samedi 22 février 2025

Une infinité de plages





 Nos vacances au Brésil se résument selon Nelly à une alternance de plages et supermarchés. Eh oui! Il nous faut beaucoup d’eau étant donnée la chaleur. Et quand on met les pieds au supermarché, on regarde un peu tout ce qui se vend. Ça en dit long sur les habitudes de consommation de la population locale. 

En longeant la magnifique côte verte du Brésil, faite de montagnes qui se jettent dans la mer, on ne peut que s’émerveiller des magnifiques plages qu’on entrevoit au détour d’un virage. On aurait envie de s’y baigner à chacune. Mais c’est impossible ! Il y en a des centaines, voir des milliers sur notre route. Parfois très longues, parfois de minuscules criques , en ville ou isolées, avec des couleurs de sables allant du jaune d’or au gris, avec ou sans vagues. Il faut donc choisir. Et on laisse faire le hasard , qui fait plutôt bien les choses. Probablement parce que la mer est très chaude, qu’il y a souvent de la végétation pour s’abriter du soleil. En fait, il n’y a peut-être aucun mauvais choix… on rentre dans l’eau sans difficulté et on pourrait y rester des heures. 

On a souvent des îlots verdoyants en face de nous. Parfois, la crique est tellement encaissée qu’on ne distingue même plus l’horizon. En bonus, à Picinguaba, on a même pu observer des dauphins sauter tout près du rivage! Un moment hors du temps. 

Au Brésil, il faut simplement accepter la frustration de ne pas pouvoir s’arrêter à chacune des plages que la côte nous offre et profiter de celles qu’on a choisi.

jeudi 20 février 2025

Premières impressions




 Première impression : il ne fait pas si chaud que ça ! Sauf qu’il est 6h30 du matin et que nous sommes à presque 800m d’altitude… Au fur et à mesure de notre descente vers la mer, la température augmente jusqu’à devenir carrément étouffante. Plus de 40 degrés s’affichent à l’écran de la voiture que nous venons de louer.

Deuxième impression : la végétation, incroyable, exubérante, fleurie, elle est partout, même si nous sommes dans une ville immense, et évidemment elle devient foisonnante lorsque nous traversons la zone protégée qui nous amène vers Bertioga. 

La conduite n’est pas facile dans les premiers enchevêtrements de voies rapides, il nous faut trouver nos repères, faire quelques courses, balbutier nos premiers mots, et ne pas s’affoler à la vue de notre premier reptile de la taille d’un gros chat. 

Envol raté





«  C’est bon t’as pris ton permis ? Ben non, tu l’as pas pris ? ». À une heure du départ nous sommes presque prêt. 

Vu que les transports en commun mettent plus d’une heure pour faire les quelques kilomètres qui nous sépare de l’aéroport, nous choisissons le uber. Nous voilà bien en avance. Devant le tableau des départs, nous essayons de capter des brides de conversation du chef de la sécurité : « oui ? Pour Lisbonne ? Y’en a plusieurs. 18h30 ? La Tap ? Ah oui … ». C’est notre vol, annoncé « retardé ». Et là s’ensuit une longue attente de plusieurs heures pleine de rebondissements. Partira ? Partira pas ? Au final il partira, ce soir, juste après la fermeture de l’aéroport de Toulouse, et avant celle de celui de Lisbonne, soit 5h après l’heure prévue…Et bien trop tard pour notre correspondance qui devait nous amener jusqu’au Brésil. 

Notre premier jour se passera donc à Lisbonne. Nous avons demandé à retarder le vol de remplacement que l’on nous proposait et qui nous faisait arriver en pleine nuit à Sao Paulo ! 

Nous profitons du bon petit dej de l’hôtel de la compagnie aérienne et partons à la (re)découverte de la capitale de Portugal. Un peu comme une étape préalable à la découverte du Brésil, surtout devant la tour de Belém qui a vu partir les grands navigateurs.