vendredi 21 juillet 2023

Ile de Cham




Nous décidons d’aller sur l’ile de Cham pour profiter de la plage, car nous aurons peu d’occasions par la suite. En effet, le Laos ne borde pas la mer… qu’il semble bon de s’isoler sur une ile de pêcheurs avec quelques plages paradisiaques!
Impossible de trouver des informations claires pour s’y rendre. Par contre, on peut s’occuper d’un transfert pour nous. C’est super et en même temps, on n’a aucune idée de comment cela va se passer. Sans parler du prix « à la tête du client ». Mais bon, qu’importe, l’expérience devrait être idyllique.
Le départ est plus que chaotique. On se retrouve au port avec des centaines de touristes Vietnamiens qui vont aller sur l’ile pour la journée. Des dizaines de speed boats partent en même temps et fondent sur l’île. Ils semblent même faire la course. In se demande bien pourquoi, on se retrouve dans ce tumulte des visiteurs à la journée, alors que nous justement, on veut y prendre le temps. On a l’impression d’être du bétail, traité sans considération individuelle… c’est désagréable. D’autant plus qu’on se rend bien vite compte que le prix payé pour ce transfert est probablement excessif… A l’arrivée, nous sommes bien accueillis heureusement par notre hôte. On réside dans un petit homestay, une sorte de chambre d’hôtes. Comme presque partout, la relation commence par s’asseoir à table et boire la tisane locale. 
Nous décidons d’aborder l’île à pieds. Cela semble étonner les locaux qui nous proposent presque tous une moto. Au Vietnam, c’est LE moyen de transport. Il semble que la marche ne soit pas leur truc. Bon. Il faut avouer que nous dégoulinons en plein soleil et que l’épreuve est rude. 
Nous passons une plage bondée de touristes a l’heure du déjeuner. C’est calibré pour les groupes. Impossible de trouver un truc à emporter!  Mais au bout de l'île, nous trouvons une plage déserte, digne de nos rêves. Elle n’est que pour nous. Seul un vieillard nous extorque 40000 dongs (1,6 euros) pour pouvoir s’installer. On se régale, enfin dans le calme. Il fait chaud sous nos cocotiers. Le bain est frais heureusement. On fait des aller-retour entre plage et bain.
Le soir, enfin l’île est paisible et nous savourons pleinement le choix d’y rester. Même si un haut parleur semble diffuser des informations dans le village, dans une ambiance communiste.
Le lendemain, on se lève tôt. On a la surprise de trouver des singes sur les toits des maisons. On comprend mieux les grilles aux fenêtres. Départ à pied vers le Sud. Tout est tranquille. Mais, même avant 9h, la marche est rude. Nous passons de plages inaccessibles en plages peu accessibles, et finissons dans l’ autre village de l’île. Un petit village de pêcheurs paisibles. Quelques arbres avec une belle ombre, une bonne brise. Nous restons toute le journée : transats, bains, jeux de carte et déjeuner de poisson. C’est tellement agréable. Vers 14h arrive une poignée de backpackers qui va séjourner comme nous quelques jours.
Nous nous résignons a revenir en moto taxi: un chauffeur, un enfant, un parent par moto. Je crois bien que je n’aime pas être passager à moto. J’ai passé mon temps à dire « slowly slowly » dans les descentes. Il faut dire que je ne suis pas adepte de manège et que les descentes sont costauds!
On finit par une plage style Seychelles, avec des blocs de granit sur le sable blanc. Le soir, repas de fruits de mer (oursins, calamars et un porridge vietnamien, comme chez Mr Cyclofood à Toulouse). C’est si bon! Un spectacle se donne dans le village et des enfants nous font une prestation épatante de chant et danse.
On est vraiment heureux d’avoir pris le temps sur l’île de Cham. En plus, le dernier matin, nous assistons tôt a un ballet de singes sur les toits. C’est irrésistible.















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