vendredi 28 juillet 2023

Champasak, ambiance Khmer





 Nous revoilà face au Mékong, dans une jolie guesthouse à Champasak. Ça fait du bien car le trajet a été peu reposant, le bus faisant Savannakhet-Paksé en 4h - pourtant appelé « VIP » ! -  était overbooké, avec tabourets dans les moindres espaces et gros bagages ou cartons à nos pieds. On a un peu bataillé mais au moins Benjamin arrive à placer ses jambes (la tête touchant le plafond) et on a tous un dossier. Ce qui ne fus pas le cas de notre voisin, et il faudra donc l’excuser d’avoir écrabouillé notre avocat et donc notre repas. La suite Paksé-Champasak se fait en tuk-tuk. C’est le taxi du Laos (on en trouve aussi en Thaïlande), deux grandes banquettes parallèles à la route dans un habillage de tolle tiré par un moteur de scooter. Un peu la voiture de Gaston Lagaffe. Tuk tuk c’est le bruit que ça fait, et keuf keuf c’est le mien vu qu’on prend aussi le gaz d’échappement en plein dans la figure. 



Champasak sera marqué par la découverte du petit frère d’Ankhor Vat au Cambodge : ici c’est le Vat Phou, un temple de la même civilisation Khmer. Un sentier de pèlerinage reliait soit disant les deux sites.  Au moment de découvrir les ruines, une averse arrive, nous sommes tous seuls face à la montagne luxuriante, et le moment est magique. Les immenses portes et murs sont impressionnants. Il faut grimper de hautes marches et nous découvrons toute la plaine depuis la terrasse supérieure du temple. Des statues sont encore honorées aujourd’hui, ce qui rajoute du charme au lieu. Le musée nous fait imaginer les conditions difficiles lors de la découverte de ces ruines. Un temple un peu plus loin est en cours de reconstruction, et la nature autour est sans pitié. Les fourmis rouges ne veulent pas lâcher les chevilles d’Alix et je vis une attaque d’un type de guêpes hyper agressives, une dizaine de piqûres en moins de trois secondes. 








On prend le temps ici, on se met donc au rythme laotien. D’autant qu’il y a quelques averses, et donc une excuse pour ne rien faire. On fait quand même un petit tour en scooter, ce qui permet de voir la vie villageoise, le travail dans les rizières et les magnifiques couleur de verts contrastant avec le orange des chemin en terre. C’est la période du repiquage, les plants de riz sont arrachés pour être repiqué plus espacés. Les laotiens sont les jambes entièrement dans l’eau, et font tout à la main. De belles images de chapeaux pointus et de buffles dans les champs.









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