En effet, je suis plutôt du genre stressé : "que va t'il encore se passer?". Et il se passe pratiquement toujours quelque chose. Même si on n'a pas encore raté d'avion, on a eu quelques histoires désagréables. En voici la liste.
A l'enregistrement des bagages:
- prendre son billet sur internet n'est pas toujours simple et comparer les prix des différents sites de vente en ligne peut s'avérer être un casse-tête surtout, quand au final, le moins cher ne permet pas de payer à l'avance ses bagages enregistrés. Nous avons la mauvaise surprise sur le vol Sydney-Christchurch de devoir payer à l'aéroport nos 2 bagages pour la somme de 160 euros! Evidemment, aucun prix n'est clairement affiché nulle part et personne pour t'indiquer quelle est la règle.
- pour aller à Singapour, on nous a exigé un billet de départ de Singapour pour prouver qu'on n'a pas prévu d'y rester. Il faut quand même préciser qu'on peut quitter ce pays à pied et donc qu'il est difficile de prouver son départ de cette sorte! De plus, rien de tel n'est exigé à l'immigration lors de l'entrée dans le pays. Excès de zèle au check-in.
- Air New Zealand sous-traite quasiment toutes ses activités aux passagers. Ainsi, on doit imprimer soi même les bandes autocollantes des bagages. Par contre, je ne les colle pas, estimant que ce n'est pas mon boulot. Du coup, je les garde pour qu'au dépose bagage, quelqu'un me le fasse (évidemment sans le sourire). Et dans l'encombrement des bagages, j'en perds un. Evidemment, ils sont incapables de retrouver le numéro manquant sans devoir aller rechercher les 2 bagages déjà déposés. Incroyable! Tout est informatisé, scanné, mais impossible d'accéder à l'information! Longue attente pour que le personnel résolve le problème. C'est du beau pour la compagnie primée meilleure compagnie de l'année!
- A Phuket, au comptoir d'enregistrement Tiger Air, on m'explique qu'à Singapour, je devrai reprendre mes bagages, passer l'immigration et ré-enregistrer pour l'Australie car je n'ai pas payé l'option alors qu'il m'a paru que c'était inclus lors de l'enregistrement en ligne... Les compagnies low-cost sont si peu claires et les situations si inattendues qu'il est difficile de s'y retrouver pour nous. Et au final, tu es toujours pris en otage au dernier moment...
Les contrôles de sécurité:
- je passe sur les classiques où on ne prend pas en compte que tu as des enfants qui pleurent ou ne sont pas bien. Tu n'as aucun droit à ce moment précis de ta vie. Tu dois juste te taire et obtempérer. Les contrôles de sécurité sont toujours très pénibles. Ayant tout à fait le profil de terroristes avec 2 petites filles absolument mignonnes, nous n'avons pas été épargné.
- Pas le droit d'assoir son enfant sur une table sous pretexte qu'il va tomber. Obligé d'assoir l'enfant endormi par terre, on adore quand on voit la propreté de certains aéroports.
- Oubli des ciseaux à bouts ronds d'Alix dans le sac de jouets. La règle est ce qu'elle est, mais Alix a découvert avec peine l'injustice de notre monde : "pourquoi la dame elle a pris mes ciseaux?". Elle nous en a reparlé plusieurs mois après.
- Avec un seul vol international par semaine, à Santo (au Vanuatu), ils ne connaissent pas bien les règles et font du zèle. Du coup, on a voulu nous retirer une boite de conserve de thon totalement fermée et impossible à ouvrir, au prétexte qu'elle contient plus de 100ml. Après explication de ma part que j'ai le droit de voyager avec ceci, ils m'ont menacé de prendre mon passeport et ainsi m'empêcher de prendre l'avion. Quelle belle façon de faire quand on ne connaît pas bien les règles! J'ai dû céder...
A l'immigration:
- A Hong Kong, on n'a aucun sentiment de sympathie envers les familles avec enfants. Du coup, tu es absolument ignoré et orienté dans la longue file où tout le monde fait la queue. Heureusement qu'on a bien été traité dans plusieurs autres pays (Russie, Thaïlande entre autres).
- A Hong Kong encore, on a oublié de nous donner au préalable les fiches d'entrée. Du coup, on se retrouve devant le comptoir avec : "vous n'avez pas rempli les fiches?". Et comme on doit se taper 4 fiches avec toutes les infos passeport, vol et hébergement, on en prend pour 15 minutes.
- A Sydney, l'agent fait tomber ma fiche sous son comptoir sans s'en rendre compte. Il me la réclame et m'oblige à refaire tout mon chemin en sens inverse pour la retrouver. Au bout de 5 minutes, il la retrouve grâce à un collègue futé qui pense à regarder par terre!
- A Brisbane, nous voilà, enfants endormis dans les bras, sacs sur le dos et aux épaules, chargés comme des mules, et on extirpe péniblement de tout ça nos 4 passeports et fiches d'entrées. On se voit alors ordonner : "ranger chaque fiche dans chaque passeport !". L'employée n'a pas vraiment envie d'en faire trop.
Et quelques anecdotes pour finir : Alix qui vomit dans le hall d'arrivée à Pnhom Penh, le contrôle de la température des enfants à Hong-Kong, la vérification systématique du passeport de Nelly en Australie. Disons que pour nous, on ne s'ennuie pas à l'aéroport.
3 commentaires:
Excellent article ! Vous nous avez battus en.nombre d'avions pris, sans l'ombre d'un doute :-). Je crois aussi que vous avez eu beaucoup plus de mésaventures que nous. Je touche du bois et de la peau de singe du coup (superstition oblige), car il nous reste encore un contrôle frontière dans le train Montréal> New-York, un embarquement à JFK (New-York), une arrivée puis un départ de Londres,dans la même journée mais pas dans le même aéroport, et un dernier contrôle à Nantes au bercail, il y a donc du potentiel ! Bises à vous 4 et profitez bien de votre fin de voyage.
27 avions et avec ça vous ne faites même pas le tour du monde...;-)
Je trouve que depuis quelques années prendre un avion est vraiment une corvée, non seulement on n'a pas toujours droit à un verre d'eau gratuit, mais entre la sécurité et le poids des bagages on est stressé en permanence. Vive le train quand c'est possible. Alors avec 2 petites c'est une odyssée ! enfin quand on aime voyager, le plaisir est ailleurs.
Bises. MN
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