiture et 600km de bateau pour se rendre dans une ville qui porte le même nom qu'un village situé à une trentaine de km au sud de Toulouse?
Juste parce que Berat est un exemple d'architecture ottomane préservée et par conséquent classé à l'Unesco. Que la ville offre plusieurs quartiers où il est agréable de se balader : la forteresse qui domine la ville et ses jolis points de vue, Mangalem et Gorica qui offrent une grande cohésion au bord de la rivière qui traverse la ville. La guesthouse étant proche du centre. Ce fut pratique pour s'y promener. Et on peut féliciter les filles qui ont été très endurantes. Bref, notre première étape est une réussite. 





jeudi 11 août 2016

De part et d'autre de l'Adriatique

C'est aujourd'hui que l'on va mettre la voiture dans le bateau, à Ancône. Avant de prendre la route, on ne pouvait pas rater la dégustation à Modène. Jamais on aurait imaginé gouter le vinaigre comme un produit de luxe. À près de 50€ la mini bouteille, la goutellette vaut de l'or ! 
C'est le déluge. Des trombes d'eau. Parfait pour faire une traversée en mer... ! Nous pouvons voir des éclairs à l'horizon. Malgré ça Ancône a beaucoup de charme. Mais l'organisation de l'embarquement laisse à désirer. 
Finalement, la mer est calme. Sylvie se rend à peine compte du tangage. "C'est bizarre! Je ne comprends pas pourquoi cet avion monte et puis descend...". La traversée semble longue pour ces dizaines d'albanais qui n'ont pas de cabines et qui dorment comme ils peuvent sur des matelas gonflables installés dans le salon principal... On est bien, nous, dans notre cabine avec un hublot sur la mer. Peu de touristes, les italiens et mêmes les rares français sont en fait la diaspora albanaise de retour au pays. 
Les premiers instants en Albanie sont plutôt faciles. La sortie du bateau est plus simple que l'entrée. L'immigration aussi et les premières routes plus défoncées que l'on attendait. Mais il s'agit seulement du centre de Durres. Pour rejoindre Berat, c'est beaucoup plus lisse. Par contre les obstacles sont nombreux: piétons sur autoroute où même les bus s'arrêtent prendre des voyageurs, charettes, camions, etc. Notre arrivée à la Guesthouse de Berat est des plus agréables. Deux hôtes merveilleux nous ouvrent les portes. Un repas généreusement préparé (kofte, légumes grillés ou farcis au fromage, crudités et roquette du jardin et bien sûr l'incontournable pastèque, vin maison). Nous sommes comblés et repus après 3 pique-niques d'affilée.





Pour nous suivre

La carte du voyage se trouve à l'adresse suivante :
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mercredi 10 août 2016

Les petits bonhommes oranges de l'Italie

Nous quittons Nice, un mardi, pour Modène, en Italie. "Vous venez pour les ferraris à Modène ? " . Heu, .... c'est au milieu du trajet ! Entre temps, les aires d'autoroutes de l'Italie sont nettement moins agréables qu'en France : pas de table de pique nique, pas d'arbre... Nous sommes donc bien contents d'avoir notre table. 
À Modène, il y a un beau centre ville, des monuments à l'Unesco, des pâtes qui se mangent dans de grands restaurants... "Et des petits bonhommes oranges" . Nelly aiguise son sens de l'observation sur les passages piétons.