lundi 25 mai 2015

Rah Island : welcome to Paradise

On s'est laissé convaincre. Pourquoi avoir atteint le Vanuatu, si loin, et ensuite se limiter ? Les finances sont au vert (en avance par rapport au budget total du TDM). Nous sommes à 16000 km de la France. Alors un petit saut de puce supplémentaire dans un tout petit avion (17 places) pour rejoindre l'ile de Mota Lava. 2 liaisons aériennes par semaine avec Santo, et un petit cargo tous les 3 mois : autant dire qu'on est isolé! 
Rien que le vol justifie le voyage. Survol de plages et d'iles paradisiaques avec eaux transparentes. Au bout d'une heure, on atterri sur la piste en herbe de Mota Lava. Un 4x4 nous attend pour nous mener à l'autre bout de l'ile. Il faut 5 personnes pour le pousser au démarrage. Il n'y a que 2 véhicules sur l'ile! Rafistolé de tous côtés, pas de frein, le bidon d'essence au pied du passager, ... Enfin, pour rejoindre Rah, une petite pirogue taxi pour franchir une passe de quelques centaines de mètres. 
Arrivés sur l'ile, on est accueilli par un chant de bienvenue des femmes de la famille qui tient les bungalows. Quelle émotion pour cet accueil personnalisé! C'est tout à fait à l'image du séjour. Un bungalow bien bâti à la limite du village, avec vue sur mer. Des allées magnifiquement entretenues, des fleurs fraiches tous les matins pour décorer, des repas préparés avec grand soin. Rien à faire de particulier à Rah, si ce n'est se balancer sur notre balcon en contemplant la mer. Ici, on sent qu'on vit sur un archipel. On aperçoit 4 iles environnantes, toutes très différentes. Le paysage change en fonction de la marée et des nuages : à chaque fois, on est transporté dans nos rêves de retour à une vie simple (les fondamentaux). Ici, les jeunes reviennent toujours vivre sur l'ile. Ils ne manquent de rien ( fruits, légumes, poissons, eau de pluie et de source, ...). Pourquoi rester à Vila ou Santo où il faut de l'argent? On se promène dans le village. Pas un habitant ignorant ton passage. Tous arborent un large sourire et détournent leur chemin pour se présenter et discuter. Ici, 4 langues sont parlées. Outre leur langue locale et le Bichlamar, presque tous parlent au moins anglais ou français. On peut ainsi communiquer assez aisément.
Les filles jouent avec d'autres enfants du village. Ici, les enfants sont globalement timides. Mais Alix arrive néanmoins à se lier avec Ailine, qui a 6 ans, et ne maitrise pas encore le français. Nous pouvons observer les enfants pêcher et ramener de beaux poulpes et petits poissons multicolores, les femmes cuisiner au feu de bois. On nous fait découvrir la fabrication du Kava, la danse traditionnelle des hommes du village. Nous sommes passés à l'école française sur Mota Lava et avons participé à la messe. Nous sommes même remercié en fin d'office d'avoir fait honneur de notre présence. Les ni Vanuatu étant très croyants, la messe dominicale est très suivies. De nombreux courants religieux sont représentés sur l'archipel.
Difficile de ne pas jeter une petite larme au moment de partir avec un dernier collier de fleur et un chant d'adieu, des petits cadeaux tressés pour Nelly et Alix et nous. Quelle belle expérience!









3 commentaires:

Helene et Thomas a dit…

Qu'une chose à dire: Grrr...
;)
On aurait du vous rejoindre au Vanuatu.

joel a dit…

Heureusement que vous ne m'avez pas écouté pour le Vanuatu ! Le cyclone à du faire un grand nettoyage et je vois que vous apreciez votre séjour.

Anonyme a dit…

Encore un séjour en pleine immersion ! ... Bise de la Charente ... Guillaume

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