mardi 15 juillet 2025

C’est carré !



Le Japon est un pays de règles.  Les plus visibles pour nous en tant que touriste, c’est les interdits dans les temples : pas le droit de se prendre en photo déguisé, pas le droit de mettre un trépied, pas le droit de s'allonger, pas le droit de peindre… Une façon polie de limiter les comportements des touristes envahissants (oui un petit côté anti chinois…). 

Le japonais est ultra poli. Mais ultra strict. 

Donc à la gare, alors que j’ai l’impression que le guichetier s’apprête à fermer, comme c’est pas tout à fait l’heure, il est obligé de me vendre un ticket. 

À notre hébergement à Kyoto, j’ai fait deux réservations à la suite pour prolonger le séjour, donc j’ai droit à deux ménages. Mais pour rester une heure de plus il faut régler le supplément prévu. 

Pour réserver le camping, il faut choisir son emplacement et parfois même son créneau d’heure d’arrivée. 

Il y a donc un côté carré, certes appréciable car on sait à quoi s’attendre, y a pas de débordement, mais peut-être un petit manque de souplesse ? 

Alors on s’arrange comme on peut. À la pharmacie ça donne : « je ne peux pas vous vendre ce médicament pour votre fille car il est à partir de 15 ans …. Mais vous pouvez l’acheter pour vous ! »

Bon enfin même les voitures sont carrées… 

Des interdictions assez évidentes….: 


D’autres moins  ! : 





samedi 12 juillet 2025

Quel calme au Japon !

 Voilà nos premières impressions au Japon : calme et pratique ! Tout est facile, et les japonais à qui nous nous adressons font tout pour nous simplifier la vie. Tout est bien policé, calme et simple. Bref, on se sent bien rapidement. 




Notre première étape est Osaka. Nous y découvrons des ambiances du soir, le quartier de Dotonbori et de Tsutenkaku, avec des enseignes lumineuses immenses (des bébés ou des crabes géants, des panneaux lumineux), des aliments en plastique plus vrais que nature sur les devantures des restaurants (très pratique pour voir ce que l’on peut manger), des jeux (pinces, tir à la carabine…). 










Nous découvrons les temples et palais, avec les toits aux angles relevés. Ils sont parfois fait de couches superposées d’arbre. Le bois est ici très utilisé dans les constructions, y compris pour des monuments très anciens comme à Nara (8e siècle). Ces bâtiments étaient démontables et les pièces de bois étaient entretenues et remplacées pour durer. Incroyable de voir ces immenses temples tout en bois ! Les maisons traditionnelles sont aussi en bois, avec des intérieurs utilisant les panneaux coulissants. Cela donne un côté très léger, simple et dépouillé, et modulable.

Il y a un côté à la fois dépaysant et familier. Dépaysant car tout est écrit en japonais, les gens sont sous leur parapluie pour se protéger du soleil, il y a des animaux mignons en peluche partout, et de la nourriture inconnue ! Et familier car nous retrouvons les styles des dessins animés de notre enfance sur les panneaux publicitaires, ce que nous avons copié en Europe (les jardins secs en bas des immeubles, les salles de bain en bois, les comptoirs des restaurants face aux fenêtres) et les objets kawai, le macha et les mochis. J’ai l’impression d’être dans un manga comme on est dans un film à New York.  Les filles nous font découvrir les onigiri, on essaye de dire merci beaucoup aligato kosaymas et d’éviter tel ou tel comportement (comme se moucher ou manger dans la rue) car c’est mal vu…

lundi 7 juillet 2025

En route pour le Japon … par Barcelone


 




C’est pas le plus direct mais nous prenons le temps de nous sentir en vacances avec un petit week-end à Barcelone avant notre vol pour Doha puis Osaka. On hésite et c’est la route de la mer qui l’emporte par rapport à la route de la montagne. Mais c’était sans se douter que nous allions traverser un impressionnant incendie due à une voiture ayant pris feu au bord de l’autoroute. 



