vendredi 14 novembre 2014

Impressions sur Hong Kong

Quelle ville étonnante! Un drôle de mélange. Son côté cosmopolite, peuplée de nombreux expatriés des 4 coins du monde, et cette ville verticale, font penser à New-York. La présence de l'eau, car ce territoire est constitué de nombreuses iles, les échoppes de nourritures curieuses ou de bibelots en tous genres, rappellent un peu Istanbul. Les bus et les trams à 2 étages, des parcs, rues et montagnes au nom de Victoria, nous rappellent que c'est un ancien comptoir britannique. De belles plages et quelques yachts de luxe font penser à la french riviera. Bref, Hong-Kong est une ville qui appartient à la planète avant toutes choses.
Un réseau de transports en commun permet assez facilement de sillonner la ville. Il faut juste être patient car le bus se perd souvent dans les embouteillages. Les zones sans dénivelé sont restreintes et totalement envahies de grandes tours. On est dans un des endroits les plus denses du monde! On a eu la chance d'être accueilli par Ray, un quadragénaire natif de Hong-Kong qui a vraiment plein de choses à dire sur sa ville et sur la Chine, et sa fille de 9 ans, Chris. Nous sommes dans une de ces innombrables tours logeant des centaines de personnes, dans un quartier bien vivant, où nous pouvons trouver des dim sums pour vraiment pas cher. Hong-Kong se distingue de New-York par le fait que les rues ne se coupent pas à angle droit. Et cela donne une impression d'étouffement dans la ville, puisqu'on a l'impression d'être encerclé d'immeubles et qu'on doit vraiment lever la tête pour apercevoir le ciel.




Dans notre programme, nous avons pu rencontrer un jeune couple un peu bohème qui rêve de traverser la Chine à pied pendant 1 an avec leur bébé de quelques mois, le tout sans argent. Complet décallage avec la ville la plus libérale du monde qu'est Hong Kong ! Leur mode de vie interroge, ils mangent peu, végétarien et cru, des noix, des fruits, et aspirent à une vie simple, proche de la nature. C'est dans une ferme du nord du territoire qu'on a pu se rencontrer. La Kadoorie farm donne l'impression d'être en pleine forêt tropicale. Son origine date de l'après guerre, lorsqu'un lord anglais décide de fonder une ferme sur des friches pour permettre aux migrants chinois fuyant le communisme de vivre de leur travail de la terre...


La petite ile de Chang Chau nous a permis de connaitre la tranquillité de ces lieux sans voiture, où l'on peut se baigner avec en toile de fond les grattes ciel de la ville.




Le quartier d'Aberdeen permet de voir les derniers sanpans, bateaux de pêcheurs typiques, qui flottent au pied des tours. C'était un des clichés que j'avais de Hong Kong et qui est voué à disparaitre. 
Stanley, au sud, ressemble plus au repère des femmes d'expats tuant leur temps dans les magasins et les terrasses au bord de mer. 


Le pic Victoria, même par mauvais temps, permet de dominer la ville de tout près.


La promenade sur Kowloon, face à l'ile, est magnifique le soir, lorsque la ville joue avec les lumières.


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