À Barcelone tout est un peu improvisé, mais nous avons la chance de trouver un hôtel en plein centre et nous découvrons le parking à ascenseur ! Notre voiture descend dans les entrailles de la terre… La promenade dans la vieille ville jusqu’à la plage est vraiment agréable. Et les œuvres de Gaudi toujours incroyables et fourmillantes de détails. Pour le soir c’est tapas (2 fois le même resto car c’était top !). La nuit dans une sorte de centre étudiant à proximité de l’aéroport n’est pas très reposant à cause de la faune locale : grenouilles, moustiques et criquets… 





Nous laissons les clefs de notre voiture et embarquons pour Doha. L’aéroport nous émerveille : carrément un jardin tropical au milieu ! On s’occupe comme on peut en prenant le train… 



lundi 3 mars 2025

Étape du bout du monde


Avant de rejoindre Rio, nous avons choisis un stop au hasard sur la route. Nous voilà à Mangaratiba. Une impression de bout du monde. D’autant que nous accédons à l’endroit par une minuscule route taillée dans la roche. Nous voyons Ilha grande de l’autre côté. Et une petite île en face de notre hôtel avec … une voie de chemin de fer qui la relie ?! Il s’agit de trains de marchandises, et l’île abrite en plus d’une plage paradisiaque une plate-forme logistique pour alimenter les gros bateaux en minerai. La ligne de train serpente depuis les montagnes de l’arrière pays. Visiblement les employés sont contents de travailler ici… Le petit village de Mangaratiba est agréable avec sa petite église et ses restaurants de bords de mer. Une étape sympa après l’ultra touristique Ilha grande. Au bout de la route, une plage, mais nous ne savons pas trop si nous avons le droit de passer. Une dame nous interpelle. Une voiture s’est mis dans le fossé et a besoin d’aide. Tirée par une autre elle arrive à sortir . Et nous découvrons une des plus belles plages que nous ayons vu au Brésil ! Après avoir avoir trouvé des tortues en enfilant masque et tuba sur la plage précédente, nous sommes à l’affût, et Benjamin en voit une venir respirer à la surface. 

dimanche 2 mars 2025

Ilha grande











Plus on approche de Rio de Janeiro, plus on se retrouve dans les lieux qui sont cités sur nos guides de voyage. Ilha Grande en est un important. A 150 km de Rio, cette île est préservée des voitures et couverte d’une épaisse forêt protégée comme parc naturel.  C’est aussi le repère des voyageurs du monde entier et comme on y est le week-end, l’escapade des brésiliens de Rio. Au premier abord, le village de Abraão n’est pas très intéressant, succession de restaurants, boutiques et agences touristiques. Les prix sont élevés et les hébergements ne font pas tous rêver. Il semble que toute la population de l’île soit liée au tourisme. 

Néanmoins, comme Nelly s’est fait mal à la cheville sur les pavés de Paraty, nous optons pour un tour en bateau vers une autre plage de l’île. Grace à Nelly, nous évitons 7km de randonnée probablement terribles sous cette chaleur étouffante. La lente navigation est agréable par cette belle journée ensoleillée. Nous accédons à une crique qui ferait presque penser à Robinson. Un sentier nous conduit à la côte au vent de l’île, où une magnifique plage avec des petits rouleaux s’offre à nous. Évidemment, nous ne sommes pas seuls, mais nous profitons de l’endroit toute la journée. Sous ce soleil de plomb, la mer nous rafraîchit à peine. On est content de sauter dans les vagues sous l’œil attentif des sauveteurs qui veillent sur nous. 

Le retour en bateau au coucher du soleil est aussi plaisant. Une caipirinha , de la crème après soleil et au lit!

Paraty








Une petite ville coloniale aux murs blancs et fenêtres colorées, aux ruelles tracées en quadrillage et pavées de grosses pierres désordonnées, voici le décor de carte postale qu’offre Paraty! Le centre historique est vivant en ce vendredi soir, début de week-end. Les Brésiliens aisés sont de sortie et nous rencontrons pour la première fois un nombres importants de touristes étrangers, notamment des français. La ville a de quoi ravir le touriste car elle est très belle. Mais cela manque un peu d’âme si on compare aux autres endroits que nous avons traversé précédemment: boutiques de souvenirs, cafés et restaurants, musique dans les bars. 

Le stop est néanmoins agréable et nous plonge un peu dans le Brésil colonial et maritime à l’époque où l’or partait de ce port pour rejoindre Rio où l’Europe.





Avant Paraty, à Ubatuba, un petit stop dans un port de pêche aux bateaux photogéniques à souhait nous a bien plu aussi.

samedi 22 février 2025

Une infinité de plages





 Nos vacances au Brésil se résument selon Nelly à une alternance de plages et supermarchés. Eh oui! Il nous faut beaucoup d’eau étant donnée la chaleur. Et quand on met les pieds au supermarché, on regarde un peu tout ce qui se vend. Ça en dit long sur les habitudes de consommation de la population locale. 

En longeant la magnifique côte verte du Brésil, faite de montagnes qui se jettent dans la mer, on ne peut que s’émerveiller des magnifiques plages qu’on entrevoit au détour d’un virage. On aurait envie de s’y baigner à chacune. Mais c’est impossible ! Il y en a des centaines, voir des milliers sur notre route. Parfois très longues, parfois de minuscules criques , en ville ou isolées, avec des couleurs de sables allant du jaune d’or au gris, avec ou sans vagues. Il faut donc choisir. Et on laisse faire le hasard , qui fait plutôt bien les choses. Probablement parce que la mer est très chaude, qu’il y a souvent de la végétation pour s’abriter du soleil. En fait, il n’y a peut-être aucun mauvais choix… on rentre dans l’eau sans difficulté et on pourrait y rester des heures. 

On a souvent des îlots verdoyants en face de nous. Parfois, la crique est tellement encaissée qu’on ne distingue même plus l’horizon. En bonus, à Picinguaba, on a même pu observer des dauphins sauter tout près du rivage! Un moment hors du temps. 

Au Brésil, il faut simplement accepter la frustration de ne pas pouvoir s’arrêter à chacune des plages que la côte nous offre et profiter de celles qu’on a choisi.

jeudi 20 février 2025

Premières impressions




 Première impression : il ne fait pas si chaud que ça ! Sauf qu’il est 6h30 du matin et que nous sommes à presque 800m d’altitude… Au fur et à mesure de notre descente vers la mer, la température augmente jusqu’à devenir carrément étouffante. Plus de 40 degrés s’affichent à l’écran de la voiture que nous venons de louer.

Deuxième impression : la végétation, incroyable, exubérante, fleurie, elle est partout, même si nous sommes dans une ville immense, et évidemment elle devient foisonnante lorsque nous traversons la zone protégée qui nous amène vers Bertioga. 

La conduite n’est pas facile dans les premiers enchevêtrements de voies rapides, il nous faut trouver nos repères, faire quelques courses, balbutier nos premiers mots, et ne pas s’affoler à la vue de notre premier reptile de la taille d’un gros chat. 

Envol raté





«  C’est bon t’as pris ton permis ? Ben non, tu l’as pas pris ? ». À une heure du départ nous sommes presque prêt. 

Vu que les transports en commun mettent plus d’une heure pour faire les quelques kilomètres qui nous sépare de l’aéroport, nous choisissons le uber. Nous voilà bien en avance. Devant le tableau des départs, nous essayons de capter des brides de conversation du chef de la sécurité : « oui ? Pour Lisbonne ? Y’en a plusieurs. 18h30 ? La Tap ? Ah oui … ». C’est notre vol, annoncé « retardé ». Et là s’ensuit une longue attente de plusieurs heures pleine de rebondissements. Partira ? Partira pas ? Au final il partira, ce soir, juste après la fermeture de l’aéroport de Toulouse, et avant celle de celui de Lisbonne, soit 5h après l’heure prévue…Et bien trop tard pour notre correspondance qui devait nous amener jusqu’au Brésil. 

Notre premier jour se passera donc à Lisbonne. Nous avons demandé à retarder le vol de remplacement que l’on nous proposait et qui nous faisait arriver en pleine nuit à Sao Paulo ! 

Nous profitons du bon petit dej de l’hôtel de la compagnie aérienne et partons à la (re)découverte de la capitale de Portugal. Un peu comme une étape préalable à la découverte du Brésil, surtout devant la tour de Belém qui a vu partir les grands navigateurs.